Patrice Laffont, le charme discret du Gendarme de Saint-Tropez
Patrice Laffont est surtout connu pour son rôle de Jean-Luc, le beau-fils play-boy de Louis de Funès dans le film culte « Le Gendarme de Saint-Tropez » sorti en 1964. Il n’avait alors que 24 ans. Ce rôle reste son plus mémorable au cinéma, même s’il n’a pas eu une carrière très large devant la caméra.
Un été inoubliable sur les plages de Saint-Tropez
Le tournage a été plus qu’un travail pour Patrice. Il raconte avoir découvert un Saint-Tropez qu’il aimait profondément, au point de revenir chaque été. Il y a installé une partie de sa vie personnelle et professionnelle. Saint-Tropez ne fut pas que le décor d’un film mais un lieu d’ancrage pour lui.
- Il a animé la radio locale, Radio Saint-Tropez.
- Il a lancé son propre challenge de pétanque, ancrant son nom durablement dans le village.
- Un concours de boules portait même son nom — un vrai Tropézien d’adoption.
Sur le plateau : ambiance électrique et rencontres inattendues
Les souvenirs du tournage sont amusants et mouvementés. Louis de Funès, star incontestée, avait parfois du mal à gérer la troupe de jeunes acteurs. Patrice, en jean-luc, a souvent fait tourner la tête de ce grand acteur.
Malgré ses malchances en amour, il a rencontré sur ce plateau un certain Michel Sardou, alors figurant. Le père de Sardou tenait un petit rôle de paysan, ce qui relie plusieurs générations artistiques dans un même projet.
Jean-Michel et Jean-François Taïs, jumeaux tropéziens, ont aussi eu leur moment de star dans ce premier « Gendarme », en compagnie de Geneviève Grad et Patrice Laffont. La vie, parfois, ne tient qu’à un tournage.
Saint-Tropez, un fil rouge dans toute sa carrière
Au-delà du cinéma, Patrice a nourri des liens forts avec Saint-Tropez et ses habitants.
- Il a passé beaucoup de temps avec Brigitte Bardot, fascinée à l’époque par son ami Allain Bougrain-Dubourg.
- Son amour du village et de ses habitants s’est manifesté à travers son implication culturelle et sociale.
- En 2003, il a présenté l’émission « Saint-Tropez de l’ombre au soleil » sur TMC, évoquant la légendaire vie du village et ses célébrités.
Carrière télévisuelle et éloignement du cinéma
Après ses débuts au cinéma, Patrice Laffont a choisi de se tourner vers la télévision, mettant fin à sa carrière cinématographique naissante, en partie à cause d’une entente « tiède » avec Louis de Funès.
Il deviendra une figure familière du petit écran grâce à des émissions comme :
- « Des chiffres et des lettres »
- « Fort Boyard »
- « Pyramide »
- « Intervilles »
Ces succès n’ont nullement effacé l’attachement viscéral de Patrice pour Saint-Tropez qu’il continuait à visiter avec assiduité.
Dernières années : un Tropézien jusqu’au bout
Patrice Laffont est décédé à 84 ans, laissant un héritage mêlé de télévision et de souvenirs tropéziens. Son départ « sans préavis » laisse un goût amer pour ses proches et les fans de la région. Il aura incarné à la fois l’élégance du cinéma des années 60 et le visage populaire de la télévision française.
Jusqu’à la fin, il a sillonné la région varoise avec passion, gardant intact ce lien spécial avec la place des Lices et les plages de Saint-Tropez.
Points clés à retenir
- Patrice Laffont est resté célèbre pour son rôle de Jean-Luc dans « Le Gendarme de Saint-Tropez » (1964).
- Saint-Tropez a été pour lui un lieu de vie, d’amitié, et d’engagement culturel.
- Le tournage fut un mélange de convivialité et de tensions avec Louis de Funès.
- Sa carrière télévisuelle a éclipsé son passage au cinéma après ce film.
- Il a contribué à populariser un style « tropézien » avec radio, concours de boules, et émissions dédiées.
Patrice Laffont et Le Gendarme de Saint-Tropez : une histoire d’amour et de boules
Patrice Laffont, célèbre animateur de jeux télévisés, est aussi bien connu pour son rôle dans la saga culte Le Gendarme de Saint-Tropez. Il incarne Jean-Luc, le beau-fils de Cruchot, dans un premier volet qui a fêté ses 60 ans récemment. Ce fait, loin d’être un simple détail d’anthologie, éclaire toute une partie de la jeunesse de l’homme, de ses relations et des liens qu’il a tissés avec cette station balnéaire mythique.
