De quoi est mort le roi Hussein de Jordanie ?
Le roi Hussein de Jordanie est mort d’un lymphome, un cancer des ganglions lymphatiques, le 7 février 1999, après une longue bataille contre la maladie.
Une fin annoncée après une longue lutte
Le roi Hussein, qui régnait sur la Jordanie depuis près de 46 ans et demi, s’est éteint à la Cité médicale d’Amman à 11 h 43, heure locale, à l’âge de 63 ans. Sa mort n’a pas surpris la communauté internationale. Depuis plusieurs années, il combattait un cancer qui avait nécessité plusieurs hospitalisations, notamment aux États-Unis.
Ce lymphome, une forme de cancer des ganglions lymphatiques, avait fini par s’étendre, rendant les traitements inefficaces, malgré une série d’efforts médicaux intensifs.
Les derniers jours : hospitalisations, greffes et retour au pays
En février 1999, la santé du roi s’est brutalement détériorée. Le 2 février, il a subi une greffe de moelle osseuse à la clinique Mayo de Rochester, dans le Minnesota. Cette greffe provenait de sa sœur, la princesse Basma. On espérait un miracle, mais la maladie est rapidement revenue.
Une semaine après son retour en Jordanie, malgré une apparente rémission, il contracte une infection grave. Son état exige une assistance respiratoire et la sédation. Voyant l’échec du traitement, Hussein exprime le désir de rentrer dans son royaume pour y finir ses jours.
« À bord, le protocole s’est préparé à deux scénarios : si le roi décède en vol, il sera transporté directement à son palais de Bab al-Salam ; s’il est vivant, il sera emmené à l’hôpital de la Cité médicale. » – Randa Habib
Inconscient durant le vol, il est veillé par sa dernière épouse, la reine Noor, originaire des États-Unis. Le 5 février au matin, l’avion atterrit à Amman ; le roi est encore en vie, mais en agonie. Le 6 février, la gravité de son état est confirmée par les médecins qui annoncent que ce ne sera qu’une question d’heures.
Un roi préparant sa succession jusqu’au bout
Malgré sa souffrance, Hussein a pensé à l’avenir de son royaume. Il avait officialisé la succession en désignant son fils aîné, Abdallah, comme prince héritier, remplaçant son frère le prince Hassan. Il avait aussi demandé à Abdallah de nommer ensuite son demi-frère Hamzah, fils de la reine Noor, comme héritier.
Cette décision confirmait son souci de maintenir la stabilité politique dans une région souvent agitée. Abdallah suivra d’abord ces consignes avant de nommer, plus tard, son propre fils Hussein comme héritier et de retirer le titre à Hamzah.
Le bilan d’une vie de combats
Le roi Hussein avait survécu à de nombreuses périodes difficiles : plusieurs tentatives d’attentats et des tensions politiques dans une région agitée. Cette fois, il a perdu face à une maladie redoutable. Le lymphome a eu raison de sa résistance.
Points clés à retenir
- Le roi Hussein de Jordanie est mort le 7 février 1999 à 63 ans, après un règne de 46 ans.
- La cause de la mort est un lymphome, un cancer des ganglions lymphatiques.
- Il a subi plusieurs traitements intensifs, y compris une greffe de moelle osseuse en 1999.
- Malgré ces efforts, la maladie a progressé et il est décédé à Amman.
- Avant de mourir, il a organisé la succession pour garantir la stabilité du royaume.
De quoi est mort le roi Hussein de Jordanie ? Le mystère du lys royal dévoilé
Le roi Hussein de Jordanie est mort le 7 février 1999 de complications liées à un lymphome, un cancer des ganglions lymphatiques généralisé. Ce roi, qui n’a pas seulement marqué l’histoire du Moyen-Orient par ses actions mais aussi par sa longévité sur le trône, a perdu son combat contre une maladie implacable. Et pourtant, sa lutte fut aussi digne que celle d’un chevalier des temps modernes.
Nous sommes en 1999. Le roi Hussein, à 63 ans, trône depuis plus de 46 années sur la Jordanie. Un règne long, parsemé de turbulences politiques, de paix négociée et même de plusieurs tentatives d’assassinat. Mais aucun combat ne sera plus difficile que celui contre le cancer qui ronge son corps et, malheureusement, sa destinée.
Un cancer tenace : le lymphome des ganglions lymphatiques
Le lymphome, à l’origine de la mort du roi Hussein, est un cancer qui attaque le système lymphatique. Ce n’est pas un ennemi visible, mais un intrus microscopique qui infiltre doucement le système immunitaire. Dans le cas du roi, la maladie s’est généralisée, ce qui veut dire qu’elle s’est répandue à plusieurs endroits, rendant le traitement plus compliqué.
Ce cancer n’a pas surpris la communauté internationale. Depuis des années, le monarque est hospitalisé aux États-Unis, où il reçoit des soins intensifs. Le 2 février 1999, dans la célèbre clinique Mayo à Rochester, au Minnesota, une dernière tentative de guérison est entreprise : une greffe de moelle osseuse. Mais ce don de sa sœur, la princesse Basma, ne suffira pas à enrayer la maladie.
