Denise Vernay enterrement : que sait-on vraiment ?
Denise Vernay, résistante et survivante déportée, est décédée à 88 ans, mais aucun détail précis sur son enterrement n’a été communiqué. Sa famille a annoncé son décès dans le carnet du Figaro. Les médias comme Libération ont relayé la nouvelle avec respect, et une cérémonie en hommage a eu lieu récemment à Lyon.
Qui était Denise Vernay ?
- Née Denise Jacob, elle fut agent de liaison dans la Résistance française pendant la Seconde Guerre mondiale.
- Après le débarquement de 1944, elle rejoint Annecy et participe à des missions délicates pour le maquis des Glières.
- Arrêtée sur la route d’Aix-les-Bains, subissant la Gestapo et la déportation à Ravensbrück, elle sera libérée en avril 1945 à Mauthausen.
- Sœur de Simone Veil, elle a reçu plusieurs distinctions honorifiques : Grand’Croix de l’Ordre national du Mérite, Commandeur de la Légion d’honneur, Croix de guerre 39-45 avec palmes.
La cérémonie en mémoire de Denise Vernay
Une cérémonie émouvante s’est déroulée sous l’égide de Grégory Doucet, maire de Lyon, et de Véronique Dubois-Bertrand, maire du 3e arrondissement. Parmi les hommages, les enfants de l’école Paul Painlevé ont chanté le chant des partisans.
Pourquoi aucun détail sur l’enterrement ?
Le silence autour du lieu et des modalités de l’enterrement tient sans doute au souhait de discrétion de la famille. Malgré son rôle historique, elle n’a pas fait l’objet d’un enterrement public médiatisé.
Elle avait vécu une vie marquée par la Résistance et la mémoire familiale douloureuse. Son décès est honoré par des cérémonies symboliques et des hommages institutionnels plutôt que par une révélation médiatique des funérailles.
Récapitulatif rapide
- Denise Vernay est décédée à 88 ans, résistante et déportée, sœur de Simone Veil.
- Elle a subi arrestation, torture, et déportation à Ravensbrück, libérée en 1945.
- Aucune information publique sur le lieu ou la nature de son enterrement.
- Cérémonie hommage organisée à Lyon, avec hommage des autorités et des enfants.
- Les hommages se concentrent sur sa mémoire et son parcours plus que sur l’événement funéraire.
Denise Vernay enterrement : hommage à une résistante au destin remarquable
Denise Vernay, agente de liaison dans la Résistance et déportée, est décédée à l’âge de 88 ans le 4 mars 2013 à Paris. Son enterrement a été l’occasion de rendre hommage à ce parcours singulier, inscrit dans les heures sombres mais aussi héroïques de l’histoire de France. Mais où repose-t-elle ? Que symbolise sa mémoire pour les générations actuelles ? Plongeons dans l’histoire de Denise Vernay et les commémorations qui ont suivi son départ.
Denise VERNAY, née Jacob, a traversé une vie marquée par l’engagement profond dans la lutte contre l’oppression nazie. C’était une sœur de Simone Veil, autre grande figure de l’histoire française, reconnue pour son parcours politique et humanitaire. Ensemble, elles incarnent le courage, la résilience, et le souvenir d’une époque tragique que la postérité s’efforce de ne jamais oublier.
Un parcours de résistante héroïque
Après le débarquement du 6 juin 1944, Denise quitte la région lyonnaise, prenant un rôle d’agent de liaison pour l’Armée secrète, notamment dans la région d’Annecy. C’est une position à haut risque. Une semaine plus tard, elle se porte volontaire pour une mission compliquée : récupérer pour le maquis du plateau des Glières deux postes émetteurs et de l’argent parachutés en Saône-et-Loire.
L’engagement opérationnel de Denise témoigne d’une implication sans faille. Hélas, le 26 juillet 1944, elle est arrêtée. Remise à la Gestapo à Lyon, elle subit le supplice de la baignoire, une torture terrible. Puis, elle est déportée au camp de Ravensbrück, connu pour abriter des milliers de femmes résistantes et innocentes. Ce camp fut un enfer. Malgré cela, Denise sobrement survit jusqu’à sa libération en avril 1945 à Mauthausen, un exploit en soi.
Un hommage officiel et émouvant
La mémoire de Denise Vernay n’est pas oubliée. Une cérémonie poignante organisée en son honneur réunissait plusieurs personnalités dont Grégory Doucet, maire de Lyon, et Véronique Dubois-Bertrand, maire du 3e arrondissement de Paris. Les enfants de l’école Paul Painlevé ont interprété le chant des partisans, symbole fort de la Résistance, lors de cet événement. Ce moment a rappelé aux jeunes générations la valeur de la liberté et les sacrifices consentis pour elle.
