Nombre de morts en 2024 : un point global
En 2024, le nombre total de décès en France s’élève à environ 646 000, incluant 3 190 personnes mortes sur les routes métropolitaines. Ce chiffre est en légère hausse (+0,7 %) par rapport à 2023. Tous modes de déplacement confondus, la mortalité évolue selon l’âge, le genre et les territoires, avec des tendances parfois contradictoires.
Décès sur la route : un bilan en légère hausse
- En France métropolitaine, 3 190 personnes décèdent sur les routes, soit 23 de plus qu’en 2023.
- Outre-mer, 241 décès sont recensés, en hausse de 4 % par rapport à 2023.
- Au total, 3 431 décès sont provisionnellement comptabilisés pour 2024.
Cette légère hausse contraste avec la baisse constatée depuis 2019 (-1,9 % sur la décennie). Sur autoroute, le nombre de morts diminue de 10 % par rapport à 2023. Le constat dressé par l’ONISR dévoile une évidence : certaines zones et certains groupes résistent mieux à la tendance.
Profil des victimes : hommes, femmes et tranches d’âge
Hommes versus femmes
Les hommes représentent 77,7 % des décès sur routes, une proportion quasi stable depuis plusieurs années. En 2024, 2 477 hommes et 713 femmes ont perdu la vie.La mortalité masculine augmente notamment chez les cyclistes (+31 hommes tués depuis 2019) et les conducteurs de deux-roues motorisés (+22 hommes de plus qu’en 2023), alors que chez les femmes, le nombre diminue parfois, comme pour les 2RM (-9 femmes).
Par âge
| Âge | Décès en 2024 | Évolution par rapport à 2023 | Commentaire |
|---|---|---|---|
| 14-17 ans | 92 | -24 morts | En baisse, stable depuis 2019 |
| 18-24 ans | 531 | +34 morts | Augmentation notable |
| 25-34 ans | 443 | -22 morts | Baisse constante depuis 2019 |
| 65-74 ans | 364 | -6 morts | Stabilité mais hausse par rapport à 2019 |
| 75 ans et plus | +500 | +10 morts | Légère hausse face à 2023 |
Les jeunes adultes (18-24 ans) affichent la mortalité la plus élevée par million d’habitants (97 tués). Cette tranche et les seniors restent donc les groupes les plus vulnérables.
Modes de déplacement et mortalité
- Voiture : Occupants représentent 48 % des décès, soit 1 535 personnes mortes en 2024, avec une légère hausse (+23).
- Deux-roues motorisés : Stade préoccupant, ils comptent pour 23 % des décès, avec 726 personnes tuées, en hausse par rapport à 2023 et 2019. Le non-port du casque explique un tiers de ces décès.
- Piétons : 451 décès, légère hausse par rapport à 2023, mais baisse par rapport à 2019.
- Cyclistes : Nombre en baisse, avec 222 morts, en recul de plusieurs unités depuis 2023.
- Engins de déplacement personnel motorisés (EDPm) : 43 décès, chiffre stable.
Mortalité outre-mer
La situation y est plus compliquée :
- Deux-roues motorisés représentent 34 % des décès, ratio bien plus élevé que dans l’Hexagone.
- Fortes variations régionales, Martinique affichant 71 % de morts en 2RM.
- Augmentation générale des décès chez les piétons et automobilistes, baisse chez les cyclistes.
Décès tous âges confondus en France : un indicateur fondamental
Le total de décès toutes causes confondues s’élève à 646 000 personnes. C’est une hausse de 1,1 % par rapport à 2023, notamment visible dans certaines régions comme la Nouvelle-Aquitaine (+1,6 %) ou l’Île-de-France (+1,0 %). En novembre 2024, on compte 52 043 décès, soit une moyenne de 1 735 par jour.
Tendances majeures à noter
- La mortalité chez les 35-44 ans baisse nettement.
- Les 45-64 ans connaissent une légère hausse.
