Qui est Marcel Campion et quelle est son histoire familiale ?
Marcel Campion, figure emblématique du monde forain, vient d’une famille profondément ancrée dans cette tradition. Son parcours familial est marqué par des tragédies, des luttes et une forte transmission du métier.
Origines : une enfance marquée par la guerre et le monde forain
Marcel Campion naît dans une famille de forains. Sa vie bascule rapidement. Sa mère meurt alors qu’il a à peine 3 ans, fauchée par un obus allemand pendant la Seconde Guerre mondiale. Cette perte tragique survient alors que son père est lui-même prisonnier en Allemagne. De ce fait, Marcel et son frère deviennent pupilles de la Nation. Leur enfance se déroule à la croisée de placements et d’instants précaires.
Après la guerre, il retrouve son père et refuse de rester passif. À seulement 14 ans, il quitte le domicile pour travailler. L’autodidacte s’attaque très jeune aux marchés et aux foires. À 17 ans, il achète sa première baraque à frites et investit dans un manège. C’est ainsi que commence son aventure entrepreneuriale.
Un héritage forain transmis de génération en génération
La famille Campion, c’est un vrai clan dans le milieu forain. Marcel ne fait pas exception à la règle. Il grandit aux côtés d’ancêtres, de parents et de collaborateurs tous liés à la vie des foires et des marchés. Sa famille élargie inclut sa femme, ses enfants et même ses collègues, formant une véritable communauté soudée.
- Son fils aîné, Philippe Campion, fait partie de ce cercle mais est malheureusement décédé récemment.
- Chriss Campion, un autre de ses fils, a suivi un chemin spirituel différent.
Chriss Campion : l’héritier évangélique des Campion
Chriss, fils de Marcel, ne suit pas exactement la route foraine familiale. Bien connu comme le « prince évangélique des forains », il a délaissé la scène foraine classique pour une vocation religieuse. Il confesse son passé de rejet des évangéliques puis sa conversion profonde. En 2019, Chriss fonde sa propre église.
En parallèle, il demeure actif sur les marchés traditionnels. Chriss tient un stand de crêpes et un autre de vin chaud aux Tuileries, ainsi qu’un toboggan bleu pour les enfants. Ce mélange singulier illustre parfaitement l’équilibre entre héritage familial et choix personnels.
Marcel Campion aujourd’hui : un patriarche célébré
Le 17 février 2020, Marcel célèbre son 80ème anniversaire au Cirque d’Hiver à Paris. Cet événement symbolise non seulement sa longévité mais aussi sa place centrale dans ce monde forain attaché à la fête et à la communauté.
Son arbre généalogique est public. Il raconte des racines profondes, solidement ancrées dans la tradition et les épreuves.
Relations père-fils : entre tensions et respect
Les rapports entre Marcel et son fils Chriss oscillent entre dynamique forte et franches divergences. Chriss résume bien : « Mon père, si on ne lui ouvre pas la porte, il la casse ». Ce caractère téméraire reflète une famille où la passion du métier et l’attachement aux racines se mêlent parfois à des prises de décision musclées.
À noter que Marcel lui-même s’engage politiquement, posant même sa candidature à la mairie de Paris. Il voit cela comme un prolongement de son combat traditionnel contre les obstacles, notamment ceux rencontrés avec Anne Hidalgo et la célèbre grande roue de Paris.
Points clés à retenir
- Marcel Campion est issu d’une famille de forains, marquée par la perte tragique de sa mère pendant la guerre.
- Il débute très jeune dans le métier forain, dès 14 ans, et construit son empire petit à petit.
- Son héritage familial s’étend sur plusieurs générations, mêlant tradition, foi, et engagement.
- Son fils Chriss a choisi une voie religieuse mais reste lié aux foires et marchés via ses activités.
- Malgré des tensions, la famille Campion demeure un pilier fort du monde forain parisien.
Marcel Campion Famille : un Héritage Forain et un Destin Hors du Commun
Alors, qui est cette famille Campion qui a façonné le « roi des forains », Marcel Campion ? Dans ce post, on plonge à cœur ouvert dans les racines de cet homme emblématique du monde forain et les liens familiaux qui ont marqué sa vie.
À première vue, Marcel Campion est un nom incontournable du spectacle ambulant en France. Mais derrière ce visage public se cache une histoire familiale profonde, pleine de drames, de courage et d’héritage. Voici le récit fascinant de sa famille, sa tragédie, son apprentissage et sa lignée, qui dévoile des facettes méconnues.
1. Origines familiales et enfance : un départ dans la tourmente
Marcel Campion naît dans une famille de forains déjà ancrée dans les traditions des fêtes populaires. L’enfance promettait des contes de foires et de manèges, hélas, elle est brutalement marquée par la Seconde Guerre mondiale. Sa mère est tuée par un obus allemand alors qu’il n’a que 3 ans. C’est un coup dur qui change tout.
Son père, dernier pilier vivant, est prisonnier en Allemagne. Ce duo brisé pousse le jeune Marcel, devenu pupille de la Nation avec son frère, à grandir loin du cocon familial. Il est recueilli puis confié à son aïeul, initiateur puis guide, qui l’introduit au dur univers des foires foraines. Cette enfance tragique forge déjà un tempérament d’autodidacte, combatif et débrouillard.
2. Transmission et héritage familial : un apprentissage au cœur des forains
Dès 14 ans, Marcel quitte le domicile familial. Il embrasse donc très tôt la vie du forain, travaillant d’abord pour une loterie avant de fonder la sienne, grâce à ses économies. Un coup de maître pour un adolescent. À 17 ans, il franchit une étape clé en achetant sa première baraque à frites et, bientôt, son premier manège.