Mais connaissez-vous vraiment la portée de cette aventure tropézienne dans la carrière et la vie de Patrice Laffont ? Attachez vos ceintures, on part pour un voyage dans le temps et en bord de Méditerranée.
Un jeune playboy de 24 ans qui tombe sous le charme de Saint-Tropez
En 1964, le tout jeune Patrice, alors âgé de seulement 24 ans, débarque pour un tournage qui allait marquer sa vie : Le Gendarme de Saint-Tropez. Il y prête ses traits à Jean-Luc, ce fameux playboy qui trotte après Nicole, la fille du maréchal des logis Cruchot, incarné par le légendaire Louis de Funès. Cette scène — on le voit en polo noir, assis à l’arrière d’une voiture — reste dans toutes les mémoires comme l’illustration parfaite de cette France joyeuse et insouciante des années 60.
Mais au-delà de l’écran, c’est le coup de foudre pour le Var. « J’ai découvert un Saint-Tropez que j’aimais profondément », confiait Laffont. Pas étonnant, car après ce premier contact, il y retournera chaque été, investissant même dans la vie locale en louant plusieurs maisons, animant Radio Saint-Tropez et créant un fameux challenge de boules sur la place des Lices.
Le Saint-Tropez façon Patrice Laffont : plus que du cinéma
Le Gendarme ne fut pas qu’un passage obligé. Saint-Tropez devient une seconde maison pour cet amoureux de la Méditerranée. D’ailleurs, un concours de boules, sport traditionnel et convivial, portait son nom. Imaginez la scène : des parties de pétanque sous le soleil provençal, animées par personne d’autre que le héros lui-même. Une image presque surréaliste si l’on tient compte de sa carrière sur le petit écran, mais ô combien authentique.
En plus de ses activités sportives, Patrice fait la connaissance de figures locales et nationales. Parmi elles, la fameuse Brigitte Bardot, qu’il admire et avec qui il partage le littoral, tout comme son ami Allain Bougrain-Dubourg. Pour Laffont, Saint-Tropez est une vie parallèle à la célébrité, une bulle d’air iodé et festif qu’il fréquente sans modération.
Des rapports parfois conflictuels avec Louis de Funès
Le tournage en lui-même n’a pas été tout à fait une partie de plaisir. Louis de Funès, génie comique mégalo et exigeant, avait du mal avec la troupe de jeunes acteurs, Laffont compris. Leurs relations étaient, selon les mots de Patrice, plutôt « tièdes ». On peut imaginer les coulisses du tournage : le géant du comique français et ce jeune acteur branché Saint-Tropez, peut-être trop libre d’esprit, ne se frottaient pas toujours dans la même direction.
Ce refroidissement sera même à l’origine de l’éjection progressive de Laffont de la série. Heureusement, cette expérience ne freina pas sa carrière. Au contraire, elle ouvrit une nouvelle voie, celle de la télévision, où il deviendra une figure incontournable pendant plusieurs décennies.
Carrière télévisuelle : de la boulette au podium
Après cette immersion cinématographique qui fleurait bon la Crème solaire, Laffont embrase la télévision française. Finis les rôles sur grand écran, place à la proximité avec le public. Il impose son charisme à travers des émissions comme Des chiffres et des lettres, Fort Boyard, ou encore Pyramide. Il aura même son moment tropézien avec Saint-Tropez, de l’ombre au soleil en 2003, sur TMC.
Cette variété de plateaux prouve sa capacité d’adaptation et son amour des défis. Ironie du sort, son père, Robert Laffont, était éditeur, mais Patrice choisit la scène et le micro sans tergiverser. Cette bascule le plonge dans un univers où il construit son propre héritage, bien au-delà du fameux rôle de Jean-Luc.
Anecdotes à la pelle : d’Eddie Barclay aux jumeaux tropéziens
Laffont aime à partager ses souvenirs, et certains fleurent bon la fête et les rencontres improbables. Notamment, sa relation avec Eddie Barclay, icône de la musique française, qu’il convie régulièrement sur ses plateaux. Fait notable, Patrice faisait partie de cette légendaire « bande » qui comprenait Johnny Hallyday, Carlos, Aznavour, et Collaro. Une équipe de rêve qui incarne à la fois la France des starlettes et des artistes engagés.