- Les jeunes de 18-34 ans voient leur mortalité routière grimper (103 tués en 2024 contre 82 en 2023).
- La mortalité cycliste baisse malgré un nombre croissant d’hommes tués.
- Le taux d’accidents hors métropole reste préoccupant, notamment en raison des deux-roues motorisés.
Quelques données insolites
L’ONU rapporte que 5 600 personnes ont perdu la vie en Haïti sur la même période. Cela dépasse largement les chiffres français, rappelant que l’accidentologie et la mortalité sont des défis universels, souvent aggravés par des facteurs sociaux et économiques.
Clés pour comprendre ces chiffres
- La mortalité routière stagne voire augmente légèrement au niveau national, malgré les efforts de sécurité.
- Les jeunes conducteurs et usagers de deux-roues restent particulièrement exposés.
- Les hommes sont à plus haut risque, en particulier sur vélo et deux-roues motorisés.
- Les territoires d’Outre-mer affichent une mortalité routière plus élevée et spécifique.
- Le nombre total de décès toutes causes confondues en France augmente légèrement, reflétant aussi le vieillissement démographique.
Points essentiels à retenir
- 3 431 décès sur les routes françaises en 2024 (+0,9 % par rapport à 2023).
- Mortalité masculine dominante (77,7 %) et en hausse dans certains modes de déplacement.
- Jeunes adultes (18-24 ans) les plus touchés sur la route.
- Deux-roues motorisés en forte progression, avec des efforts à renforcer pour le casque.
- Mortalité globale en France à 646 000 décès, soit une hausse de 1,1 %.
- Mortalité plus contrastée outre-mer, avec des spécificités régionales notables.
Il faut donc suivre de près les prochaines publications finales prévues fin mai 2025 pour affiner ce tableau. En attendant, ces chiffres soulignent le défi persistant de la sécurité routière au cœur des préoccupations publiques et individuelles.
Nombre de morts 2024 : un bilan nuancé pour la France
En 2024, la France dénombre environ 3 431 décès sur ses routes, dont 3 190 en métropole et 241 outre-mer, soit une légère hausse de 0,9 % comparée à 2023. Ce chiffre reste cependant inférieur à celui de 2019, considéré comme une année de référence.
Voilà une statistique qui donne à réfléchir sans pour autant plonger dans la morosité. Alors, que se cache-t-il derrière ces chiffres et quelles tendances émergent en 2024 ? Explorons ensemble les détails parfois surprenants de cette année.
Des chiffres à prendre avec recul… et un grain d’optimisme
3 431 morts sur la route en un an, ça fait froid dans le dos et appelle à continuer les efforts collectifs pour la sécurité routière.
On note tout de même que ce bilan est inférieur de 1,9 % à celui de 2019, une bonne nouvelle qui contraste avec la hausse de 0,9 % par rapport à 2023. Cette oscillation peut s’expliquer par de multiples facteurs dont le comportement des conducteurs, les conditions routières, ou même les évolutions démographiques.
Et on garde en tête que les résultats définitifs seront publiés en mai 2025. D’ici là, ces chiffres provisoires permettent d’esquisser un état des lieux.
France métropolitaine : les chiffres dans le détail
Avec 3 190 décès sur les routes métropolitaines, on observe une hausse de 23 tués (+0,7 %) comparée à l’an passé. Parmi eux, les hommes représentent une majorité écrasante, soit 2 477 décès masculins, contre 713 femmes. Une tendance persistante depuis plusieurs années.
Le nombre total des blessés baisse un peu (-0,8 %), passant à 233 000. Mais le nombre de blessés graves — ceux qui souffrent de blessures nécessitant une hospitalisation prolongée — reste stable à hauteur de 16 000.
Tout n’est pas noir, loin de là ! Par exemple, sur autoroute, la mortalité diminue notablement avec 242 décès, soit 27 de moins qu’en 2023 (-10 %). Un résultat à souligner, car les autoroutes sont généralement associées à des vitesses plus élevées et donc à potentiel de surmortalité.
