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    Yasmin Aga Khan : Une princesse au service de l’engagement philanthropique et de l’héritage familial

    Margaret DelamereBy Margaret DelamereJuly 16, 202511 Mins Read
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    Qui est Yasmin Aga Khan ? Une Princesse engagée avec un héritage singulier

    Qui est Yasmin Aga Khan ? Une Princesse engagée avec un héritage singulier

    Yasmin Aga Khan est une philanthrope américano-suisse connue pour son rôle actif dans la lutte contre la maladie d’Alzheimer, une cause qu’elle défend en mémoire de sa mère, l’actrice américaine Rita Hayworth. Née le 28 décembre 1949 à Lausanne, elle est la fille du prince Aly Khan, représentant pakistanais aux Nations unies, et de la célèbre actrice.

    Une naissance entre cinéma et diplomatie

    Fille unique de son couple, Yasmin a grandi entre deux mondes : la célébrité hollywoodienne de sa mère et la noblesse avec un brin de diplomatie de son père. Rita Hayworth, star des années 40, a offert à sa fille un univers chargé d’exigences, tandis que le prince Aly Khan, homme politique et diplomate, a marqué les premières années de Yasmin, malgré leur divorce en 1953.

    Sa sœur aînée, Rebecca Welles, née de la relation de Rita avec Orson Welles, a également partagé cette vie entre ombre et lumière familiale. Yasmin a passé son enfance entre Lausanne, le sud de la France, et des séjours réguliers auprès de ses parents.

    Une enfance teintée par la perte et l’amour maternel

    La perte tragique de son père dans un accident alors qu’elle n’a que 10 ans a bouleversé la famille. Yasmin se souvient de cette période comme d’un moment charnière, annonçant aussi les premiers signes de la maladie d’Alzheimer chez sa mère. Rita Hayworth, face à la maladie, est restée une mère aimante mais stricte et protectrice, qui a limité la vie sociale de sa fille pour la protéger.

    Yasmin se rappelle des moments simples mais précieux passés avec sa mère, entre rires et confidences au bord de la piscine. Ce lien fort entre elles a durablement marqué Yasmin, qui a fait de sa présence auprès de sa mère une priorité.

    Formation et vocation musicale avortée

    Passionnée de musique, Yasmin a étudié le chant classique à la Buxton School et au Bennington College. Elle rêvait d’une carrière de musicienne, qui fut interrompue par la nécessité de prendre soin de Rita Hayworth lorsque la maladie s’est aggravée.

    “Quand la maladie de ma mère s’est intensifiée, j’ai décidé de mettre ma carrière entre parenthèses. C’était plus important que tout le reste.”

    De l’héritage familial à l’engagement philanthropique

    Au début des années 80, Yasmin devient officiellement la tutrice légale de sa mère. Face à la maladie d’Alzheimer, elle lance en 1984 le Rita Hayworth Gala à Chicago. Cette soirée caritative a permis de récolter plus de 86 millions de dollars pour l’Association Alzheimer.

    Yasmin prend des responsabilités dans plusieurs organisations internationales dédiées à la recherche et la sensibilisation autour de cette maladie. Elle devient notamment vice-présidente de la Alzheimer’s Disease and Related Disorders Association of America et présidente d’Alzheimer’s Disease International.

    Vie personnelle : mariages et peines

    Vie personnelle : mariages et peines

    • Mariage et maternité : En 1985, Yasmin épouse Basil Embiricos, homme d’affaires grec. Ils ont un fils, Andrew Ali Aga Khan Embiricos, qui partage l’engagement de sa mère contre Alzheimer.
    • Divorce et second mariage : Après un divorce en 1987, Yasmin se remarie en 1989 avec Christopher Michael Jeffries. Ce second mariage se termine en 1993.
    • Perte tragique : Andrew, son unique enfant, décède en 2011 à seulement 25 ans. Cette perte vient s’ajouter à celle de ses parents.
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    Distinctions et reconnaissance

    Pour ses quatre décennies d’engagement, Yasmin Aga Khan reçoit en 2019 le prix Lifetime Achievement Award de l’Alzheimer’s Association. En 2022, elle est faite Chevalier de la Légion d’honneur, la plus haute distinction française.

