Qui est la famille de Carlan ? Découverte d’une lignée bretonne noble
La famille de Carlan est une maison noble bretonne, originaire des Côtes-d’Armor, maintenue noble en 1669 et titulaire de plusieurs seigneuries. Elle se signale par ses blasons, ses alliances puissantes et son rôle au parlement de Bretagne. Mais cette présentation trop formelle cache une histoire riche et dynamique.
Blason et titres : un héritage symbolique
Le blason des Le Noir de Carlan est simple et emblématique : d’azur à trois chevrons d’or, au franc-canton de gueules chargé d’une fleur de lys d’argent. Une identité visuelle qui évoque prestige et ancienneté. Leurs titres sont nombreux :
- Seigneur de La Marhannais
- Seigneur de Carlan
- Seigneur de La Ville-es-Lan
- Seigneur de La Lande-au-Noir
- Seigneur de Tournemine
- Seigneur de Craffault
- Seigneur du Préglin
Ces seigneuries témoignent d’une influence géographique étendue dans la Bretagne historique. Le rôle de conseiller au parlement de Bretagne souligne leur implication politique.
Origines : la noblesse bretonne à travers les siècles
La famille Le Noir de Carlan figure dans le célèbre Nobiliaire de Bretagne daté du XVIIe siècle. Cette source historique confirme leur maintien dans la noblesse sous l’Ancien Régime, un statut qui n’était jamais une formalité. Leur racine bretonne est nette, avec une implantation dans les Côtes-d’Armor.
Leur noblesse fut attestée officiellement en 1669, montrant une longévité remarquable dans une société féodale en constante évolution.
Branches et alliances : une toile de relations puissantes
La généalogie révèle une succession de seigneurs portant le nom de Le Noir et mariés à des dames venues d’autres familles notables. Par exemple :
- Julienne Le Noir épouse Olivier Chaton, seigneur de La Jannaie
- Geoffroy Le Noir marié à Jeanne Le Blancq
- Jean Le Noir en couple avec Jacquette du Cambout
- Julien François Henri, seigneur au XVIIIe siècle, marié à Marie Claude Pélagie Boschier
Ces unions tissent un réseau de relations avec des familles bretonnes et françaises influentes. Les alliances avec la famille Lesquen, La Roüe, La Goublaye ou La Villéon montrent une position reconnue dans la noblesse régionale.
Personnalités remarquables et mode de vie moderne
Parmi les figures récentes, Philippine Le Noir de Carlan, née fin XXe siècle, illustre une vie entre tradition et modernité. Elle a grandi dans une famille catholique, six enfants, où la rigueur intellectuelle est de mise. Sa mère enseigne les mathématiques, son père travaille dans la physique nucléaire.
Philippine suit une trajectoire studieuse : un lycée privé catholique, puis Paris-Dauphine en économie et ingénierie financière. Elle habite un quartier chic du 16e arrondissement, tout en gardant le lien avec sa famille à Montigny-le-Bretonneux.
Hommage public : un événement marquant en 2024
Le tragique décès de Philippine en 2024 provoque un élan de solidarité. Ses obsèques ont rassemblé plus de 2 800 personnes à la cathédrale Saint-Louis de Versailles. La communauté universitaire et familiale s’est unie pour honorer sa mémoire lors de célébrations solennelles, soulignant son importance pour beaucoup.
Un arbre généalogique disponible en ligne
Les passionnés d’histoire familiale peuvent accéder gratuitement aux arbres généalogiques de Thierry, Jehan et Alix Le Noir de Carlan. Ce partage permet de suivre les filiations et découvrir des protagonistes oubliés, un vrai trésor pour amateurs et chercheurs.
Résumé : points clés à retenir
- Famille noble bretonne maintenue noble en 1669, spécialisée dans plusieurs seigneuries.
- Blason distinctif combinant bleu, or, et fleur de lys argentée.
- Importance politique avec un rôle de conseiller au parlement de Bretagne.
- Multiples alliances matrimoniales avec familles nobles régionales.
- Vie moderne incarnée par Philippine Le Noir, étudiante prometteuse.
- Hommages massifs en 2024 soulignant la reconnaissance sociale.
En conclusion…
La famille de Carlan balance entre l’héritage bourré d’histoire et la modernité palpable dans ses membres actuels. Leur rôle s’est étendu du Moyen Âge à nos jours, mêlant politique, alliances, et présence sociale. Bref, une saga bretonne à suivre, sans besoin de costume royal pour être fascinée.
Famille de Carlan : voyage fascinant au cœur d’une noble lignée bretonne
La famille de Carlan est une noble famille française originaire de Bretagne, reconnue depuis l’Ancien Régime et toujours maintenue noble depuis 1669. Mais au-delà de ce simple constat, c’est un récit qui mêle intrigues, alliances puissantes, héritages prestigieux et figures contemporaines touchantes.
