Bavardages

Se lever un dimanche matin et apprendre la mort de Tobe Hooper… Je peux difficilement cacher avoir toujours été un peu perplexe face à la filmographie de Hooper, entre catastrophes industrielles (The Mangler, Crocodile), réalisations moyennes (Les Vampires de Salem, Mortuary)… et chefs d’oeuvre. Combien de fois ai-je simplement regardé Massacre à la tronçonneuse ? Il y a belle lurette que j’ai cessé de compter. Sans oublier Eaten Alive, pendant nocturne de Massacre, qu’il réalisera deux ans plus tard. Tobe Hooper a énormément donné au cinéma d’épouvante. Oublier son nom serait une terrible injustice.

Hé bien voilà. Pendant que je regardais un film, la nouvelle tombait et je ne l’apprends que maintenant. George A. Romero est mort, à l’âge de 77 ans. Et je ne sais pas ce qu’il faut en dire. Que George A. Romero soit l’un de mes réalisateurs préférés importe peu, tout comme la peine intense et brûlante que je ressens en ce moment. George A. Romero était un génie. Un réalisateur intègre, profondément intelligent et humain. Il a changé le monde du cinéma. Il a changé ma vie, aussi, parmi tant d’autres. Que mes larmes se mêlent à toutes celles qui le pleurent en ce moment. Merci, monsieur Romero.

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Voyez-vous cette affiche là-dessus ? C’est l’affiche de What we do in the Shadows, de Jemaine Clement et Taika Waiti, que j’ai eu l’honneur de chroniquer voici environ un an. Un film de vampires somme tout sympathique, comptant au générique l’un des membres de l’hilarant duo humoristique Flight of the Conchords. Mais si vous regardez le haut de l’affiche… Tiens, ça alors, Alexandre Astier, Fred Testot, Bruno Salomone… Mais que foutent ces braves gens dans une production néo-zélandaise ? Ils ont juste signé la VF. Et cela leur suffit pour s’accaparer le travail des autres et leur voler la vedette.

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On ne va pas se mentir, je ne me suis jamais vraiment senti en amitié avec les films de Wes Craven. J’ai toujours eu tendance à juger très durement Scream, en expliquant que Wes Craven se moquait des films d’horreur alors qu’il n’a jamais été capable d’en faire un bon lui-même. Alors, vais-je lui trouver du génie maintenant qu’il est décédé ? Non bien sûr. Mais la question n’est pas là. Quoi que je pense de ses films, Wes Craven compte dans le cinéma de genre, imposant des oeuvres, quelquefois courageuses, dont certaines auront marqué son Histoire et sa Légende. Au-delà de mon opinion subjective, apprendre sa mort me fait réaliser en quelques secondes tout ce que nous lui devons, et c’est une grande tristesse qui m’envahit. Au revoir, monsieur Craven.

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Petit regard en direction du passé : le 23 novembre de l’an de grâce 2009 naissait officiellement Caligari, généreusement hébergé par Over-Blog. Son billet de présentation décrivait l’objectif initial du blog – qui n’a jamais varié par la suite – et promettait une modification prochaine de son esthétique, ce qui n’est jamais arrivé. N’est constant que le provisoire, comme on dit entre gens du beau monde.

 

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