Audience Radio Avril 2024 : Que disent les chiffres ?
En avril 2024, l’audience radio en France recule légèrement, mais certaines stations continuent de briller. La radio totalise 38,21 millions d’auditeurs cumulés par semaine (13 ans et plus), en baisse de 500 000 par rapport au début de l’année.
France Inter toujours leader, mais en léger recul
France Inter reste la radio la plus écoutée, avec 38,4 millions d’auditeurs actifs et une audience cumulée de 12,2 %, même si elle perd 116 000 auditeurs sur un an. Elle affiche un temps d’écoute moyen de 33 minutes 44 secondes.
Ce recul s’explique en partie par des conflits internes récents, notamment la suspension polémique de l’humoriste Guillaume Meurice et les grèves qui ont suivi. Mais la station conserve une place clé et un fort capital sympathie auprès des auditeurs.
RTL et RMC : La bataille des poids lourds
- RTL occupe la deuxième place avec 17,2 millions d’auditeurs actifs, mais elle subit une perte de 243 000 auditeurs sur un an. Son temps d’écoute moyen est le plus long du top 5 (53 min 24 s).
- RMC, habituée des débats sportifs et politiques, compte 25,9 millions d’auditeurs actifs, avec un temps moyen à 35 min 31 s. Pourtant, son audience est en baisse, avec 0,3 point de part d’audience perdu récemment.
Les radios musicales face à la difficulté
Les radios musicales comme NRJ et Nostalgie continuent d’attirer beaucoup de monde, mais subissent une légère baisse globale. Nostalgie impressionne avec ses 8,5 millions d’auditeurs actifs et un temps d’écoute d’1h09 en moyenne, la plus longue du top 10.
- NRJ
- La perte globale des radios musicales est de 122 000 auditeurs sur un an.
Europe 1 : la belle remontée
Europe 1 progresse de 396 000 auditeurs pour atteindre 2,36 millions quotidiens, portée par des personnalités comme Pascal Praud et Cyril Hanouna. Sa part d’audience grimpe à 3,9 %.
Les audiences régionales et spécialisées
Les stations outre-mer et locales montrent des écoutes respectables. Par exemple :
- Réunion la 1ère attire près de 800 000 auditeurs, avec un temps moyen faible (9 min 06 s).
- Les stations “ici” comme ici Nord et ici Provence affichent des écoutes satisfaisantes.
- Les déclinaisons thématiques de stations comme Fip (Groove, Jazz, Hip-Hop) et Nostalgie attirent des niches passionnées.
La durée d’écoute et ses enjeux
Le média radio reste solide avec une durée d’écoute moyenne autour de 2h45 par jour. Ce chiffre est stable par rapport à la vague précédente et progresse de 7 minutes sur un an.
Certaines stations se distinguent par un temps d’écoute exceptionnel :
Station | Durée d’écoute moyenne |
---|---|
Nostalgie | 1h09min12s |
Chérie FM | 1h17min59s |
RTL2 | 1h16min56s |
Fip | 1h02min41s |
Part d’audience (PdA) : Qui truste le gâteau ?
- France Inter
- RTL
- NRJ
- Nostalgie
- RMC
Indés Radios creusent leur sillon
Le collectif des Indés Radios, qui regroupe plus de 130 stations, enregistre une belle progression avec 11,9 % de PdA, en hausse de 1 point sur une vague.
L’impact de l’actualité politique sur les audiences
Contrairement à ce qu’on pourrait penser, la forte actualité politique (Élections européennes, dissolution de l’Assemblée nationale, législatives anticipées) n’a pas dopé les radios généralistes. Elles restent stables, voire en léger recul, témoignant peut-être d’une fatigue du public face aux nouvelles politiques.
Points clés à retenir
- Audience radio cumulée avril-juin 2024 : 38,21 millions, en baisse de 500 000 depuis janvier.
- France Inter demeure leader mais recule; 12,2 % d’audience cumulée, PdA 13,6 %.
- RTL reste second malgré une perte d’auditeurs, avec un temps d’écoute record de plus de 53 minutes.
- NRJ et Nostalgie tiennent bon dans les musicales, avec une durée d’écoute moyenne parmi les plus élevées.
- Europe 1 s’impose comme le fort du moment avec une belle croissance de son audience.
- La durée d’écoute quotidienne moyenne est constante, autour de 2h45, un indicateur de fidélité stable.
- Les Indés Radios progressent significativement dans le paysage radiophonique.
- L’actualité politique ne stimule pas la fréquentation des radios généralistes, au contraire.