Cette progression marque non seulement son entrée dans le métier, mais aussi la transmission de cet héritage ancestral. La famille Campion, c’est un peu comme une tribu du spectacle ambulant, où chaque génération passe le flambeau : grands-parents, parents, Marcel lui-même, son épouse et ses enfants perpétuent cette tradition.
3. La famille élargie et l’identité foraine : un réseau vivant
On imagine souvent le forain comme un solitaire des routes. Pourtant, pour Marcel Campion, famille rime avec communauté large et soudée. Les liens professionnels se mêlent aux liens affectifs. Ainsi, il retrouve dans la famille élargie – sans oublier ses collègues forains – un réseau solide. On parle même d’une grande famille presque clanique.
Malheureusement, cette même famille a connu aussi la douleur. En début d’après-midi d’une journée récente, Philippe Campion, fils aîné de Marcel, disparaît. Un coup dur pour cet univers où on rit, on parle fort, mais surtout on vit ensemble des joies… et des peines.
4. Marcel Campion et sa famille au fil des années : joyeux moments et commémorations
Malgré les épreuves, les Campion sont une famille qui sait aussi célébrer la vie. En février 2020, Marcel Camille, « le roi des forains », fête son 80ème anniversaire au cirque d’hiver à Paris, entouré de ceux qu’il aime et du monde forain venu lui rendre hommage.
Pour les plus curieux, on trouve en ligne son arbre généalogique détaillé, une mine d’informations pour découvrir encore plus profondément ses origines et ses racines foraines.
5. Chriss Campion, un fils pas comme les autres
L’héritage familial, c’est bien, mais parfois il s’enrichit d’un twist inattendu. Chriss Campion, fils de Marcel, est un personnage atypique. Connu comme le « prince évangélique des forains », il n’a pas seulement suivi les traces de son père dans le domaine des fêtes foraines, il y a ajouté une dimension spirituelle.
Fils du « roi des forains », Chriss se détourne de la carrière musicale que son père avait envisagée pour lui. Il tombe sous le charme d’une femme manouche et embrasse la foi évangélique. En décembre 2019, il fonde sa propre église, devenant pasteur.
Et il n’a pas toujours été tendre avec cette nouvelle religion. À 20 ans, Chriss raconte avoir expulsé les évangéliques qui débarquaient au marché de Noël familial. Puis la conversion opère, et il parcourt les foires françaises pour évangéliser. « Pasteur Chriss » lance même avec un complice une mission dans une centaine de fêtes foraines à travers la France.
Entre père et fils, la relation est électrique, passionnée, vraie. Chriss affirme : « Mon père, si on lui ouvre pas la porte, il la casse ». Ce caractère bien trempé, on le connaît bien chez Marcel aussi, notamment lorsqu’il s’est présenté à la mairie de Paris, une forme de réplique à Anne Hidalgo qui avait tenté d’entraver ses projets de grande roue.
Dans les jardins des Tuileries, zone classée par l’Unesco, Chriss tient plusieurs stands, allant de la crêpe au vin chaud en passant par un toboggan bleu multipiste. Un symbole que, malgré ses convictions spirituelles, le lien aux traditions foraines reste intact.
En résumé : Marcel Campion n’est pas qu’un simple entrepreneur forain. Il est le fruit d’une famille marquée par la guerre, bâtie dans les foires et les marchés, et portée par une transmission d’âme et de métier. Une famille où le deuil a frappé tôt, mais qui n’a jamais coupé les ponts avec la tradition.
De plus, son fils Chriss incarne la diversité dans cette famille forgée par l’art forain : mêlant foi, musique, foires et engagement, la famille Campion illustre parfaitement le mélange unique entre héritage et innovation. Un clan attaché à ses racines mais ouvert aux chemins inattendus.
Alors, la famille Campion, est-elle la quintessence de l’esprit forain français ? Certainement. Un monde en mouvement perpétuel, fait de rebondissements, d’amour et parfois de rébellion. Aussi imprévisible qu’un manège, aussi solide qu’une baraque à frites.
Qui sont les membres principaux de la famille de Marcel Campion ?
Marcel Campion vient d’une famille de forains. Sa mère est morte durant la Seconde Guerre mondiale. Il a un fils aîné, Philippe, décédé récemment, et un autre fils, Chriss, devenu pasteur et homme d’affaires forain.
Comment la Seconde Guerre mondiale a-t-elle affecté la famille Campion ?
La mère de Marcel a été tuée par un obus allemand alors qu’il avait 3 ans. Son père était prisonnier en Allemagne. Marcel et son frère sont alors devenus pupilles de la Nation.
Quel est le parcours de Chriss Campion, fils de Marcel ?
Chriss a choisi une voie religieuse, fondant une église évangélique en 2019. Il est pasteur et gère plusieurs stands dans le marché des Tuileries à Paris, conciliant héritage familial et foi.
Comment Marcel Campion a-t-il commencé sa carrière dans le monde forain ?
Dès l’adolescence, il a quitté sa famille et a travaillé sur les marchés et foires. À 17 ans, il a acheté sa première baraque à frites et un manège, marquant ses débuts comme forain indépendant.
Quelle est l’importance de la famille dans l’identité de Marcel Campion ?
La famille large, incluant grands-parents, enfants, épouse et collègues, forme la base de son identité foraine. Cette communauté familiale est au cœur de son engagement dans les foires.
Quel héritage familial Marcel Campion transmet-il ?
Il transmet une tradition foraine qui remonte à plusieurs générations. Sa famille vit et travaille dans ce milieu, combinant métiers forains et valeurs fortes, comme le montre son fils Chriss avec la foi.
