Qui est le compagnon de Mouna Ayoub ?
Mouna Ayoub est surtout connue pour avoir été mariée à Nasser al-Rashid, un riche homme d’affaires saoudien de vingt ans son aîné. Ce mariage a marqué sa vie, en particulier durant ses 18 années passées en Arabie Saoudite. Depuis leur divorce en 1996, Mouna vit principalement en France, où elle gère un empire financier et une collection de luxe.
Le mariage avec Nasser al-Rashid : la rencontre et la vie conjugale
Mouna Ayoub, d’origine libanaise, rencontre Nasser al-Rashid à Paris quand elle est encore étudiante et serveuse dans un restaurant libanais. Nasser n’est pas encore milliardaire à ce moment-là. L’amour la pousse à se convertir à l’islam et à suivre son mari à Riyad.
- Lui, ingénieur proche du roi Fahd, devient immensément riche après leur mariage.
- Elle vit alors dans une « prison-palais » avec peu de liberté.
- Elle porte l’abaya, symbole de l’invisibilité imposée aux femmes.
Cette union, au-delà des aspects amoureux, se fait dans un cadre rigide. Les femmes en Arabie Saoudite sont souvent définies par leur rôle de mère et d’épouse, soumises à des règles sévères et à une infantilisation systématique.
Pourquoi le divorce ?
La rupture intervient en 1996 après plusieurs séparations et retrouvailles. Mouna raconte les violences et l’oppression qu’elle a subies dans son autobiographie « La Vérité ». Elle dénonce un système où la femme est réduite à sa fonction reproductive et contrainte à l’obéissance absolue.
Le divorce est aussi marqué par un conflit public entre elle et son ex-mari, très proche conseiller du roi d’Arabie Saoudite. Ce dernier souhaite garder secret leur passé et les raisons exactes de leur séparation. Ce secret est une condition pour qu’elle puisse voir ses cinq enfants, qu’elle ne rencontre que rarement.
La vie après Nasser al-Rashid : femme libre et femme d’affaires
Après sa séparation, Mouna Ayoub prend sa revanche. Elle amasse un trésor financier et investit dans l’immobilier, la bourse et surtout dans la location de yachts de luxe. Le plus célèbre est le « Phocéa », ancien bateau de Bernard Tapie qu’elle rachète et redécore.
- La vente de certains de ses bijoux fabuleux finance cette acquisition.
- Elle réinvente son image : d’épouse soumise, elle devient une femme d’affaires puissante et indépendante.
- Elle œuvre aussi dans la philanthropie, avec notamment un atelier pour enfant au Centre Pompidou.
Mouna vit désormais entre Paris et Monaco. Elle mène un rythme de vie actif, gérant ses affaires tôt le matin, avec des projets pour étendre sa flotte de yachts.
La réputation publique et la voix de Mouna
La femme qui a vécu à l’ombre de l’Arabie Saoudite brille aujourd’hui dans la lumière médiatique. Mais son image reste controversée, notamment au Moyen-Orient où elle est accusée d’avoir épousé un homme pour son argent et d’avoir trahi son ex-mari. Elle assume et répond par ses actions et son autobiographie.
Son livre est un cri d’amour pour ses enfants mais aussi un acte de courage. Elle espère que les femmes saoudiennes liront son histoire, même si elle doute que cela suffise à changer les mentalités à Riyad.
Conclusion : ce qu’il faut retenir
- Mouna Ayoub a été mariée à Nasser al-Rashid, un milliardaire saoudien, pendant 18 ans.
- Ce mariage fut emprisonnant culturellement, avec peu de liberté pour elle.
- Le divorce fut difficile mais marqua son émancipation.
- Elle devint une femme d’affaires riche et indépendante, notamment grâce à la location de yachts de luxe.
- Son autobiographie révèle la réalité de sa vie saoudienne et son désir d’inspirer les femmes.
- Malgré la controverse, elle reste une figure publique forte et libre.
Mouna Ayoub Compagnon : Une Histoire de Contrastes et de Résilience
Qui est le compagnon de Mouna Ayoub ? C’est une question complexe, car Mouna Ayoub, célèbre femme d’affaires et ex-épouse d’un milliardaire saoudien, a d’abord été reconnue par son passé tumultueux. Mais pour répondre brièvement, son compagnon notable fut son mari Nasser al-Rashid, un homme d’affaires saoudien qu’elle a épousé par amour et qui fut son point de départ vers le luxe et la fortune. Ce mariage, et les subtilités de leur relation, ont fortement influencé sa vie et sa carrière.
Plongeons ensemble dans cette vie entre Arabie Saoudite, France, fortunes, interdits et libérations, racontée avec passion par la principale intéressée.
