Qui est Olivier Rolin pour Jane Birkin ?
Olivier Rolin est le dernier compagnon de Jane Birkin, leur rencontre marquante a eu lieu en 1995 lors d’un voyage humanitaire à Sarajevo, en pleine guerre de Bosnie-Herzégovine. Cette anecdote, racontée avec émotion à ses obsèques, révèle une histoire peu ordinaire mêlant amour et engagement.
La rencontre dans un « tank » ou presque
Quelques mois avant leur départ, ils se croisent au bar du Lutetia, à Paris. Rolin pense alors qu’elle est une star un peu « futile », mais Birkin prouve vite son sérieux. « Jane disait qu’on s’était connus dans un tank, c’était vrai… enfin presque. C’était un transport blindé sur un chemin à Sarajevo » se souvient-il avec un sourire malicieux.
Le contexte militaire et humanitaire de la Bosnie-Herzégovine ajoute un charme inattendu à leur idylle. La ville était assiégée, bombardée, un décor peu commun pour le début d’une romance.
Portrait d’Olivier Rolin, alias « Tiger »
- Écrivain de 76 ans, ancien militant de la Gauche prolétarienne.
- Auteur de Tigre de papier, roman publié en 2002, qui vaut à Jane Birkin de lui donner le surnom “Tiger”.
- Un homme discret, mais passionné, décrit par Jane comme « un chic type » capable de traverser la planète pour l’aider.
Un surnom affectueux et évocateur, qui trahit un respect mutuel et une complicité profonde.
Leur histoire entre Paris et la Bretagne
Ils partagent leur temps entre Paris et la Bretagne, où ils vivent une relation paisible et discrète. Jane évoquait rarement leur lien, mais confiait à « Elle » en 2008 que malgré leur séparation, Olivier restait un homme très cher.
« On s’est donné rendez-vous dans vingt ans, lorsqu’on sera bien décrépits, qu’il aura fait le tour des filles qui l’intéressent, et moi le tour des cerveaux masculins à explorer. » – Jane Birkin
Un hommage vibrant aux obsèques de Jane Birkin
Lors des obsèques célébrées le 24 juillet à l’église Saint-Roch, Olivier Rolin a lu un hommage poignant. Il a salué la « bonté inaltérable » et le courage de Jane, y compris face à la maladie.
Il se souvient d’elle calme et impassible, même au cœur d’une ville en guerre, une force naturelle. Loin des paillettes, il préfère rappeler ses valeurs profondes.
Anecdotes et souvenirs tendres
Parmi les moments partagés, Rolin raconte un épisode au Yémen, en 1996, où Jane s’est déshabillée sans faire exprès devant une grande fenêtre — un incident amusant dans un pays peu habitué à tant de « dessous chics ».
Ces petites touches humaines renforcent l’image d’une femme généreuse, combative, fascinante.
Un lien au-delà de la mort
Jane Birkin, célèbre pour ses relations avec Serge Gainsbourg et Jacques Doillon, avait trouvé en Olivier Rolin un amour durable. Même après leur séparation, leur lien est resté fort, témoignant d’un respect et d’une affection sincères.
À l’image de leur dernière rencontre dans un contexte marqué par la guerre, leur histoire est à la fois touchante et hors du commun.
Points clés à retenir :
- Olivier Rolin est le dernier compagnon de Jane Birkin rencontré en 1995 en Bosnie.
- Ils se sont liés lors d’un voyage humanitaire dans une ville assiégée, un contexte peu banal pour une rencontre amoureuse.
- Rolin, ancien militant et écrivain, est surnommé « Tiger » par Jane Birkin.
- Malgré leur discrétion, leur complicité était forte, marquée par respect et admiration.
- Lors des obsèques de Jane Birkin, Olivier Rolin lui a rendu un hommage touchant, soulignant son courage et sa bonté.
Olivier Rolin et Jane Birkin : une histoire d’amour inattendue et pleine de courage
Qui était le dernier compagnon de Jane Birkin ? Sans surprise, il s’agit d’Olivier Rolin, écrivain français et journaliste, qui partageait une relation aussi discrète que profonde avec elle, née d’une rencontre hors du commun en pleine guerre à Sarajevo. Ce couple inattendu a captivé l’attention lors des obsèques émouvantes de Jane Birkin, le 24 juillet 2023, en l’église Saint-Roch à Paris. Plongeons ensemble dans cette histoire fascinante, mêlant amour, courage et deux personnalités venues d’univers presque opposés.