    L’héritage de Yasmin Aga Khan

    Aspect Détails
    Naissance 28 décembre 1949, Lausanne, Suisse
    Parents Rita Hayworth (actrice), Prince Aly Khan (diplomate)
    Engagement Philanthropie Alzheimer, création du Rita Hayworth Gala
    Carrière Ancienne étudiante en musique, abandonnée pour la famille
    Distinctions Prix Alzheimer Lifetime Achievement (2019), Légion d’honneur (2022)
    Vie personnelle Deux mariages, un fils décédé en 2011

    Points clés sur Yasmin Aga Khan

    • Fille de Rita Hayworth et du prince Aly Khan, née en Suisse en 1949.
    • Sa vie et ses choix ont été fortement influencés par la maladie d’Alzheimer qui a touché sa mère.
    • Elle délaisse une carrière musicale prometteuse pour devenir la tutrice et soignante de Rita Hayworth.
    • Elle consacre plus de 40 ans à la sensibilisation et à la collecte de fonds pour Alzheimer.
    • A connu plusieurs drames personnels, dont la perte prématurée de son père et de son fils.
    • Reconnue pour son activisme, distinguée par la Légion d’honneur et plusieurs prix.

    Yasmin Aga Khan : Une vie de princesse au service d’une cause essentielle

    Qui est Yasmin Aga Khan et pourquoi est-elle si importante ? Pour répondre à cette question en un mot : dévouement. Princesse, fille de la légendaire Rita Hayworth et du prince Aly Khan, Yasmin n’a jamais simplement suivi son destin royal. Elle en a fait une mission. Son combat ? La maladie d’Alzheimer. Depuis plus de quarante ans, elle se bat sans relâche pour améliorer la compréhension, la prévention et le traitement de cette maladie.

    Née le 28 décembre 1949 à Lausanne, en Suisse, Yasmin profite dès le début d’un héritage culturel riche et inhabituel. Sa mère, Rita Hayworth, est une star hollywoodienne emblématique des années 40, tandis que son père, le Prince Aly Khan, est un diplomate pakistanais influent aux Nations Unies. Cette double descendance fait de Yasmin une femme unique au croisement du glamour et de l’engagement humanitaire.

    Une enfance entre étoiles et tragédies

    Une enfance entre étoiles et tragédies

    La petite Yasmin grandit au sein d’une famille à la fois brillante et complexe. Sa mère Rita Hayworth, vedette de cabaret et icône glamour, est aussi une maman attentionnée, même si elle impose une certaine rigueur à sa fille : “Pas de télé en semaine, et pas de rendez-vous galants avant 16 ans,” se souvient Yasmin avec un sourire amusé. Une éducation ferme, mais remplie d’amour et de moments simples, comme les après-midis au bord de la piscine ou les parties de golf en famille.

    Le bonheur a toutefois une date limite : en 1960, le père d’Yasmin meurt tragiquement dans un accident de voiture alors qu’elle n’a que 10 ans. Ce choc familial est le premier d’une série qui marquera durablement Yasmin. Peut-être ce moment donne-t-il un indice sur la force et la résilience qui influenceront son futur engagement.

    Lire aussi  Nadine Sierra : Portrait intime d'une diva entre vie privée et carrière

    De la musique… à la mission Alzheimer

    Au départ, Yasmin rêve d’une carrière toute autre. Elle se passionne très tôt pour le chant classique et étudie à la Buxton School dans le Massachusetts, puis au Bennington College. “J’étais prête à partir en Europe pour approfondir ma formation musicale,” raconte-t-elle, “mais la maladie de ma mère a brusquement changé mes plans.” Ce moment pivot la fait renoncer à la scène pour devenir la gardienne dévouée de sa mère malade.

    La maladie d’Alzheimer se révèle progressivement dans les années 70. Yasmin voit les symptômes s’aggraver, jusqu’à être nommée conservatrice légale de sa mère en 1981. Elle déménage alors à New York pour mieux s’occuper d’elle. Ce rôle de blanche chevalière, elle le portera avec dignité, malgré la lourdeur des épreuves.

    Un engagement philanthropique hors du commun

    Yasmin ne se contente pas de s’occuper de sa mère. Elle décide de porter haut et fort sa cause, afin que d’autres familles ne se sentent plus isolées devant cette maladie encore largement méconnue à l’époque. En 1984, elle lance la célèbre Rita Hayworth Gala, dont la notoriété grandit d’année en année et qui a permis de récolter plus de 86 millions de dollars au profit de l’Association Alzheimer aux États-Unis.

    Elle ne se limite pas à une seule opération caritative. Yasmin entre dans plusieurs postes clés au sein d’organisations internationales spécialisées, notamment devient présidente d’Alzheimer’s Disease International. Chose remarquable, elle s’investit dans ces institutions comme si chaque réunion était une mission personnelle de sauvetage.

    Vie personnelle : entre amour et perte

    La vie privée de Yasmin Aga Khan mêle éclats de bonheur, mais aussi épreuves douloureuses. En 1985, elle épouse Basil Embiricos, un héritier grec, avec qui elle a un fils, Andrew Ali Aga Khan Embiricos. Malheureusement, le mariage ne dure pas : ils divorcent deux ans plus tard. Puis, Yasmin se remarie en 1989 avec Christopher Michael Jeffries, un promoteur immobilier, mais ce second mariage finit aussi en divorce en 1993.