Les Premières Années : Origines et Rencontre
Mouna Ayoub, Libanaise née au Koweït il y a 43 ans, a grandi dans un environnement marqué par une double influence culturelle. À 17 ans, elle travaille comme serveuse dans un restaurant libanais à Tolbiac, Paris. C’est là qu’elle rencontre Nasser al-Rashid, un ingénieur saoudien âgé d’une vingtaine d’années de plus qu’elle.
Ils tombent éperdument amoureux. Ce n’était pas un coup de foudre sous lustre à cristaux, mais un lien assez fort pour que Mouna suive cet homme à Riyad. Un choix décisif qui va bouleverser sa vie à jamais.
Vie de Femme « Prison- Palais » en Arabie Saoudite
Dans ses mémoires, Mouna évoque « une prison-palais ». L’expression laisse deviner une vie dorée, ravagée par l’enfermement moral et social. À partir de 1978, elle porte l’abaya stricte, le voile obligatoire qui couvrait chaque centimètre de sa peau. Pour la chrétienne convertie à l’islam, cet exercice de soumission était un choc culturel majeur.
Les anecdotes s’enchaînent, parfois glaçantes : dans les magasins réservés aux femmes, le moindre contact avec un objet pouvait entraîner des punitions corporelles par la police religieuse. La liberté y est un rêve lointain. La femme saoudienne est confinée à un rôle réduit, objet sexuel et reproducteur, infantilisée, y compris les riches épouses de conseillers royaux.
Pour Mouna, devenir mère la transforme, mais pas en héroïne : elle devient « Oum », la « mère de ». Un enfant de 16 ans doit même signer ses autorisations de sortie du territoire en l’absence du mari. Cette réalité oppressante colore toute cette période.
Un Mariage Long, Chaotique et un Divorce Libre
Le mariage a duré 18 ans, entre ruptures et réconciliations. Nasser al-Rashid n’était pas encore milliardaire à leur rencontre. Son succès financier est survenu après sa nomination auprès du roi Fahd. Souvent absent, il laisse Mouna face à ses contradictions.
Le divorce survient en 1996, assez brutalement. La rupture, loin d’être privée, est presque une affaire d’État. Une clause tacite lui interdit d’évoquer sa vie passée en Arabie Saoudite et les raisons du divorce, sous peine d’exclusion sociale et médiatique. Pourtant, son autobiographie récente brise ce tabou.
De la Femme Enfermée à la Femme d’Affaires Indépendante
Le mariage n’a pas uniquement enfermé Mouna dans une cage sociale. Dès Riyad, elle montre un certain flair économique. Elle amasse son premier million de dollars grâce à des brocantes organisées dans le garage de son énorme maison et en investissant sur les marchés boursiers et immobiliers. Une femme au nez fin, malgré sa situation.
Après le divorce, ses activités s’intensifient, notamment dans la location de bateaux de luxe. Elle rachète le célèbre « Phocéa », ex-bateau de Bernard Tapie, pour 36 millions de francs, en vendant certains de ses bijoux parmi les plus précieux. Son empire de luxe croît. Elle transforme le « Phocéa » en yacht de charter pour les happy-few, avec 17 salles de bains, une salle de sport toute équipée et même un nouveau bateau pour les lunes de miel à venir.
Son quotidien est réglé au millimètre : dès 7 h 30, elle traite ses ordres et gère ses affaires. Une rigueur impressionnante, loin du cliché de femme oisive dans le luxe.
Une Mécène Engagée
Bien plus qu’une femme d’affaires, Mouna Ayoub se révèle philanthrope. On lui doit la création d’un atelier pour enfants au Centre Pompidou, preuve d’une démarche artistique et sociale que peu soupçonnaient. Un joli pied de nez à ceux qui ne voyaient en elle qu’une fortune ambulante.
Retour en France et Nouvelle Vie
Installée désormais en France, Mouna a choisi un petit hôtel particulier en bordure du bois de Neuilly. Un pied-à-terre discret loin de son passé saoudien, mais suffisamment confortable pour ses joggings matinaux. Elle garde cependant une attitude publique forte, assumant sa silhouette, son style et son franc-parler.
Les noms de ses enfants ont été modifiés pour plus de discrétion, vu qu’elle ne les voit qu’avec parcimonie, certains pas du tout. Elle écrit pour eux, donnant un souffle intime à son autobiographie « La Vérité », un livre qui fait trembler Riyad autant qu’il libère la plume de Mouna.