Une rencontre dans l’ombre des combats
Pas dans un café parisien cosy ni sous les feux d’une scène, mais sur un terrain marqué par la guerre, c’est là que Jane Birkin et Olivier Rolin se sont croisés. En 1995, lors d’un voyage humanitaire à Sarajevo, en pleine crise bosniaque, ils partagent un moment peu ordinaire. Jane avait la réputation d’être une star légère aux yeux de Rolin, qui l’avait repérée au bar du Lutetia avant le départ. Pourtant, il se trompait.
« Jane disait qu’on s’était connu dans un tank », rappelle l’écrivain avec un brin d’humour, même si ce n’était en fait qu’un transport blindé sur une route dangereuse à Sarajevo. Elle n’était ni frivole ni craintive. « Le calme avec lequel elle affrontait une ville en guerre, comme si elle avait toujours vécu avec le danger », confie-t-il, émerveillé. Cette image d’une Jane Birkin affrontant la guerre avec une sérénité presque désarmante a marqué ses souvenirs plus que tout.
Olivier Rolin : plus qu’un compagnon, un homme de lettres au passé tumultueux
Ce qui fait la particularité de ce couple est aussi la personnalité d’Olivier Rolin. Ce grand écrivain de 76 ans, un poil rebelle, a traversé bien des périodes houleuses. Renvoyé de Normale Sup, il fut un militant actif de la Gauche prolétarienne, participant jusqu’à la dissolution en 1973. Dans son roman “Tigre en papier” publié en 2002, il relate cette époque militante et tumultueuse.
Jane Birkin lui donnait un petit surnom affectueux, « Tiger », un clin d’œil clair à son roman et au tempérament de Tigre en papier. À travers cette appellation, elle exprimait toute sa complicité avec cet homme charismatique, capable de traverser le globe s’il le fallait pour elle, comme elle le confiait dans le magazine Elle en 2008 : « C’est un chic type. Je pense qu’il traverserait la planète pour me venir en aide si j’étais en difficulté, même aujourd’hui. »
Un hommage vibrant lors des obsèques de Jane Birkin
Le 24 juillet 2023, face aux filles de Jane – Charlotte Gainsbourg et Lou Doillon – ainsi qu’à ses petits-enfants et de nombreuses personnalités, Olivier Rolin a pris la parole pour rendre un hommage sensible et sincère. Ce n’était pas un moment de face-à-face larmoyant où l’on sort les anecdotes légères, mais un instant solennel où il partageait une admiration profonde.
« Ce ne sont pas des anecdotes que je veux égrainer aujourd’hui. Son absence va nous appauvrir », déclare-t-il. Puis, évoquant la relation qu’ils partageaient, il précise : « Au-delà de l’immense affection qui avait doucement, pas toujours doucement, succédé aux amours anciennes, un sentiment d’admiration. »
Rolin souligne deux valeurs cardinaux incarnées par Jane Birkin : le courage et la bonté. Pour lui, ces qualités étaient indissociables, une combinaison rare qu’elle possédait en abondance. « Même les gens de loin la sentaient en elle. »
Entre solidarité et tendresse : un couple aux univers opposés
Le contraste entre leurs parcours est frappant. Olivier Rolin revient sur cette dualité lors de son discours : ils venaient « d’histoires complètement différentes, presque opposées ». Lui, homme de lettres et d’engagement politique, elle, icône de la chanson et du cinéma avec cette aura de star internationale parfois mal comprise.
Pourtant, ils ont su trouver un terrain d’entente solide, fondé sur des valeurs communes et un respect mutuel. C’est aussi ce qui rend leur lien si fascinant : un écrivain et une chanteuse qui se reconnectent dans un contexte dramatique pour créer une histoire d’amour durable. Ils partageaient leur temps entre Paris et la Bretagne, lieu de paix loin des tumulte du monde.
Une complicité à travers les anecdotes
Si l’émotion domine, Olivier Rolin parvient tout de même à glisser quelques souvenirs drôles, notamment ce voyage au Yémen en 1996, où Jane Birkin, involontairement, se déshabille devant une grande fenêtre dans un pays peu enclin aux dessous chics. Ce trait d’humour au milieu de récits souvent graves met en lumière la spontanéité et la simplicité de Jane, malgré sa célébrité.