Outre-mer : un bilan plus contrasté et préoccupant
Là-bas, le bilan est plus inquiétant. Les 241 morts enregistrés en outre-mer en 2024 marquent une augmentation de 4 % par rapport à 2023, mais restent en baisse de 5 % par rapport à 2019.
Mais, zoomons sur les départements et régions d’outre-mer : la mortalité est en hausse de 21 % (163 morts en 2024 contre 135 en 2023). À l’inverse, les collectivités d’outre-mer et la Nouvelle-Calédonie affichent une baisse (-19 % et -15 % respectivement).
La répartition du danger est très variable selon les territoires, avec une part très forte des morts en deux-roues motorisés, qui atteignent jusqu’à 71 % en Martinique, une statistique alarmante qui pousse à réfléchir sur la sécurisation des usagers là-bas.
Deux-roues motorisés et cyclistes : des usagers de plus en plus exposés
Les deux-roues motorisés représentent une part importante des victimes, notamment en outre-mer où ils constituent un tiers des décès routiers. Un point crucial à ne pas négliger.
En 2024, 726 décès concernent ces usagers en métropole. Parmi eux, l’absence de casque est un facteur majeur, représentant un tiers des décès en deux-roues motorisés. Oui, ce petit casque peut sauver des vies !
Chez les cyclistes et utilisateurs d’engins de déplacement personnel motorisé (EDPm), la mortalité totalise 251 morts (222 cyclistes et 43 usagers d’EDPm). Notons que la mortalité des cyclistes est en baisse, avec 9 décès en 2024 contre 15 en 2023.
La grande majorité des victimes sont des hommes, mais la diversité selon l’âge interpelle
On remarque que la part masculine demeure très élevée : 77,7 % des tués en métropole sont des hommes. Ce taux progresse légèrement par rapport à 2023 (77,6 %). Les hommes sont aussi plus nombreux à mourir à vélo (+31 tués par rapport à 2019) et sur deux-roues motorisés (+22 par rapport à 2023), alors que les femmes tuées à vélo augmentent plus modérément (+5) et chutent en deux-roues motorisés (-9).
L’âge est un facteur clé, avec des disparités significatives :
- Les adolescents de 14-17 ans déplorent 92 décès, en baisse (-24) par rapport à 2023 et stable comparé à 2019.
- Les jeunes adultes de 18-24 ans comptent 531 morts, en hausse (+34) par rapport à 2023, mais en recul par rapport à 2019 (-18).
- Les seniors de 65-74 ans ont vu leur mortalité baisser de 6 tués par rapport à 2023, mais augmenter par rapport à 2019 (+47).
- La tranche des 75 ans et plus présente plus de 500 morts, soit une légère hausse (+10) sur l’an passé.
Ces chiffres montrent combien il est important d’adapter les politiques de prévention à chaque groupe d’âge.
Une mortalité routière qui ne cesse d’évoluer
Comparée à 2019, la tendance générale est à la baisse : -1,7 % de tués et -2,5 % de blessés estimés, y compris les blessés graves. Cela pourrait indiquer que les campagnes de sensibilisation, ainsi que les améliorations des infrastructures routières, ne sont pas vaines.
Cependant, l’année 2024 marque une hausse des accidents mortels sur certaines catégories de routes et chez certains usagers, comme les deux-roues motorisés et les piétons, qui voient leur mortalité augmenter, respectivement de 20 et 12 tués de plus qu’en 2023.
Et si ces chiffres étaient un appel à la vigilance renforcée ? La route ne pardonne pas toujours les erreurs, et chaque jour, en moyenne, plus de 8 personnes perdent la vie sur nos routes en métropole.