Quant aux jumeaux tropéziens Jean-Michel et Jean-François Taïs, ils marquent aussi cette histoire. Jadis figurants sur le tournage, ils réapparaissent dans des hommages, souvent dans les bras de Patrice et Geneviève Grad, comme pour boucler la boucle d’un conte aux parfums d’été et de succès.
Un dernier souffle méditerranéen
Patrice Laffont s’éteint en 2024 à l’âge de 84 ans, non sans laisser une trace profonde à Saint-Tropez. Loin du « divin champignon » éclos dans la série, il a laissé un héritage plus doux, axé sur la convivialité et la simplicité d’un village devenu une légende.
Le départ « sans préavis » laisse un goût amer, surtout dans cette région qu’il sillonna sans relâche. Mais son nom résonne encore dans les ruelles, les terrains de boules, et dans les cœurs de ceux qui l’ont connu ou admiré devant l’écran. France 3 a même diffusé un hommage spécial sur le plateau de Des chiffres et des lettres, transmis par Laurent Romejko, pour que la flamme de sa mémoire ne s’éteigne pas.
Patrice Laffont et Saint-Tropez, une histoire d’affection réciproque
Ce qui ressort de ces nombreuses anecdotes et faits est une évidence : Patrice Laffont n’a pas seulement été un acteur ou un animateur, il a aussi été un amoureux fidèle de Saint-Tropez. Son premier été de tournage devient le prélude d’une vie ensoleillée, entre travail et plaisir, où la Méditerranée joue le rôle principal.
La saga du Gendarme de Saint-Tropez fut donc bien plus qu’un simple lancement de carrière. Elle aurait pu être un conte éphémère, mais elle s’est transformée en un attachement profond à un lieu et à une communauté. Rien que ça !
Leçon à retenir pour les curieux et fans du cinéma français
Alors, quelle morale tirer de cette histoire ? Que parfois, la vie réserve des trajectoires surprenantes et que derrière un rôle modeste dans une comédie populaire peut se cacher un lien indissoluble avec un lieu et ses habitants. Patrice Laffont est l’exemple parfait de cette alchimie.
Vous voulez explorer sérieusement le patrimoine cinématographique et culturel de Saint-Tropez ? Ne manquez pas le Musée de la Gendarmerie et du Cinéma. En 2024, une exposition temporaire y célèbre les 60 ans du premier Gendarme de Saint-Tropez, avec une mise en lumière spéciale pour le rôle de Patrice Laffont, ce jeune homme au polo noir devenu légende.
Alors, prêt à découvrir Saint-Tropez sous un nouveau jour ?
Entre pétanque, anecdotes de tournage, et premières amours du grand écran, l’histoire de Patrice Laffont et du Gendarme de Saint-Tropez vous invite à voir la Côte d’Azur autrement. Parce que parfois, un rôle au cinéma est bien plus qu’un rôle : c’est une aventure humaine et profondément authentique.
Quel rôle Patrice Laffont a-t-il joué dans Le Gendarme de Saint-Tropez ?
Il incarnait Jean-Luc, le beau-fils de Cruchot. Son personnage était un play-boy. Ce rôle reste sa prestation cinéma la plus connue.
Comment Patrice Laffont a-t-il découvert Saint-Tropez ?
Il a découvert Saint-Tropez en 1964, un lieu qui lui a profondément plu. Il y est ensuite revenu chaque été pendant des décennies.
Quelle relation Patrice Laffont entretenait-il avec Saint-Tropez après le tournage ?
Il a animé Radio Saint-Tropez, créé un challenge bouliste et un concours de boules portait son nom sur la place des Lices.
Pourquoi Patrice Laffont n’a-t-il pas continué dans la saga du Gendarme ?
Son entente avec Louis de Funès était froide. Il a choisi de se consacrer à la télévision, ce qui a freiné sa carrière cinématographique.
Quels souvenirs conserve-t-on de Patrice Laffont liés au tournage du film ?
Il a rencontré Michel Sardou sur le plateau. Louis de Funès avait du mal avec les jeunes acteurs comme lui. Les jumeaux Taïs jouaient aussi dans le film.