Cette anecdote illustre bien les nuances de leur relation, discrète mais pleine d’instants partagés. Jane elle-même parlait d’un accord tacite : « On s’est donné rendez-vous dans vingt ans, lorsqu’on sera bien décrépits, qu’il aura fait le tour des filles qui l’intéressent, et moi le tour des cerveaux masculins à explorer. Ce sera assez chouette d’avoir des souvenirs ensemble, je pense. »
Un passé amoureux riche, une relation singulière
Jane Birkin avait eu plusieurs compagnons célèbres avant Olivier Rolin. Le plus iconique reste Serge Gainsbourg, père de Charlotte Gainsbourg. Elle fut aussi en couple avec Jacques Doillon, père de Lou Doillon, et John Barry, compositeur et père de sa fille aînée Kate Barry.
Mais c’est avec Olivier Rolin qu’elle a vécu ses dernières années, un amour discret. Ironie du sort, c’est dans cette même église Saint-Roch qu’elle a ensuite fait ses adieux à sa fille Kate Barry. Comme Kate, Jane Birkin repose aujourd’hui au cimetière du Montparnasse.
Pourquoi retenir cette relation dans l’histoire de Jane Birkin ?
Parce qu’elle incarne une facette peu connue de l’icône franco-britannique. Une femme capable d’être à la fois star et militante, romantique et engagée, vulnérable mais pleine de courage. Aux côtés d’Olivier Rolin, elle a vécu des expériences fortes dans des endroits où la plupart d’entre nous n’oseraient pas s’aventurer.
Leurs souvenirs, bien que peu exposés, révèlent une complicité rare et une tendresse durable. Souvenons-nous qu’enveloppée dans une guerre, une ville en déconfiture, Jane Birkin gardait cette attitude tranquille et déterminée que seuls les véritables combattants pour la paix possèdent.
À méditer : l’amour naît souvent là où on l’attend le moins
Plus qu’une star à paillettes, plus qu’un écrivain adulé, chacun avait un passé, des cicatrices, des combats. Leur histoire rappelle que l’amour peut survenir dans des contextes extrêmes, au cœur de l’incertitude, unissant des personnes aux parcours radicalement différents. Peut-être est-ce là la véritable magie de cette relation.
Est-ce que leur rencontre dans une Sarajevo assiégée a donné un sens nouveau à leur vie ? Probablement. Le courage dont ils ont tous deux fait preuve, que ce soit sur le front humanitaire ou dans la lutte personnelle, aura été le ciment indestructible de leur union.
En conclusion
Olivier Rolin et Jane Birkin nous laissent un exemple de complicité rare, née d’une rencontre improbable au milieu des conflits. Un hommage vibrant, porté par Rolin lors des obsèques, souligne la force de leur lien – mêlant admiration, tendresse et respect profond.
Au-delà de la célébrité et du tumulte, c’est une histoire d’humains affrontant le danger et la vie avec courage et générosité.
Alors, la prochaine fois que l’on évoquera Jane Birkin, souvenons-nous de ce « Tiger » un peu rebelle et de cette aventure partagée, longue d’une vie, commencée dans les terres déchirées de Bosnie.
Q1 : Comment Olivier Rolin et Jane Birkin se sont-ils rencontrés ?
Ils se sont rencontrés en 1995 lors d’un voyage humanitaire à Sarajevo. Olivier Rolin se rappelle leur première rencontre dans un transport blindé, sur un chemin à Sarajevo. Leur relation a débuté là, dans un contexte de guerre.
Q2 : Pourquoi Jane Birkin appelait-elle Olivier Rolin « Tiger » ?
Jane Birkin avait donné ce surnom à Olivier, sans doute en référence à son roman publié en 2002, « Tigre en papier ». Elle le décrivait comme un homme généreux et un « chic type ».
Q3 : Quel hommage Olivier Rolin a-t-il rendu à Jane Birkin lors de ses obsèques ?
Il a parlé de son courage face au danger et à la maladie. Il a souligné sa bonté profonde et l’admiration qu’il lui portait, insistant sur la perte immense qu’elle représentait.
Q4 : Quel lien affectif Jane Birkin entretenait-elle avec Olivier Rolin après leur séparation ?
Malgré leur séparation, Jane disait qu’Olivier traverserait la planète pour l’aider si elle était en difficulté. Ils partageaient un lien fort et doux, marqué par le respect et l’amitié.
Q5 : Quel contexte historique entourait leur rencontre à Sarajevo ?
Ils étaient à Sarajevo entre 1992 et 1995. La ville était assiégée pendant la guerre liée à la dislocation de la Yougoslavie. Ce contexte a marqué leur rencontre et leur engagement.