Au-delà des routes : le contexte global de la mortalité en France en 2024
Pour élargir le tableau, en 2024, toutes causes confondues, le nombre de décès en France s’élève à près de 646 000. Rien de très joyeux, mais cela marque une légère augmentation (+1,1 %) par rapport à 2023, qui contraste notamment avec la baisse des naissances (-2,2 %).
Chaque jour, en novembre 2024, par exemple, 1 735 personnes décèdent en moyenne en France. Et selon les données régionales, certaines régions telles que la Nouvelle-Aquitaine (+1,6 %) et Île-de-France (+1,0 %) affichent une hausse du nombre de décès, tandis que d’autres, comme les Hauts-de-France, enregistrent une diminution.
L’écho au-delà des frontières : cas d’Haïti
L’ONU rapporte qu’en 2024, Haïti a vu plus de 5 600 personnes décéderes. Un chiffre qui montre combien les conditions locales et infrastructures ont un impact majeur sur la mortalité, rappelant que la sécurité routière est une problématique universelle.
Mais alors, qu’est-ce qu’on peut faire ?
Face à ce bilan, la question se pose : comment réduire encore ces chiffres ? Améliorer la vigilance, sensibiliser les conducteurs à risques, renforcer les contrôles techniques, multiplier les infrastructures sécurisées pour cyclistes et piétons… Les pistes ne manquent pas.
Il est aussi important d’adapter les politiques et outils aux profils les plus concernés : jeunes conducteurs, usagers de deux-roues et seniors.
En somme, une route plus sûre nécessite une responsabilité partagée, chacun à sa place.
Résumons en quelques points clés
- 3 431 morts sur les routes françaises en 2024 ; hausse par rapport à 2023 (+0,9 %), baisse par rapport à 2019 (-1,9 %).
- Les hommes sont victimes dans 77,7 % des cas.
- Les deux-roues motorisés et piétons voient leur mortalité augmenter.
- Les jeunes de 18-34 ans voient une hausse de mortalité routière.
- Globalement, la mortalité routière diminue comparée à 2019, mais la vigilance reste de mise.
Le bilan provisoire 2024 a été publié fin janvier 2025, et les données finales sont attendues fin mai. La route est loin d’être un terrain de jeu, mais il reste à espérer que ces chiffres encourageront toujours plus de prudence et d’actions.
Et vous, quels gestes quotidiens adaptez-vous pour améliorer la sécurité sur les routes ? N’hésitez pas à partager vos astuces pour faire baisser le nombre de morts en 2025.
Combien de personnes sont décédées sur les routes en France en 2024 ?
En 2024, environ 3 190 décès ont été enregistrés en France métropolitaine, soit une légère augmentation de 0,7 % par rapport à 2023. Au total, y compris l’outre-mer, 3 431 décès sont estimés.
Quelle est l’évolution du nombre de morts sur les routes par rapport à 2019 et 2023 ?
Le nombre de morts en 2024 est en légère hausse de 0,9 % comparé à 2023, mais en baisse de 1,9 % par rapport à 2019, année de référence. Sur autoroute, la mortalité a diminué de 10 % par rapport à 2023.
Quels groupes d’âge sont les plus affectés par la mortalité routière en 2024 ?
Les 18-24 ans affichent le taux de mortalité le plus élevé avec 97 tués par million d’habitants. Les seniors de 75 ans et plus voient une légère augmentation des décès par rapport à 2023.
Comment se répartissent les décès selon le mode de déplacement en 2024 ?
Les occupants de voiture représentent 48 % des décès, les usagers de deux-roues motorisés 23 %, les cyclistes 8 %, et les piétons 14 %. La mortalité des deux-roues motorisés est en hausse comparée à 2023.
Quelle différence existe-t-il dans les décès entre la métropole et l’outre-mer ?
En outre-mer, 241 décès ont été recensés, en hausse de 4 % par rapport à 2023. La mortalité chez les deux-roues motorisés et les automobilistes est particulièrement élevée dans ces territoires.
