Funérailles d’Eddy Barclay : Une Fête Blanche pleine de Souvenirs
Eddy Barclay a eu droit à un enterrement à son image : joyeux, élégant et très musical. Ses obsèques, célébrées le 18 mai 2005 en l’église Saint-Germain-des-Prés, mettaient en scène un beau défilé d’invités en blanc, rappelant ses fameuses fêtes dans sa villa de Cap Camarat. Rien de triste, mais une célébration de la vie et de la musique.
Une cérémonie orchestrée entre amis et musique
La cérémonie démarre sur le parvis de l’église avec un concert de swing New Orleans par Les Haricots rouges, un groupe ayant directement voyagé des années 60 pour ces funérailles. Invités comme Johnny Hallyday, Laetitia, Carlos, Nicoletta, et Enrico, tous vêtus de blanc, ont célébré cette « fête blanche » avec joie et émotion. Carlos, en complice de longue date d’Eddy, rappela un contrat singulier de 1987 : celui qui décéderait en premier se verrait offrir par l’autre une fête joyeuse lors de ses obsèques. Promesse tenue.
Lieu choisi : Saint-Tropez, le paradis d’Eddy Barclay
Lieu | Cimetière marin de Saint-Tropez |
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Date d’inhumation | Jeudi 19 mai 2005 |
Vue | La Méditerranée |
Eddy Barclay avait choisi de reposer à Saint-Tropez, sa résidence de cœur sur la Côte d’Azur. Sa famille, aidée par la mairie de Cannes, a obtenu l’autorisation nécessaire pour cette inhumation. C’est dans ce décor de rêves que repose désormais celui qui a marqué la musique française pendant plus de 50 ans.
Des invités de prestige et foule d’amis d’Eddy
Les visages illustres présents rappellent l’importance du producteur. On note la présence de Johnny Hallyday, Eddy Mitchell, Florent Pagny, Nicoletta, Chantal Goya, Paul-Loup Sulitzer et même une Miss France. Le monde du show-biz et des arts s’était rassemblé, avec la famille proche au premier rang, notamment Caroline Barclay, son épouse.
Le curé de la paroisse Saint-Germain-des-Prés, Olivier Ribadeau-Dumas, présidait la cérémonie avec poésie. Rares étaient les profils politiques, à part Patrick Balkany, le maire de Levallois-Perret qui avait officié lors d’un mariage passé d’Eddy. L’ambiance restait avant tout familiale et amicale.
Cérémonie et hommages : Entre émotion et humour
- Nicoletta interprète « Il est mort le soleil » avec un orchestre gospel
- Robert Hossein décerne à Eddy Barclay un titre honorifique, chevalier des arts et lettres, avec humour
- Eddy Mitchell offre un hommage drôle et sincère, saluant « le joyeux fêtard près de Dieu »
Le ton était donné : on pleure, oui, mais surtout on célèbre un homme passionné par la fête, la musique et la vie. Un jazz band accompagne le cercueil immaculé, aux poignées dorées, jusqu’à sa sortie de l’église où éclate un final musical au rythme des Haricots rouges.
Départ et inhumation : Last dance vers la Méditerranée
Le cercueil porté par ses proches (Guillaume, Johnny, Schmoll…) quitte l’église en cortège. Le convoi descend vers la rue de Rennes puis se dirige vers Saint-Tropez, aux airs légers de fin de soirée des années 60, avec musique et amis en blanc sur le pas de marche. C’est dans cette ambiance enveloppante que le dernier repos d’Eddy Barclay est assuré.
Perché près des tombes de Pierre Bachelet et de la famille Bardot, le caveau d’Eddy attire déjà les hommages. Après l’inhumation, les invités se retrouvent chez Les Mouscardins, où Eddy avait ses habitudes, pour un vin d’honneur mêlant souvenirs et nostalgie.
Dates clés
- Décès : 13 mai 2005
- Obsèques : 18 mai 2005 à Paris
- Inhumation : 19 mai 2005 à Saint-Tropez
Points clés à retenir
- Eddy Barclay choisit lui-même l’ambiance et le style de ses funérailles. Une fête joyeuse en blanc pour rappeler ses fameuses nuits blanches.
- Les obsèques ont lieu à Saint-Germain-des-Prés, l’inhumation à Saint-Tropez. Une vue méditerranéenne pour son dernier repos.