Audience Radio Avril 2024 : Décryptage d’un média en pleine mutation
Quelle est l’audience radio en avril 2024 en France ? Eh bien, malgré un léger recul, la radio reste un média puissant avec 38,21 millions d’auditeurs hebdomadaires, soit 68,1 % de la population de 13 ans et plus, écoutant en moyenne 2h45 par jour. France Inter conserve son trône, suivi de RTL et NRJ, tandis que Nostalgie franchit un cap en s’imposant à la quatrième place. Voilà un portrait passionnant de la sphère radiophonique française, même si le nombre global de fans déconnectés augmente un peu. Mais pourquoi ce contraste et que nous réserve vraiment cette vague d’audience ? Plongeons ensemble dans les chiffres et les tendances d’avril à juin 2024.
La radio en avril 2024 : un média solide malgré quelques soubresauts
Avec 38,21 millions d’auditeurs en semaine, la radio touche plus de la moitié des Français âgés de 13 ans et plus. Pourtant, cela représente une perte d’environ 500 000 auditeurs par rapport aux trois premiers mois de 2024, et un million sur un an. On pourrait presque entendre les postes FM soupirer en coulisses. Le temps d’écoute, lui, ne bouge pas (2h45 par auditeur), mais progresse légèrement sur un an (+7 minutes). Ce qui signifie que ceux qui restent sont fidèles et même un peu plus accros.
Mais pourquoi cette érosion? La raison majeure : un contexte d’actualité moins intense qu’auparavant. Les grands événements politiques qui auraient pu stimuler l’écoute, comme les Européennes ou la dissolution de l’Assemblée nationale, n’ont pas joué en faveur d’une hausse soudaine. La radio, parfois, est un miroir de l’actualité, mais en cette période, elle reflète aussi une certaine fatigue générale.
France Inter, la radio numéro un qui maintient sa couronne… mais pour combien de temps ?
- Auditeurs actifs : 38,4 millions
- Durée totale d’écoute : 21,6 millions d’heures
- Durée moyenne d’écoute : environ 34 minutes
- Part d’audience (PdA) : 13,6 %, en légère baisse sur un an
France Inter garde sa place de leader avec son impressionnante base d’auditeurs. Une performance remarquable quand on sait qu’elle perd 116 000 fidèles en un an. Ces chiffres peuvent faire peur, mais il faut relativiser : cette station reste LE repère pour de nombreux Français, selon Adèle Van Reeth, sa directrice. Le succès de France Inter repose sur une programmation riche, mêlant culture, information et humour renforcé par une présence forte malgré quelques turbulences (grèves, controverses autour du licenciement de Guillaume Meurice). L’attention de ses auditeurs se maintient sur une durée honorable, même si la concurrence s’intensifie.
Quand RTL et NRJ cherchent à redresser la barre
RTL reste en seconde position avec 17,2 millions d’auditeurs actifs, mais subit la perte de 243 000 auditeurs sur un an, et sa part d’audience tombe à 11,3 %. L’écoute moyenne est la plus longue du top 10 (53 minutes), ce qui signifie que ses fidèles restent très engagés. On pourrait dire que c’est un « club privé » à l’écoute prolongée, mais plus difficile de recruter de nouveaux membres.
NRJ, en troisième ou quatrième place selon les critères, montre une dynamique plus encourageante. Sa part d’audience s’élève à 6,4 % en progression (+0,4 point). Malgré le départ de Cauet, son attractivité musicale continue de séduire les jeunes auditeurs, qui sont toujours friands d’un bon tube et d’une animation rythmée.
Nostalgie, la surprise de cette vague
Un coup de chapeau à Nostalgie, qui remonte à la quatrième place avec une PdA de 5,9 % et une augmentation remarquable (+0,5 point). Avec 8,5 millions d’auditeurs actifs qui passent en moyenne plus d’une heure sur la station, Nostalgie séduit par son format orienté vers les souvenirs et le rétro. Sa montée s’explique en partie par la diversification de ses déclinaisons (New Wave, Funk, Dance Party 90), captant aussi bien les nostalgiques que les curieux.
L’évolution des autres stations : Europe 1 et les indépendants jouent leur carte
Europe 1 connaît une progression notable : 3,9 % de PdA avec près de 2,36 millions d’auditeurs quotidiens, en hausse grâce notamment à des recrues comme Cyril Hanouna et Pascal Praud qui attirent des publics renouvelés. Loin d’être dépassée, cette station prouve que le contenu exceptionnel attire toujours. Les Indés Radios, regroupe 130 stations, affichent une belle santé avec 11,9 % de PdA, en hausse annuelle de +0,7 point, confirmant l’intérêt pour des offres locales et spécialisées.
Derrière les géants, des stations comme France Culture (près de 1,93 million d’auditeurs, PdA 3,1 %) progressent. Elles attirent un public plus exigeant sur un contenu culturel, tandis que radio spécialisée comme Radio FG, FIP (6 millions d’heures, durée moyenne supérieure à 1h), ou Radio Orient dessinent une pluralité d’offres pour des publics diversifiés.
