Un p’tit truc en plus : quand un acteur trisomique prend le devant de la scène
Le film “Un p’tit truc en plus” met en lumière Mayane El Baze, une jeune comédienne trisomique de 19 ans, incarnant un rôle important qui brise les stéréotypes liés à la trisomie 21. Ce premier long-métrage d’Artus, tourné dans la Drôme, propose une fresque humaine mêlant humour et émotion.
Mayane El Baze, de Villeurbanne à l’affiche
Mayane ne se définit pas par sa différence. Dans le film, elle joue une jeune fille coquette, girly et pleine de charme. Pas de cliché ici, mais un personnage vivant qui parle aussi de confiance et de présence à l’écran.
Chez elle, un mur est orné de photos la montrant avec d’autres acteurs. Un signal clair : elle fait partie du monde du cinéma, pleinement.
Au-delà de son talent, elle avoue que la pratique du théâtre et de l’improvisation l’a aidée à dépasser sa timidité. Sa mère témoigne d’une belle transformation : « Il y a trois ans, elle ne parlait presque pas. Ce film l’a vraiment changée. »
Le rôle clef de Mayane selon Artus
« Mayane, ce n’est pas l’image qu’on a en premier quand on imagine quelqu’un avec un p’tit truc en plus. Elle est une séductrice, elle sait se placer devant la caméra. » — Artus, réalisateur et acteur principal
Artus voulait éviter les clichés lourds sur la trisomie. Il cherche un « p’tit truc en plus », ce je-ne-sais-quoi qui donne vie à un personnage. Mayane le possède, et cela se voit.
Un scénario touchant autour du handicap
Voici l’idée du film : un père et son fils fuient la police et trouvent refuge dans une colonie de vacances pour jeunes adultes en situation de handicap. Ils se font passer pour un pensionnaire et un éducateur spécialisé.
Cette trame provoque des situations cocasses mais aussi profondes. La rencontre intergénérationnelle et l’échange humain sont au cœur du récit. Le film secoue l’image habituelle du handicap.
Un casting inclusif qui fait parler
| Acteur | Rôle / Particularité |
|---|---|
| Mayane El Baze | Jeune fille coquette |
| Marie Colin | Actrice trisomique, fait partie du succès du film |
| Arnaud Toupense | Rôle central et proche d’Artus |
Marie Colin et Arnaud Toupense, deux autres acteurs trisomiques, apportent une énergie et une authenticité précieuses. Ce choix d’inclure de véritables comédiens touchés par la trisomie crée une dynamique rare et forte.
Une réception chaleureuse et un impact réel
À la fin des projections, le public applaudit. Mayane rayonne sur scène avec ses tresses. Quel est son « petit truc en plus » ? Un charisme certain et une présence magnétique. Le film décoiffe, il efface peu à peu la différence.
Ce projet gagne en popularité, car il mêle légèreté, sincérité et un message puissant d’inclusion. Voilà qui donne un nouvel éclairage sur le handicap, loin des clichés, et ouvre la porte à d’autres talents invisibilisés.
Ce que l’on retient
- “Un p’tit truc en plus” est un film tourné dans la Drôme, mettant en vedette des acteurs trisomiques.
- Mayane El Baze, 19 ans, interprète une jeune fille girly, ce qui bouscule les stéréotypes.
- Artus, le réalisateur, valorise la présence forte de Mayane devant la caméra.
- Le scénario aborde le handicap avec humour, à travers une fuite vers une colonie pour adultes en situation de handicap.
- Le casting inclusif intègre également Marie Colin et Arnaud Toupense, acteurs trisomiques.
- Le film rencontre un large succès et modifie le regard porté sur la trisomie 21.
Un p’tit truc en plus : l’acteur trisomique qui redéfinit les clichés au cinéma
Peut-on voir un acteur trisomique comme une star à part entière au cinéma ? Absolument. Dans le film «Un p’tit truc en plus», Artus brise les idées reçues en misant sur un casting inclusif, notamment grâce à Mayane El Baze, une jeune comédienne atteinte de trisomie 21. Ce film donne un véritable coup de projecteur à ceux qu’on avait trop souvent relégués au second plan, et le succès prouve que le public en redemande.
Tourner dans la Drôme, réunir des acteurs trisomiques, et raconter une histoire humaine et drôle : voilà la recette d’Un p’tit truc en plus. Mais ce n’est pas juste un film inclusif ; c’est un film qui change la donne.
Le tournage dans la Drôme : un décor bucolique pour une aventure humaine
Le premier film d’Artus, humoriste devenu réalisateur, s’est tourné dans la belle région de la Drôme. Plus qu’un choix géographique, c’est une ambiance qui régnait sur le plateau, propice à l’échange et à la confiance. Mayane El Baze, 19 ans, por tière de trisomie et comédienne de Villeurbanne, y décroche un rôle qui lui colle à la peau : une jeune fille coquette, bien loin des clichés d’une personne handicapée « enfermée » dans ses limitations.
Dans sa chambre chez elle, Mayane affiche fièrement toutes les photos de ses films. Une vraie star à l’aube de sa carrière. « Je ne me sens pas différente, je me sens comme les autres », affirme-t-elle avec un regard grave, plus fort que mille discours sur l’inclusion.
Mayane El Baze, une “séductrice” derrière la caméra
Artus ne cache pas son admiration pour Mayane. Pour lui, elle est plus qu’un simple visage trisomique à l’écran. « Elle sait prendre la caméra, bien se placer, elle est une vraie actrice », confie-t-il. Cette jeune comédienne brise les stéréotypes et apporte cette étincelle, ce « p’tit truc en plus » qui séduit le public et change le regard.