- Une foule d’amis célèbres et proches présents. Johnny, Nicoletta, Carlos, Eddy Mitchell… une cérémonie marquée par la musique et l’humour.
- La cérémonie musicale mêle gospel, jazz et hommages teintés d’esprit. Nicoletta chante, Hossein décerne un titre et Mitchell improvisé l’allocution finale.
- Un déroulé soigné, entre élégance et simplicité. Le cortège blanc s’éloigne dans un dernier swing des sixties.
Les obsèques d’Eddy Barclay : une fête blanche pour un légendaire producteur
Eddy Barclay enterrement : cette expression évoque bien plus qu’une cérémonie funéraire classique. C’est une célébration à l’image du personnage, un producteur mythique qui a marqué le paysage musical français avec son style unique et son goût pour les grandes fêtes. Parlons de cette ultime soirée blanche dédiée à Eddy Barclay, entre éclats de rires, hommages nostalgiques et ambiance New Orleans swingante.
Le 13 mai 2005, Eddy Barclay s’éteint à 84 ans, victime d’un arrêt cardiaque. Dès lors, la question de ses funérailles se pose avec la même exigence que le maître avait pour ses productions musicales. Jeudi 19 mai, il repose désormais au cimetière marin de Saint-Tropez, dans un autre décor qu’il chérissait tant: la Méditerranée à perte de vue. Voilà tout le symbole d’un homme dont l’élégance et la fête ne s’arrêtaient pas aux portes de la vie.
Une cérémonie à Paris sous le signe du blanc et du jazz
Le mercredi 18 mai à 11h, l’église Saint-Germain-des-Prés accueille un public bigarré, mais surtout uni par une consigne bien particulière : s’habiller de blanc. Ce code vestimentaire est loin d’être anodin, il rappelle les soirées blanches légendaires d’Eddy Barclay dans sa villa de Cap Camarat, à Saint-Tropez. Johnny Hallyday, Eddy Mitchell, Florent Pagny, Line Renaud, et bien d’autres figures du spectacle, croisent leurs pas sous les voûtes, portant haut la mémoire d’un homme à la fois discret et flamboyant.
Le curé de la paroisse, Olivier Ribadeau-Dumas, fait office de maître de cérémonie. Il accueille cette joyeuse bande, parfois enjouée, parfois un peu mélancolique, dans une ambiance presque familiale. Ce n’est pas une messe triste, mais un vibrant hommage à celui qui savait organiser des fêtes sans vulgarité.
Le jazz s’invite naturellement à la cérémonie. Un orchestre de jazz assure l’accompagnement musical au fur et à mesure que le cercueil blanc, tout en sobriété avec ses poignées dorées, est porté à l’autel. Nicoletta chante “Il est mort le soleil”, une chanson lourde de sens, à laquelle le prêtre répond avec optimisme : “Le soleil ne meurt jamais.” Un oxymore poétique qui reflète parfaitement l’esprit d’Eddy Barclay.
Des hommages aussi drôles que poignants
L’atmosphère pourrait facilement basculer dans larmes et tristesse. Pourtant, non. Entre les prises de parole, c’est un tsunami de souvenirs joyeux qui déferle. Robert Hossein, personnalité incontournable, décore symboliquement Eddy Barclay “chevalier des arts et lettres”, dans un moment d’humour pince-sans-rire.
Eddy Mitchell, alias Schmoll, offre un des moments les plus marquants. Son hommage désopilant résonne dans l’église pleine à craquer : “Tu es près de Dieu, de Saint-Pierre, de Saint-Émilion, de Saint-Amour…” Une manière de rappeler que les plaisirs de la vie, la musique et l’amitié, sont éternels.
La sortie de l’église et un cortège en musique
Le cercueil, porté par “la bande à Barclay” composée de figures emblématiques comme Johnny Hallyday, Eddy Mitchell, Carlos, Stéphane Collaro et même le marin-aventurier Olivier de Kersauson, quitte l’église. Ce moment solennel surprend par sa légèreté : les musiciens des Haricots rouges, groupuscule de jazz New Orleans ressuscité des sixties, donnent le rythme au parvis. Tout ce beau monde swinguant en blanc sur ce son rétro, c’est un tableau émouvant et surprenant.