Alors, qui sont les Le Noir de Carlan ? Que faut-il savoir sur leurs titres, leurs armoiries et leur place dans l’histoire bretonne ? Et comment cette famille noble parvient-elle à rester présente et vivante au XXIe siècle ?
Un blason qui en dit long : les armes des Le Noir de Carlan
Le blason de la famille Le Noir de Carlan frappe les esprits. Il est d’azur à trois chevrons d’or, au franc-canton de gueules chargé d’une fleur de lys d’argent. Une composition qui résume la noblesse et la valeur du lignage breton. D’azur, la couleur de la loyauté, et d’or, symbole de richesse et de grandeur, le tout rehaussé du franc-canton rouge avec une fleur de lys argentée, rappel vibrant de la fidélité au royaume de France.
Ce n’est pas un hasard si ces armoiries sont référencées dans le Nobiliaire de Bretagne (1668-1671) tome III et son supplément. Cette source majeure est une clef indispensable pour qui veut comprendre la noblesse bretonne d’antan.
Les titres : une symphonie de seigneuries bretonnes
Au fil des siècles, la famille Le Noir de Carlan cumule les titres. Seigneurs de La Marhannais, de Carlan, de La Ville-es-Lan, de La Lande-au-Noir, de Tournemine, de Craffault, et du Préglin, ils détiennent de vastes terres qui témoignent d’une présence notable sur le paysage breton. Imaginez un instant, un banquet organisé dans chacun de ces châteaux, avec les alliances les plus prestigieuses qui se lient au rythme de la musique des cornemuses.
Leur rôle ne s’arrête pas là : ils occupent le poste de conseiller au parlement de Bretagne, une fonction politique et judiciaire qui témoigne d’un investissement civique important. À travers ce rôle, la famille s’inscrit dans l’histoire du pouvoir régional, mêlant gouvernance et noblesse.
Une généalogie qui parle à travers les âges
Plongeons dans leur arbre familial. Geoffroy Le Noir, écuyer, seigneur de Carlan, marque le début de la lignée principale avec son épouse Jeanne Le Blancq. De là s’épanouissent plusieurs générations : Étienne, Jean, Pierre, Guillaume et bien d’autres, chacun consolidant la réputation familiale via des mariages stratégiques. Ces alliances permettent à la famille d’étendre son influence, tissant des liens avec des maisons comme les du Cambout, les Bérard ou encore les Rouault.
Vous vous demandez sans doute si cette généalogie ne ressemble pas à un labyrinthe compliqué ? En réalité, elle reflète précisément les dynamiques sociales nobles du Moyen Âge jusqu’au XVIIIe siècle, où la famille planifie chaque union avec soin, garantissant ainsi pérennité et puissance.
Personnalités marquantes et branches secondaires
Plusieurs membres se distinguent, comme Julien Le Noir, écuyer de Carlan, marié à Hélène de La Bouëxière, ou Guillaume-Gilles, époux de Françoise-Jeanne Rado. D’autres branches, comme celle des seigneurs de Tournemine, apportent une complexité additionnelle. Julien (1664-1740), seigneur de Tournemine, marié à Suzanne Thébault, illustre la dispersion et rénovation constante de la famille.
Étonnamment, la famille Le Noir de Carlan arrive à conserver un lien fort avec ses racines bretonnes malgré le temps et la dispersion géographique, car leurs titres de noblesse continuent d’être gérés et reconnus avec sérieux.
Un secret bien gardé : la tradition familial catholique et l’éducation contemporaine
La famille conserve une identité forte, notamment via sa confession catholique. Philippine Le Noir de Carlan, figure contemporaine et tragique, est née à Clamart dans une famille de six enfants, tous élevés dans un cadre catholique rigoureux.
Sa mère, professeure de mathématiques, et son père, physicien au Commissariat à l’Énergie Atomique, démontrent un mélange rare de noblesse d’âme et d’excellence scientifique. Philippine suit ses études dans un lycée privé catholique avant de s’inscrire à la prestigieuse université Paris-Dauphine, où elle étudie l’économie et l’ingénierie financière. Le contraste entre une famille enracinée dans la noblesse ancienne et une jeunesse moderne et studieuse est saisissant.
Philippine vit dans un appartement du 16e arrondissement de Paris, boulevard Lannes, proche de son université, et garde un attachement profond à sa famille à Montigny-le-Bretonneux. Ce mode de vie illustre la transition entre passé historique et vie contemporaine.
Le dernier hommage à Philippine : un moment de rassemblement intense
La tragédie frappe cette famille durant l’été 2024 lorsque Philippine est tuée. Ses obsèques, célébrées le 27 septembre à la cathédrale Saint-Louis de Versailles par l’abbé Pierre-Hervé Grosjean, deviennent un lieu de recueillement collectif.
