L’histoire de Rose, protectrice de Lissa, vampire de sang royal qui a choisi de fuguer de son université pour sa propre protection, et se voit contrainte d’y retourner pour mieux être la proie de menaces diverses et variées.
Ce résumé est nul à chier mais pour tout vous dire, le scénario de Vampire Academy est plutôt touffu. Pas confus, juste touffu. Le film a d’ailleurs un mérite certain : arriver à poser tout un univers, une mythologie ainsi qu’un passif assez conséquent de manière claire, et sans foirer sa narration. Si, à quelques moments, le tout prend une tournure un petit peu trop pédagogique, on n’est pour autant jamais pris dans des explications de trois mètres de long.
Vampire Academy, sinon, c’est un peu un mélange entre Twilight et Harry Potter. Un teen-movie de vampire qui se déroule bien, qui se regarde sans déplaisir, mais ne révolutionne pas le genre non plus et oscille un peu trop entre comédie et midinailles. En grand fan de Buffy que je suis, je n’ai cependant pas eu de mal à me fondre dans l’ambiance. Mais si vous détestez les adolescents, les vampires, les romances, les combats chorégraphiés, je vous recommande plutôt de vous tourner vers la filmographie d’Ingmar Bergman.
Sur ce, je vous laisse.