« La Vérité » : Une Autobiographie au Service de ses Enfants
Son livre, publié chez Michel Lafon, n’est pas qu’un règlement de compte ou une chasse aux scandales. C’est une lettre d’amour à ses cinq enfants. Une façon aussi d’affirmer sa personnalité hors norme. Le récit décroche un contraste fort : la femme fragile face au système féroce, l’amour douloureux, et la résilience battante.
Rien n’est enjolivé. La souffrance, les trahisons, les condamnations publiques (« traitresse », « mauvaise épouse »…) sont exposées sans détour. Ce livre dérange, mais c’est aussi un cri d’émancipation.
Une Image Publique Contrastée
Dans les médias moyen-orientaux, Mouna est souvent diabolisée. Elle est traitée de traitresse, accusée d’avoir « poignardé les hommes dans leur virilité », une accusation lourde et sexiste. Cette campagne de presse vise à la réduire au silence, mais paradoxalement, elle lui donne une tribune unique.
En France et ailleurs, elle incarne désormais autre chose : une femme libre, forte, n’ayant plus peur d’exposer la vérité. Cette insoumission, Mouna l’a dès la naissance, disait-elle. Sa destinée s’écrit entre reflets de lumière et ombres de souffrance.
Quid de son Compagnon Actuel ?
Si l’histoire de Mouna est indissociable de son ancien mari, elle demeure très discrète sur ses relations post-divorce. La presse ne signale pas de compagnon identifiable, préférant mettre en lumière son combat individuel. Mais une chose est claire : Mouna ne se définit plus par son mari ou compagnon, mais par sa propre personne, ses investissements, son œuvre et son combat féministe.
Un Souhait pour les Femmes Saoudiennes
Dans un dernier souffle, Mouna adresse un message aux femmes saoudiennes : elle aimerait qu’elles entendent sa voix. « À Riyad, j’étais l’étrangère », dit-elle. Son livre sera traduit en anglais et en arabe, un pont vers des consciences qui pourront peut-être s’affranchir. Mais elle sait, lucide, combien le chemin est long.
En Conclusion : Mouna Ayoub, un Parcours hors du Commun
La vie de Mouna Ayoub se lit comme un livre d’aventures. De la serveuse libanaise de Tolbiac, à la riche épouse en cages dorées, à la femme d’affaires indépendante, elle traverse les tabous et les jugements avec panache.
Son compagnon originel, Nasser al-Rashid, représente à la fois l’amour et la prison. Après leur long mariage et divorce public, il reste dans l’ombre de ses souvenirs, tandis qu’elle brille sous les projecteurs de la liberté.
Mouna est aujourd’hui un demi-milliard de dollars en poche, une collectionneuse de haute couture respectée, une philanthrope engagée et une écrivaine qui ose dévoiler l’envers d’un monde inconnu. Elle n’a pas simplement survécu : elle a transformé ses blessures en une force hors du commun.
« J’étais partie en Arabie Saoudite pour vivre un grand amour et fonder une famille. Mais peut-on fonder une famille dans une telle atmosphère ? »
Cette question claque comme un écho à toutes les femmes qui cherchent la justice, la liberté et l’amour. Mouna Ayoub, compagne d’histoires et, finalement, compagne d’elle-même, illustre avec force qu’un destin peut toujours s’écrire autrement.
Qui est le compagnon de Mouna Ayoub ?
Mouna Ayoub a été mariée à Nasser al-Rashid, un homme d’affaires saoudien de vingt ans son aîné. Leur rencontre a eu lieu alors qu’elle travaillait comme serveuse dans un restaurant libanais à Tolbiac.
Comment leur relation a-t-elle influencé la vie de Mouna Ayoub ?
Par amour, elle a épousé Nasser al-Rashid et s’est convertie à l’islam. Elle a vécu plusieurs années en Arabie Saoudite, dans un cadre très restrictif qu’elle décrit comme une “prison-palais”.
Pourquoi Mouna Ayoub et Nasser al-Rashid ont-ils divorcé ?
Après 18 ans de mariage marqué par des séparations répétées, leur divorce est intervenu en 1996. Les raisons restent en grande partie privées, car Mouna doit éviter d’en parler publiquement pour préserver ses relations avec ses enfants.
Mouna Ayoub a-t-elle toujours gardé contact avec Nasser al-Rashid après leur divorce ?
Après le divorce, Mouna n’a plus eu de contact direct avec son ex-mari. Elle est restée discrète sur leurs échanges, car elle protège la vie privée de ses enfants.
Quelle influence a eu ce compagnon sur la carrière de Mouna Ayoub ?
Nasser al-Rashid lui a permis d’accéder à un environnement financier important. Elle a investi en bourse, dans l’immobilier, et a lancé une activité dans la location de bateaux de luxe, accumulant ainsi sa propre fortune.