Le top 10 en chiffres : un équilibre subtil entre fidélité et renouvellement
Radio | Auditeurs actifs | Durée totale d’écoute (heures) | Durée moyenne d’écoute | Part d’audience |
---|---|---|---|---|
France Inter | 38 399 979 | 21 588 004 | 33min 44s | 13,6 % |
RMC | 25 946 727 | 15 359 632 | 35min 31s | 5,5 % (en baisse) |
Franceinfo | 20 143 446 | 10 043 702 | 29min 55s | 4,3 % (en recul) |
RTL | 17 232 324 | 15 334 610 | 53min 24s | 11,3 % |
Europe 1 | 11 825 796 | 7 914 883 | 40min 09s | 3,9 % (forte hausse) |
NRJ | 11 262 253 | 9 238 389 | 49min 13s | 6,4 % |
Nostalgie | 8 482 499 | 9 782 896 | 1h 09min 12s | 5,9 % |
France Culture | 6 791 268 | 3 363 979 | 29min 43s | 3,1 % |
Fip | 5 761 075 | 6 018 582 | 1h 02min 41s | – |
Radio Orient | 5 586 858 | 1 442 444 | 15min 29s | – |
La mosaïque des petites et grandes stations régionales et spécialisées
Qui a dit que la radio française ne vivait que dans les grandes métropoles ? Les stations Outre-Mer et régionales tiennent bien leur place. Par exemple, Réunion la 1ère réunit près de 800 000 auditeurs, mais ceux-ci écoutent en moyenne moins de 10 minutes — le temps d’un café au déjeuner peut-être ? En Guyane, en revanche, la durée moyenne d’écoute atteint près de 42 minutes, signe d’attachement et de contexte local fort.
Côté métropole, la famille ici séduit aussi bien à Nord (506 000 auditeurs, presque une heure d’écoute) qu’en Provence et Paris Ile-de-France. Ces stations incarnent la proximité, la variété locale et le lien social, souvent absents des grandes antennes nationales.
Formats et genres : une diversification bienvenue
La radio ne se contente plus de ses formules classiques. L’éclatement des déclinaisons est saisissant :
- Nostalgie propose des sous-chaines dédiées aux New Wave, Funk, Dance Party années 90, attirant diverses tribus d’auditeurs nostalgiques ou dansants.
- FIP, avec ses multiples sous-genres (groove, rock, jazz, reggae, électro, hip-hop), satisfait les amateurs de musique éclectique, souvent pour des durées d’écoute longues (plus d’une heure).
- Rire et Chansons multiplie aussi les options pour les fans de comédie, avec des canulars, sketchs et comedy club à la carte.
- Radio FG affine ses offres pour les amoureux des musiques électroniques et dansantes avec plusieurs variantes.
Cette strate de personnalisation et de segmentations montre que la radio sait aussi s’adapter aux nouveaux comportements de consommation, face aux offres numériques.
Réflexion finale : que retenir de cette audience radio d’avril 2024 ?
Le paysage de la radio en France évolue, parfois en douceur, parfois avec des soupirs. La radio demeure un vecteur puissant d’information, de culture et de divertissement avec une audience globale conséquente. Les fidèles de France Inter ou RTL oscillent mais restent nombreux, tandis que les stations musicales cherchent leur public dans un marché où les offres se multiplient. Nostalgie cartonne, Europe 1 remonte en régime, et les petites radios régionales continuent de démontrer leur utilité sociale.
La vraie question est donc : dans un univers numérique saturé, comment la radio peut-elle continuer à capter et renouveler son public ? Est-ce par la diversité des formats, la proximité locale, ou une programmation toujours plus innovante ? Nul doute que l’évolution de ce média séculaire fera encore parler d’elle dans les mois à venir.
Alors, êtes-vous plutôt auditeur d’une grande station ou adepte d’un petit trésor local ? Quelle radio vous accompagne dans vos trajets ou vos pauses café ? La réponse à cette question reste aussi variée que le paysage radiophonique lui-même.
France Inter domine avec 38,4 millions d’auditeurs actifs et une durée d’écoute moyenne de 33 minutes 44 secondes.
L’audience cumulée atteint 38,2 millions d’auditeurs, en baisse de 500 000 par rapport à la vague précédente et en recul d’un million sur un an.
France Inter (13,6 %), RTL (11,3 %), NRJ (6,4 %) et Nostalgie (5,9 %) forment le top 4 en part d’audience. RMC suit à 5,5 %.
La durée moyenne d’écoute pour Nostalgie est d’1 heure 9 minutes et 12 secondes, la plus élevée parmi les grandes stations.
Réunion la 1ère compte 791 494 auditeurs avec une écoute moyenne de 9 minutes 6 secondes. Les autres stations varient entre 146 000 et 386 000 auditeurs.
Les généralistes comme France Inter et RTL ont le plus d’auditeurs. Les stations spécialisées, comme Fip et Rire et Chansons, attirent aussi de larges publics avec plusieurs sous-chaînes.