Une mission spatiale étudie dans sa navette elle aussi spatiale la toute première forme de vie extraterrestre découverte sur la planète Mars. D’apparence anodine au début, le truc se transforme rapidement en un redoutable prédateur qui prend en chasse les occupants du vaisseau, armé d’une grande intelligence et de tentacules qui auraient de quoi faire pâlir d’envie tous les amoureux de hentai.
Pour une raison que j’ignore, je pensais que Life était plus un film à résonance philosophique que d’action à proprement parler, un peu dans la ligné de Gravity ou de Interstellar. En tout cas, je m’attendais à tout sauf à une resucée d’Alien, et c’est au final ce que j’ai eu. On pourra dire, au moins, que le film a eu le mérite de me surprendre. Enfin, au début.
Life n’est pas un mauvais film, loin de là : il est bien filmé, bien raconté, bien rythmé et bien interprété. C’est un film bien fait, très bien fait, auquel il ne manque qu’un tout petit zeste d’originalité pour en faire, vraiment, un bon film. Parce qu’il ne faut pas se voiler la face : tout ce qui nous est raconté dans Life nous a déjà été raconté auparavant dans Alien ou dans 2001.
Du coup, on sort du film sans regretter de l’avoir vu, mais avec le sentiment tout de même d’avoir regardé un truc qu’on aura oublié dans quelques mois, tant il n’offre aucune nouveauté à se mettre sous la dent. La seule question qui risque de subsister, c’est pourquoi le titre français rajoute un « Origine inconnue » au titre original, alors qu’il est dit quasiment dans les premières minutes que la « life » en question est d’origine martienne.
Sur ce, je vous laisse.