{"id":863,"date":"2018-06-15T18:07:27","date_gmt":"2018-06-15T16:07:27","guid":{"rendered":"http:\/\/caligari.fr\/?p=863"},"modified":"2018-06-15T18:07:27","modified_gmt":"2018-06-15T16:07:27","slug":"the-cloverfield-paradox-2018-de-julius-onah","status":"publish","type":"post","link":"http:\/\/caligari.fr\/2018\/06\/15\/the-cloverfield-paradox-2018-de-julius-onah\/","title":{"rendered":"The Cloverfield Paradox (2018) de Julius Onah"},"content":{"rendered":"

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Envoy\u00e9s dans l’espace pour tester un bidule-truc-chouette cens\u00e9 fournir de l’\u00e9nergie illimit\u00e9e \u00e0 une plan\u00e8te bleue au bord de l’extinction des feux, une \u00e9quipe d’astronautes se retrouvent coinc\u00e9s dans une dimension parall\u00e8le \u00e0 la leur et particuli\u00e8rement retorse au demeurant. Malgr\u00e9 les efforts du destin pour les bousiller les uns apr\u00e8s les autres, nos h\u00e9ros vont tout faire pour rejoindre leur univers, ignorant que d’\u00e9tranges catastrophes mettent la Terre \u00e0 feu et \u00e0 sang.<\/p>\n

J’aime \u00e9norm\u00e9ment Cloverfied<\/a> et j’avais ador\u00e9 10 Cloverfield Lane<\/em><\/a>, j’avais donc h\u00e2te de voir le troisi\u00e8me volet de la s\u00e9rie Cloverfield<\/em>. Une s\u00e9rie qui a tout de m\u00eame le courage de se composer de trois films qui n’ont, dans le fond, pas grand-chose \u00e0 voir les uns avec les autres : found-footage pour le premier, huis-clos post-apocalyptique pour le second et science-fiction pur jus pour le troisi\u00e8me… Les trois films pourraient parfaitement \u00eatre ind\u00e9pendants les uns des autres, si ce n’est les m\u00e9chants monstres que l’on retrouve dans chacun.<\/p>\n

Et c’est un peu l\u00e0 justement que le b\u00e2t blesse pour ce qui concerne The Cloverfield Paradox<\/em>. Alors que les trois quarts du film se situent dans l’espace et nous racontent une histoire d\u00e9jant\u00e9e de dimensions parall\u00e8les, avec son \u00e9quipage classique d’astronautes-fonction pour bien remplir toutes les cases du film de SF r\u00e9glementaire, il reste un petit quart consacr\u00e9 \u00e0 ce qu’il se passe sur Terre. Le feu, la destruction et tout le tralala. OK. Mais en fait, on ne voit pas trop l’int\u00e9r\u00eat de ces sc\u00e8nes. Et la conclusion du film, cens\u00e9e faire le lien, n’y change rien.<\/p>\n

Autant la fin de 10 Cloverfield Lane <\/em>\u00e9tait inattendue, parce que l’on n’avait pas encore saisi que la similarit\u00e9 des titres n’est pas une co\u00efncidence et qu’il s’inscrivait dans l’univers de Cloverfield<\/em>, autant The Cloverfield Paradox<\/em> donne l’impression d’un sc\u00e9nario recycl\u00e9 pour coller \u00e0 la franchise. Un peu comme ces jeux vid\u00e9os 8 bits lambda o\u00f9 les programmeurs se contentaient de changer trois sprites pour en faire une adaptation de Robocop<\/em> ou Predator<\/em>. The Cloverfield Paradox<\/em> aurait pu se suffire \u00e0 lui-m\u00eame, s’appeler The Paradox<\/em> et basta. Il aurait gagn\u00e9 en coh\u00e9rence.<\/p>\n

\u00c0 part cela, le film se d\u00e9fend, en particulier gr\u00e2ce aux p\u00e9rip\u00e9ties qu’il met en sc\u00e8ne \u00e0 l’occasion de son argument de d\u00e9part. En-dehors des histoires de r\u00e9alit\u00e9 parall\u00e8le, il ne brille toutefois pas par son originalit\u00e9. La r\u00e9alisation ne manque pas d’inspiration, mais ses personnages comme ses dialogues rappellent les films de SF tels qu’on se les repr\u00e9sente depuis Alien. Rien de mauvais, mais rien de profond\u00e9ment original non plus. Et si c’est sympa de regarder des films qui suivent les canons d’un genre qu’on aime, on peut attendre de temps en temps un petit peu plus de cr\u00e9ativit\u00e9. Certainement pas un mauvais film, les amoureux de la SF appr\u00e9cieront sans doute, mais je ne peux m’emp\u00eacher de rester quelque peu sur ma faim. \u00c7a tombe bien : je suis au r\u00e9gime.<\/p>\n

Sur ce, je vous laisse.<\/p>\n","protected":false},"excerpt":{"rendered":"

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