{"id":900,"date":"2019-01-22T22:21:15","date_gmt":"2019-01-22T21:21:15","guid":{"rendered":"http:\/\/caligari.fr\/?p=900"},"modified":"2019-01-22T22:21:16","modified_gmt":"2019-01-22T21:21:16","slug":"en-eaux-troubles-2018-de-jon-turteltaub","status":"publish","type":"post","link":"http:\/\/caligari.fr\/2019\/01\/22\/en-eaux-troubles-2018-de-jon-turteltaub\/","title":{"rendered":"En eaux troubles (2018) de Jon Turteltaub"},"content":{"rendered":"

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C’est bien connu, si vous allez trop profond dans l’oc\u00e9an, vous allez ramener un m\u00e9galodon avec vous. Du coup on se demande vraiment pourquoi\u00a0Jason Statham et toutes ces autres personnes beaucoup trop belles pour \u00eatre oc\u00e9anologues sont surpris comme cela. Toujours est-il qu’une fois le m\u00e9galodon en libert\u00e9, et m\u00eame dans des eaux territoriales, il va falloir s’en d\u00e9barrasser. Pour cela, une seule solution : y aller \u00e0 quatre, et si possible \u00e0 mains nues.<\/p>\n

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Bon d’accord je caricature un (tout petit) peu, mais en gros The Meg<\/em> n’est pas tr\u00e8s diff\u00e9rent de la cargaison sans fin de films de requins qui pullulent dans les eaux profondes du cin\u00e9ma d’horreur. Et promis, j’arr\u00eate ici la m\u00e9taphore aquatique. Au moins ce film a le m\u00e9rite de ne pas chercher \u00e0 jouer les faux nanars, du type Sharknado<\/em>, et essaye de nous donner \u00e0 voir une vraie bonne grosse s\u00e9rie B des familles, avec des dialogues \u00e0 la con et des situations improbables. Pourquoi je dis qu’il essaye, d’ailleurs ? Il y arrive m\u00eame carr\u00e9ment.<\/p>\n

Mais bon, dans la mesure o\u00f9 on n’est pas en Iran, on ne va pas non plus se voiler la face trop longtemps : The Meg<\/em> est tout de m\u00eame assez m\u00e9diocre. Il multiplie les clich\u00e9s sans fin, aligne des acteurs relativement dou\u00e9s mais perdus dans des personnages st\u00e9r\u00e9otyp\u00e9s au possible, cumule les actes de bravoure et d’h\u00e9ro\u00efsme au kilom\u00e8tre pour mieux faire r\u00e9sonner les cuivres, et ne sort (presque) jamais des sentiers battus. En m\u00eame temps, comment le lui reprocher ? Le film veut tellement coller \u00e0 son genre que prendre des libert\u00e9s aurait \u00e9t\u00e9 contre-productif.<\/p>\n

J’ai tout de m\u00eame envie de lui d\u00e9cerner un tr\u00e8s bon point pour l’\u00e9pisode de la plage, dans laquelle il prend des allures d\u00e9complex\u00e9e de Jaws<\/em> et offre \u00e0 voir quelques plans et quelques mises en sc\u00e8ne r\u00e9ellement bien ficel\u00e9s et bien tourn\u00e9s. Non pas que la r\u00e9alisation soit catastrophique, elle est m\u00eame tout \u00e0 fait honn\u00eate et sait m\u00e9nager ses effets, mais elle prend quelques petites allures virtuoses \u00e0 ce moment pr\u00e9cis et c’est tout \u00e0 fait honorable. Pour le reste, le film est \u00e0 r\u00e9server aux amoureux du genre, qui en ont d\u00e9j\u00e0 150 \u00e0 regarder avant.<\/p>\n

Sur ce, je vous laisse.<\/p>\n","protected":false},"excerpt":{"rendered":"

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