    La plus grande tragédie frappe en 2011 lorsque son fils Andrew meurt à seulement 25 ans. Andrew était lui aussi engagé dans la recherche contre Alzheimer. Perdre son enfant renforce encore la détermination de Yasmin à lutter contre cette maladie.

    Une reconnaissance mondiale pour son combat

    Le dévouement de Yasmin Aga Khan ne passe pas inaperçu. En 2019, elle reçoit le prestigieux Alzheimer’s Association Lifetime Achievement Award, reconnaissance ultime pour un combat lancé il y a quatre décennies. En 2022, la France l’honore d’un grade de Chevalier de la Légion d’Honneur, preuve que son influence dépasse largement les frontières anglo-saxonnes.

    Ce que Yasmin Aga Khan nous apprend vraiment

    Ce que Yasmin Aga Khan nous apprend vraiment

    Au-delà des titres et des reconnaissances, Yasmin raconte une histoire d’humanité et de résilience. Elle vit sa vie comme une bataille, un combat contre l’oubli, la maladie, mais aussi contre l’indifférence. Sa proximité avec sa mère Rita Hayworth donne un visage humain à une maladie souvent cachée dans l’ombre. On peut s’interroger :

    • Quelles leçons tirer de son engagement pour les familles touchées par Alzheimer ?
    • Comment pouvons-nous, à notre échelle, soutenir la recherche ou sensibiliser autour de cette maladie ?
    • N’est-il pas inspirant de voir une femme, une “princesse”, consacrer sa vie à une cause si humble et universelle ?
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    Un héritage vivant

    Yasmin Aga Khan est à la croisée des mondes. Fille d’une étoile hollywoodienne et d’un prince, elle aurait pu choisir la voie du luxe et du silence. Au lieu de cela, elle a créé un pont entre la célébrité et la simplicité du combat quotidien. Ses galas annuels continuent de rassembler des fonds essentiels pour la recherche. Sa voix reste une des plus puissantes dans le monde francophone et anglophone.

    Chaque année, autour de septembre 2024, le Rita Hayworth Gala réunit philanthropes, chercheurs, et sympathisants à Chicago pour faire avancer la cause. Yasmin, active et engagée, est là. Toujours présente. Toujours fidèle à la mémoire de sa mère.

    En conclusion : pourquoi s’intéresser à Yasmin Aga Khan ?

    Parce qu’elle nous rappelle que la noblesse véritable ne se mesure pas seulement en titres ou en ascendance. Elle se révèle dans la capacité à transformer une douleur personnelle en une source d’espoir pour des millions de personnes. Yasmin Aga Khan est un modèle contemporain. Une princesse à la cour du cœur.

    “Je n’ai aucun regret d’avoir mis ma carrière de chanteuse de côté. Prendre soin de ma mère valait bien plus.” – Yasmin Aga Khan

    Alors, lorsque vous entendez parler de Yasmin Aga Khan, ne pensez pas seulement à la fille de Rita Hayworth ou à une aristocrate. Pensez à une femme qui a fait d’une douleur intime une mission universelle. À une combattante qui porte haut la flamme de l’espoir face à une maladie qui efface les souvenirs.


    Qui est Yasmin Aga Khan et quelle est sa filiation ?

    Yasmin Aga Khan est une philanthrope née en Suisse en 1949. Elle est la fille de l’actrice américaine Rita Hayworth et de Prince Aly Khan, ancien représentant du Pakistan aux Nations Unies.

    Comment Yasmin Aga Khan a-t-elle vécu sa relation avec sa mère Rita Hayworth ?

    Yasmin décrit une relation proche et aimante avec sa mère. Elles partageaient de nombreux moments ensemble, notamment au bord de la piscine. Hayworth était stricte mais très attentionnée.

    Quel rôle Yasmin Aga Khan a-t-elle joué dans les dernières années de vie de sa mère ?

    Elle a été la principale gardienne de sa mère pendant six ans. Yasmin a pris en charge Rita après le diagnostic d’Alzheimer en 1981, devenant sa conservatrice et la déplaçant à New York pour être près d’elle.

    Quelle influence le décès de son père a-t-il eu sur Yasmin Aga Khan ?

    Son père, Prince Aly Khan, est mort dans un accident alors qu’elle avait 10 ans. Sa mort fut un choc profond, marquant aussi le début des symptômes de la maladie d’Alzheimer chez sa mère.

    Quelles étaient les aspirations éducatives et professionnelles de Yasmin Aga Khan ?

    Yasmin étudiait le chant classique et souhaitait devenir musicienne. Cependant, elle abandonna cette carrière pour s’occuper de sa mère malade, une décision qu’elle estime juste et sans regrets.

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    Margaret Delamere

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