L’histoire de Rose, protectrice de Lissa, vampire de sang royal qui a choisi de fuguer de son université pour sa propre protection, et se voit contrainte d’y retourner pour mieux être la proie de menaces diverses et variées.

Ce résumé est nul à chier mais pour tout vous dire, le scénario de Vampire Academy est plutôt touffu. Pas confus, juste touffu. Le film a d’ailleurs un mérite certain : arriver à poser tout un univers, une mythologie ainsi qu’un passif assez conséquent de manière claire, et sans foirer sa narration. Si, à quelques moments, le tout prend une tournure un petit peu trop pédagogique, on n’est pour autant jamais pris dans des explications de trois mètres de long.

Vampire Academy, sinon, c’est un peu un mélange entre Twilight et Harry Potter. Un teen-movie de vampire qui se déroule bien, qui se regarde sans déplaisir, mais ne révolutionne pas le genre non plus et oscille un peu trop entre comédie et midinailles. En grand fan de Buffy que je suis, je n’ai cependant pas eu de mal à me fondre dans l’ambiance. Mais si vous détestez les adolescents, les vampires, les romances, les combats chorégraphiés, je vous recommande plutôt de vous tourner vers la filmographie d’Ingmar Bergman.

Sur ce, je vous laisse.

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Ce que nous faisons dans l’ombre, ou le documentaire exclusif racontant la vie de vampires occupant en colocation une maison dans un quartier de Wellington, entre disputes autour des taches domestiques, sorties en boîtes de nuit et bagarres avec les loups-garous.

D’abord c’est agréable de voir des vampires. Depuis que la mode des zombies a tout ravagé sur son passage, ce que les zombies sont censés faire donc je ne leur en veux pas, les vampires sont un peu devenus les parents pauvres du genre.

C’est encore plus agréable de les voir dans une comédie : ça n’est pas sans rappeler Le Bal des vampires de Polanski, qui compte tout de même parmi les films précurseurs en terme d’humour horrifique.

Et pour conclure c’est agréable de retrouver Jemaine Clement, membre du duo Flight of the Conchords, dont je recommande chaudement les spectacles, les chansons et la série que produisit HBO en son temps.

Bref, que des choses agréables et au final un film sympathique, offrant de jolis moments d’absurde et de belles tranches de rigolade, mais qui laisse tout de même le spectateur sur sa faim. Le film souffre de quelques tunnels et semble autant peiner à trouver son rythme que son ton. Un peu comme moi avec cette critique, en somme.

Bref, What We Do in the Shadows, outre son titre magnifique, se regarde avec plaisir mais aurait vraiment mérité quelques développements supplémentaires, plutôt que d’abuser des ellipses et donner ainsi l’impression que son scénario s’improvise au fur et à mesure, avant de se conclure plutôt abruptement.

Sur ce, je vous laisse.

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