Quatre lycéens échappent à un voyage scolaire en s’enfermant dans un bunker pour y faire la fête. Ils sont censés en sortir trois jours plus tard. Mais après plus de dix jours d’enfermement, la fête est finie et le massacre commence.
Avec The Hole, je m’attendais à un film d’horreur façon slasher tournant autour du thème de la claustrophobie. Mais nous sommes bien plus en présence d’un thriller plutôt bien tourné, qui offre au spectateur un joli twist de milieu de parcours et développe ainsi un personnage au profil et à la personnalité complexes et inquiétants.
Pas grand chose à dire sur le film en fait, si ce n’est qu’il se regarde étonnamment bien malgré ses allures initiales de teen-horror-movie classique en diable, servi par un scénario de qualité et une écriture globale dont les efforts sont plus que louables. Pas un grand film, bien sûr que non, mais clairement une réalisation de qualité. Au passage, il aurait fait un magnifique giallo. C’est presque dommage qu’il n’ait pas été tourné dans les années 70.
Mais dans les années 70 nous n’aurions pas pu compter Thora Birch au casting, mademoiselle « je suis mélancolique et romantique et je montre mes seins à mon voisin voyeur » d’American Beauty, dont il convient d’être amoureux au moins cinq minutes dans sa vie si l’on n’est pas un psychopathe dénué de coeur et de sentiments. Dans The Hole, elle ne joue toutefois pas dans la même catégorie. C’était juste histoire de citer American Beauty, que j’adore.
Sur ce, je vous laisse !