Ce n’est pas juste un rôle, c’est une révélation pour Mayane elle-même. La scène et l’improvisation lui permettent de vaincre sa timidité, une transformation palpable que sa mère remarque avec émotion : « Il y a 3 ans, elle ne parlait à personne. Le cinéma l’a fait changer. Je suis fière d’elle. »
Un film à l’histoire touchante et pleine d’humour
Le synopsis confère une jolie complexité au projet. Un père et son fils en cavale doivent se cacher dans une colonie de vacances réservée aux jeunes adultes en situation de handicap. Le film utilise ce cadre pour tisser des relations humaines fortes, riches, parfois drôles, parfois émotionnelles. Cette histoire engageante sert de support pour mettre en lumière les parcours de plusieurs acteurs trisomiques, dont Mayane, Marie Colin et Arnaud Toupense.
Marie Colin, autre actrice porteuse de trisomie 21, apparaît également dans Un p’tit truc en plus. C’est une autre preuve que ce long-métrage ne se contente pas d’un seul visage différent, il veut refléter une diversité réelle, authentique. Marie et Arnaud, proches d’Artus dans la dynamique du tournage, apportent leur pierre à l’édifice d’un cinéma inclusif bien loin des clichés habituels.
Des talents méconnus enfin sous les projecteurs
| Acteurs trisomiques | Rôle / Particularité |
|---|---|
| Mayane El Baze | Jeune fille coquette, actrice charismatique |
| Marie Colin | Actrice reconnue, visage du succès du film |
| Arnaud Toupense | Rôle central, joue avec proximité avec Artus |
Grâce à ce casting, le film ne se contente pas d’effleurer le sujet du handicap : il le place au cœur de son intrigue et de son succès. Ce n’est pas souvent que le public peut applaudir autant à la performance d’acteurs trisomiques que d’acteurs valides. Et c’est cette mixité justement qui fait toute la force du film.
Réception et impact : un nouveau regard sur la trisomie
Au-delà du box-office, la vraie victoire de Un p’tit truc en plus est l’ovation du public. En particulier, Mayane rayonne sur scène, incarnant ce qui pourrait être une nouvelle définition de la normalité. Son charisme balaie les préjugés, prouvant que la présence à l’écran transcende les différences.
« Et si le petit truc en plus de Mayane, c’était ce charisme, cette incroyable présence ? »
Une question qui reste en suspens, interpelle les spectateurs et les pousse à repenser leurs représentations du handicap. Ce film montre qu’on peut être acteur trisomique sans être catalogué, à condition justement d’offrir des rôles riches et complexes.
Un fil rouge entre estime de soi et inclusion
Vous êtes-vous déjà demandé comment le cinéma pourrait influencer la manière dont une personne atteinte de trisomie se voit elle-même ? Mayane en offre la réponse vivante. Son parcours, de la timidité quasi muette à la jeune femme sûre d’elle sur grand écran, illustre parfaitement le pouvoir libérateur du théâtre et du cinéma. Ce p’tit truc en plus ? Cette confiance en soi qui explose grâce à la scène.
Le film ne se contente pas de divertir. Il engage, il éduque, il ouvre des portes. Derrière les sourires et l’humour, il y a aussi cette promesse d’une société plus inclusive, où la richesse des différences devient force collective.
Conclusions et pistes d’avenir pour le cinéma inclusif
« Un p’tit truc en plus » n’est pas un film parmi d’autres. C’est une bouffée d’air frais dans un paysage cinématographique souvent fermé aux talents porteurs de handicap. Grâce à une équipe soudée, menée par Artus et portée par des acteurs comme Mayane, Marie ou Arnaud, ce long-métrage invite les réalisateurs à revoir leur casting.
Pourquoi attendre encore ? Pourquoi ne pas faire comme ici, où les trisomiques ne sont pas là pour « jouer le handicap », mais pour incarner des personnages pleins de vie, de charme et de complexité ?
En fin de compte, le film prouve à quel point un « p’tit truc en plus », ce n’est pas une génétique, mais une confiance, un talent et surtout une présence.
En somme, l’aventure d’Un p’tit truc en plus acteur trisomique est bien plus qu’une histoire de casting. C’est un véritable mouvement de reconnaissance portée par une jeunesse qui ose être elle-même, à l’image de Mayane El Baze, étoile montante et symbole d’un cinéma inclusif qui s’affirme enfin publiquement.
Qui est Mayane El Baze dans le film “Un p’tit truc en plus” ?
Mayane El Baze est une jeune comédienne trisomique de 19 ans. Elle joue une jeune fille coquette et girly. Son rôle montre une image différente des personnes atteintes de trisomie.
Comment Mayane a-t-elle changé grâce au tournage ?
Sa mère explique qu’avant, Mayane était très timide et introvertie. Le film et le théâtre l’ont aidée à prendre confiance en elle et à s’exprimer plus librement.
Pourquoi le réalisateur Artus a-t-il choisi Mayane pour ce rôle ?
Artus voulait montrer une jeune femme séduisante et pleine de charme, loin des clichés habituels. Selon lui, Mayane sait captiver la caméra et incarner son personnage avec authenticité.
Quels autres acteurs trisomiques jouent dans ce film ?
Le casting inclut Marie Colin et Arnaud Toupense, également porteurs de trisomie 21. Ils apportent une forte dynamique humaine et contribuent au succès du film.
Quel message le film transmet-il sur le handicap ?
“Un p’tit truc en plus” propose une expérience humaine forte et déstigmatisante. Il montre que les différences peuvent être sources de richesse et de lien entre les personnes.