Le corbillard entame alors sa lente progression vers la rue de Rennes, direction Castel puis Saint-Tropez. Là-bas, les dernières bulles de champagne attendent les invités pour porter un toast à la vie d’un faiseur de musique et de fêtes. Son style, décrit par Olivier de Kersauson, allie l’élégance de Gatsby au fruit des droits d’auteur, une façon de dire que la classe ne s’achète pas, elle se vit.
Un repos bien mérité au cœur de Saint-Tropez
Pour Eddy Barclay, il était clair depuis longtemps : il ne pourrait trouver le repos qu’à Saint-Tropez. La mairie de Cannes a autorisé sa famille à l’enterrer dans ce fameux cimetière marin, un lieu symbolique surplombant la Méditerranée. Cette décision n’était pas simplement logistique, c’était un dernier hommage au producteur passionné par la Côte d’Azur, qu’il avait marquée de son empreinte artistique et festive.
Sa tombe se trouve non loin de celle de Pierre Bachelet, un chanteur dont la carrière a parfois croisé la sienne, ainsi que du caveau familial des Bardot. On imagine l’ambiance légère à Saint-Tropez, où au restaurant Les Mouscardins, ses amis et admirateurs se sont recueillis autour d’un verre. Le vin d’honneur a permis de prolonger à sa manière la fête qu’Eddy Barclay aimait tant.
Une cérémonie qui reflète un homme unique
Que retenir de ces obsèques? D’abord, la capacité d’un homme à transformer sa sortie en une ultime fête. Eddie Barclay a organisé ses funérailles avec la même minutie que ses contrats et productions. En 1987, il signait un pacte avec le chanteur Carlos : celui qui partirait le dernier organiserait une fête joyeuse pour l’autre. Une promesse tenue avec éclat.
Ensuite, cette cérémonie prouve que la tristesse n’est pas une fatalité face à la perte. L’ambiance swing et blanche a permis à chacun de célébrer une vie bien remplie. N’est-ce pas là une invitation à vivre autrement la mort, en lumière et en musique ?
Enfin, la présence de nombreuses célébrités issues du spectacle mais aussi du sport ou des arts, ainsi que d’anonymes, illustre le rayonnement personnel et professionnel d’Eddy Barclay. Le producteur a rassemblé un monde, et ce dernier rassemblement fut à son image : chaleureux, élégant, hors du temps.
Quelques réflexions pour s’inspirer
- Que diriez-vous de transformer votre propre cérémonie en un moment qui reflète votre personnalité ?
- Et si, au lieu de noir, on osait une robe blanche pour un dernier adieu, symbole de paix et de joie ?
- Pourquoi ne pas inviter ses proches à partager une fête avant de se dire au revoir ?
En somme, Eddy Barclay enterrement, c’est tout un symbole. Une célébration stylée qui prouve que même face à la fin, on peut être festif, sincère et entouré des siens. Proche de la Méditerranée, enveloppé dans une lumière blanche, le producteur reste une légende. Entre musique, fleurs blanches et verres levés, sa mémoire vibre encore longtemps après le dernier accord de jazz.
Où ont eu lieu les funérailles d’Eddy Barclay ?
Les funérailles se sont déroulées à l’église Saint-Germain-des-Prés à Paris. La cérémonie a eu lieu le 18 mai, avec un concert jazz sur le parvis.
Quel était le dress code pour la cérémonie ?
Les invités étaient vêtus de blanc. Ce code rappelait les célèbres « nuits blanches » organisées par Eddy Barclay dans sa villa de Saint-Tropez.
Où Eddy Barclay a-t-il été inhumé ?
Il a été enterré au cimetière marin de Saint-Tropez, comme il le souhaitait, avec une vue sur la Méditerranée.
Qui étaient quelques invités notables présents aux funérailles ?
Johnny Hallyday, Eddy Mitchell, Michel Legrand, Caroline Barclay, Carlos, Stéphane Collaro, et plusieurs personnalités du show-biz et du sport participaient à la cérémonie.
Quels hommages particuliers ont été rendus pendant la cérémonie ?
Nicoletta a chanté « Il est mort le soleil ». Robert Hossein a décoré Eddy Barclay « chevalier des arts et lettres » à titre symbolique, et un orchestre de jazz accompagnait le cercueil.