Environ 2800 personnes se pressent dans et devant la cathédrale, témoignant non seulement de la notoriété de la famille mais aussi de l’affection portée à Philippine et à ses proches. Une communauté universitaire de 1800 personnes observe une minute de silence en sa mémoire, rendant hommage à une jeune fille brillante, issue d’une famille noble en plein XXIe siècle.
Alliances notables : souvenirs des mariages politiques
La famille Le Noir de Carlan a aussi noué des alliances célèbres avec d’autres familles nobles bretonnes et françaises. Par exemple, Gillette, fille de Guillaume, épouse René de La Villéon, écuyer, seigneur de La Ville-Pierre en 1623. D’autres épousent des membres des maisons de La Roüe, Lespinay, La Goublaye, ou encore La Roche. Ces unions dessinent un réseau étendu qui irrigue la noblesse régionale et témoigne de stratégies matrimoniales étudiées.
Ces alliances insistent aussi sur l’impact social et géopolitique de la famille à travers les siècles, au-delà de ses simples terres.
Généalogie accessible : entre histoire et modernité
Il est aujourd’hui possible de découvrir gratuitement l’arbre généalogique de plusieurs membres fameux : Thierry, Jehan, Alix Le Noir de Carlan. Ces ressources en ligne permettent non seulement aux passionnés de généalogie mais aussi aux curieux d’explorer un patrimoine riche de plusieurs siècles. Que vous soyez historien amateur ou simple curieux, cette plongée vous ouvrira des fenêtres sur la vie des nobles bretons.
Pourquoi la famille Le Noir de Carlan fascine-t-elle encore ?
Parce qu’elle est un lien vivant entre un passé prestigieux, une noblesse enracinée en Bretagne, et une modernité parfois tragique. Cette famille conjugue blasons, titres, alliances et un sens profond de l’histoire. Elle rappelle aussi qu’au XXIe siècle, ces lignées gardent une influence sociale, culturelle et même émotionnelle.
La généalogie complexe, la richesse des titres, la présence dans des sphères comme le parlement de Bretagne, et la tragédie récente autour de Philippine donnent lieu à une histoire qui dépasse le simple rôle de la noblesse ancienne. C’est un conte de temps qui se superposent, avec des vies humaines poignantes.
Et si on faisait un tour dans l’histoire ?
Avez-vous déjà imaginé marcher sur les terres de La Marhannais ou de Tournemine, sentir le poids de l’histoire sous vos pas ? Chaque nom – de Carlan à Craffault – porte une histoire, un espoir, parfois une douleur. C’est cette richesse que les Le Noir de Carlan continuent d’incarner aujourd’hui, en gardant vivante la mémoire du passé tout en vivant intensément le présent.
En résumé
Famille | Le Noir de Carlan |
---|---|
Origine | Bretagne (Côtes-d’Armor) |
Noblesse reconnue | Maintenue noble depuis 1669 |
Blason | D’azur à trois chevrons d’or, franc-canton de gueules avec fleur de lys d’argent |
Titres | Seigneurs de Carlan, Tournemine, La Marhannais, etc. |
Rôle | Conseiller au parlement de Bretagne |
Personnalités | Philippine Le Noir de Carlan (étudiante, figure contemporaine) |
Alliances | Familles nobles bretonnes comme La Villéon, La Roüe, La Goublaye |
Funérailles | Plus de 2800 personnes à Versailles en septembre 2024 pour Philippine |
Alors, cher lecteur, êtes-vous prêt à plonger davantage dans ce réseau fascinant d’histoires, d’influences et de destins ? La famille de Carlan continue de tisser ses liens, entre passé glorieux et présent poignant. Voilà une saga bretonne qu’on ne peut ignorer.
Quelles sont les armes héraldiques de la famille de Carlan ?
Le blason de la famille est d’azur à trois chevrons d’or, avec un franc-canton de gueules chargé d’une fleur de lys d’argent.
Quels titres portaient les membres de la famille de Carlan ?
Ils portaient les titres de seigneur de La Marhannais, de Carlan, de La Ville-es-Lan, de La Lande-au-Noir, de Tournemine, de Craffault et du Préglin.
Quelle fonction politique notable a exercé la famille de Carlan ?
La famille a tenu le rôle de conseiller au parlement de Bretagne durant l’Ancien Régime.
Qui sont quelques alliances importantes dans la généalogie de la famille de Carlan ?
- Julienne Le Noir mariée à Olivier Chaton, seigneur de La Jannaie.
- Reine Pélagie Le Noir mariée à Constant de Lesquen, comte de L’Argentaye.
- Gillette Le Noir mariée à René de La Villéon, seigneur de La Ville-Pierre.
Où vivait Philippine Le Noir de Carlan et quelle était sa formation ?
Elle vivait dans le 16e arrondissement de Paris près de l’université Paris-Dauphine. Elle étudiait l’économie et l’ingénierie financière.