Le dernier vol du roi Hussein : une fin presque cinématographique
Imaginez un roi, inconscient, sous assistance respiratoire, portant sur ses épaules des décennies de règne, en train d’être ramené vers son royaume. Dans l’avion qui vole vers Amman, sa dernière demeure terrestre, sa quatrième épouse, la reine Noor, veille à son chevet.
Les médecins ont prévu deux scénarios. Si le roi meurt en vol, il doit être discrètement transporté à son palais Bab al-Salam. S’il survit, une hospitalisation à la Cité médicale d’Amman est prévue. Le 5 février, il est “vivant mais agonisant” à l’atterrissage. Le lendemain, ses médecins annoncent que la fin est proche. Et elle survient, le 7 février à 11 h 43 heure locale, inéluctable.
Un règne marqué par la ténacité… et la fin inévitable face à la maladie
La maladie aura finalement vaincu un homme qui avait fait preuve d’une ténacité hors du commun. Rappelons que le roi Hussein a maintenu son royaume dans une région souvent explosive, évitant plusieurs attentats et gardant la paix fragile du Moyen-Orient. Mais, là, son combat est différent :
« Lui qui avait réussi à garder sa couronne dans une région si souvent sous tensions politiques et qui avait réchappé à différents tentatives d’attentats, a malheureusement perdu ce combat inégal face à la maladie. »
Ce combat sanitaire est aussi légendaire et douloureux que ses batailles politiques, sans revanche possible.
Une succession soigneusement orchestrée
Avant de s’éteindre, le roi Hussein a réglé un point capital : la succession. Conscient des enjeux, il déplace la ligne de succession en faveur de son fils aîné Abdallah, écartant de la première place son frère, le prince Hassan. Une décision majeure destinée à assurer la stabilité politique de son royaume après sa disparition.
Mais ce n’est pas tout. Le roi conseille aussi à Abdallah de nommer prince héritier son demi-frère, le prince Hamzah, fils de la reine Noor. Comme dans une partie d’échecs dynastique, Abdallah jouera cette carte, puis la retirera, donnant plus tard la couronne à son propre fils, le prince Hussein. Cette saga de succession familiale révèle les subtilités du pouvoir en Jordanie.
Pourquoi cette histoire résonne encore aujourd’hui ?
Le roi Hussein n’est pas juste un monarque mort d’un cancer comme tant d’autres. Il est une figure emblématique, dont la vie et la mort ont affecté non seulement la Jordanie mais aussi la géopolitique du Moyen-Orient. Son décès il y a 20 ans marque un tournant. Qui n’a pas entendu parler de sa lutte courageuse contre un cancer que beaucoup ont cru incurable ?
En constatant la gravité de sa maladie et sa détermination à revenir mourir sur sa terre natale, on peut se demander : La dignité d’un souverain ne réside-t-elle pas aussi dans sa capacité à affronter la mort avec humanité ?
Il est aussi intéressant de voir comment la médecine moderne, incarnée par la clinique Mayo, un centre réputé mondialement, a tenté de faire des miracles dans un décor qui semble parfois impuissant face au cancer. Le roi Hussein, lui, a bravé la maladie avec la même résilience qu’il montrait sur le trône.
Leçons à tirer de ce combat royal
- Le diagnostic précoce reste primordial. Même un souverain peut se laisser surprendre par une maladie silencieuse.
- La dignité dans la maladie et la mort, ici incarnée par la volonté du roi de mourir en Jordanie, est une leçon d’humanité.
- Les batailles personnelles sont parfois plus dures que celles sur le champ de guerre.
- La succession bien pensée prévient les troubles politiques majeurs, même si les dynamiques familiales restent complexes.
Donc, la prochaine fois que vous vous demanderez de quoi est mort le roi Hussein de Jordanie, souvenez-vous que c’est de ce lymphome tenace, caché et implacable. Mais aussi d’un long parcours d’homme, de père et de roi qui a tout donné et dont la fin fut aussi digne que sa vie.
En savoir plus ?
Pour ceux qui veulent plonger dans les coulisses de cette étoile du Moyen-Orient, la journaliste Randa Habib a publié en 2007 “Hussein, père et fils, trente années qui ont changé le Moyen-Orient”. Ce livre raconte le dernier épisode du roi avec beaucoup de détails humains et historiques.
Et vous, quel moment de cette histoire royale vous captive le plus ? Son règne, sa maladie, ou la manière dont il a organisé sa succession ? Dites-le dans les commentaires !
De quoi est mort le roi Hussein de Jordanie ?
Le roi Hussein de Jordanie est mort d’un lymphome. Ce cancer des ganglions lymphatiques a été la cause directe de son décès le 7 février 1999.
Comment s’est déroulée sa lutte contre la maladie ?
Il a subi plusieurs traitements, dont des greffes de moelle osseuse aux États-Unis. Malgré ces efforts, la maladie a rechuté, ce qui a conduit à son retour en Jordanie pour ses derniers jours.
Où est-il décédé et dans quelles circonstances ?
Il est mort à la Cité médicale d’Amman, après avoir été transféré de la clinique Mayo aux États-Unis. Il était sous respiration artificielle et sédatifs lors de son décès.
Quelles dispositions ont été prises concernant sa succession ?
Avant sa mort, le roi Hussein a désigné son fils Abdallah comme prince héritier, remplaçant son frère Hassan. Abdallah est devenu roi après lui, avec des plans pour la succession future.