Un contexte familial lourd mais inspirant
Née dans la famille Jacob, Denise était la sœur de Simone Veil et aussi de Madeleine. Leur mère, leur sœur aînée, Madeleine, ainsi que leur père, ont été déportés en avril 1944 à Auschwitz. Pendant que Denise fêtait les 21 ans de Madeleine à Nice le 18 mars 1944, c’était la dernière réunion familiale avant l’arrestation de presque tous les membres de la famille dix jours plus tard. Leur mère, infortunée, ne revint jamais des camps d’extermination.
Ce drame familial ajoute une dimension poignante à la vie de Denise, renforçant son rôle de résistante qui connaissait personnellement le prix de la tyrannie qu’elle combattait.
Où repose Denise Vernay ?
Curieusement, les informations disponibles ne précisent pas explicitement le lieu de l’enterrement de Denise Vernay. Sa mort a été annoncée dans le carnet du Figaro sans mention de l’endroit exact de sa sépulture.
En revanche, son mari, Alain Vernay, est décédé à 97 ans en 2015 et a été inhumé au cimetière du Montparnasse à Paris. Son parcours, bien que moins médiatisé, fut le prolongement de celui de Denise : il est dit dans son obituary que ses plus belles années furent celles passées aux côtés de son épouse.
Quant à sa sœur Simone Veil, inoubliable figure française, ses restes ont fait l’objet d’une reconnaissance nationale exceptionnelle. Initialement enterrée au cimetière du Montparnasse, elle a été exhumée en 2018 pour reposer désormais au Panthéon, à Paris. Elle est seulement la cinquième femme à bénéficier d’un tel honneur, reconnaissance ultime pour son combat et son engagement.
Pourquoi ce flou autour de l’enterrement de Denise Vernay ?
Parfois, l’oubli apparent de certains détails, comme le lieu exact de la sépulture d’une personnalité historique, peut refléter une volonté de mémoire collective plus large, tournée vers l’hommage à l’ensemble des résistants plutôt qu’à une simple sépulture. Peut-être aussi que la famille a souhaité garder ce moment intime, loin des projecteurs.
Quoi qu’il en soit, ce silence n’efface rien. La cérémonie, la reconnaissance officielle, les décorations (Commandeur de la Légion d’honneur, Grand’croix de l’Ordre national du Mérite, Croix de guerre 1939-1945 avec palmes, Médaille de la Résistance avec rosette) témoignent d’une vie exceptionnelle.
Que retenir de Denise Vernay et son héritage ?
Denise Vernay incarne à la fois la force d’une femme et l’engagement inébranlable dans la liberté. Son expérience dure mais victorieuse joue un rôle didactique essentiel aujourd’hui. Elle invite à ne jamais banaliser les luttes contre l’oppression. Son souvenir, vivace dans les cœurs et dans les cérémonies publiques, continue d’éclairer la conscience collective.
Quand on lui rendait hommage, les très jeunes générations chantaient le chant des partisans. Cela fait réfléchir : comment transmettre cette mémoire dans une époque où l’histoire semble parfois s’effacer ? Denise Vernay reste un pont vivant entre hier et aujourd’hui, entre sacrifice et espérance.
Un dernier clin d’œil
Pour conclure, une pensée pour la famille Vernay-Jacob, qui a traversé les « montagnes russes » de l’histoire du XXe siècle : survie, tragédie, gloire et mémoire. Cette histoire familiale est aussi celle de la France, celle qui se bat dans l’ombre avant de voir la lumière.
Alors, si jamais vous visitez le cimetière du Montparnasse, souvenez-vous que même si Denise Vernay ne repose peut-être pas là, son nom et son courage y résonnent tout autant que ceux de son mari et de sa sœur. L’enterrement d’une résistante, c’est bien plus qu’un lieu de repos : c’est le marqueur d’une histoire qu’on se doit de raconter.
Où a eu lieu l’enterrement de Denise Vernay ?
Le contenu fourni ne mentionne pas le lieu ou les détails de l’enterrement de Denise Vernay. Seule une cérémonie commémorative a été rapportée.
Une cérémonie a-t-elle été organisée en hommage à Denise Vernay ?
Oui, une cérémonie émouvante s’est tenue avec la participation de Grégory Doucet et Véronique Dubois-Bertrand. Des enfants ont chanté le chant des partisans pour rendre hommage.
Pourquoi Denise Vernay est-elle une figure importante de la Résistance ?
Elle était agente de liaison dans la Résistance, déportée à Ravensbrück, puis libérée en 1945. Elle a été décorée de plusieurs distinctions honorifiques pour son engagement.
Quels liens familiaux majeurs sont associés à Denise Vernay ?
Elle était la sœur de Simone Veil. La famille a connu de lourdes pertes, notamment leur mère à Auschwitz, déportée en 1944. Ce contexte familial est important dans son histoire.
Quelles souffrances Denise Vernay a-t-elle endurées pendant la guerre ?
Arrêtée par la Gestapo, elle a subi le supplice de la baignoire avant sa déportation. Elle a été internée à Ravensbrück et libérée en avril 1945 à Mauthausen.