Mariage princesse Norvège : Märtha Louise dit “oui” au chaman
La princesse Märtha Louise de Norvège épouse Durek Verrett dans une cérémonie non conventionnelle au cœur du fjord Geiranger. Leur union rompt avec les traditions royales, provoquant polémiques et répercussions familiales.
Un mariage loin des fastes royaux
Le 31 août, Märtha Louise, fille aînée du roi Harald V, épouse Durek Verrett, un chaman américain, dans un décor spectaculaire pourtant dépourvu des codes habituels. Pas de palais, ni de salle du trône, mais un simple chapiteau surplombant le fjord Geiranger, à 500 km d’Oslo.
Ce choix surprenant marque un éloignement clair des traditions royales. La cérémonie, menée selon le rite de l’église norvégienne, évite les extravagances chamaniques habituellement liées au marié. La mariée, protégée par un voile brodé du monogramme du couple (un M et D inspiré de hiéroglyphes), avance au bras de sa fille aînée, Maud Angelica Behn.
Polémiques et retrait officiel de la princesse
Le mariage n’est pas passé inaperçu. Avant même les vœux, Märtha Louise avait dû renoncer à ses fonctions royales. Ce renoncement fait suite aux controverses liées aux convictions et déclarations anti-scientifiques de Durek Verrett.
La famille royale a pris ses distances, excluant la princesse des manifestations officielles à l’exception des événements familiaux. Ce mariage s’inscrit donc dans un contexte délicat, entre la défense des convictions personnelles et les règles strictes de la royauté.
Famille royale et invités : présence restreinte, mais sincère
Malgré les réserves, toute la famille royale norvégienne est venue soutenir Märtha Louise. Le roi Harald V, la reine Sonja, le prince héritier Haakon avec son épouse Mette-Marit, ainsi que leurs enfants, étaient présents. Quelques représentants de familles royales étrangères ont fait le déplacement, notamment la princesse héritière Victoria de Suède avec son mari, ainsi que des membres de la famille royale des Pays-Bas.
Les invités ont surpris par la simplicité de leurs tenues. Pas de tiaras étincelants sauf pour Märtha Louise, qui portait la tiare que son grand-père lui offrit pour ses 18 ans. Les femmes royales optent pour le costume traditionnel norvégien, accompagnées par le prince Sverre Magnus, quant aux hommes, ils laissent tomber l’uniforme militaire pour le costume noir et le nœud papillon.
Réception : un hôtel accessible pour une soirée royale
L’hôtel Union du fjord Geiranger a accueilli les 350 invités pour la réception. Du balcon, le couple a salué la foule, tentant de recréer l’image classique des saluts royaux malgré le cadre non officiel.
La photo traditionnelle en famille a été prise à l’intérieur de l’hôtel, loin des fastes habituels des photos dans les palais. Cela souligne le caractère atypique de cette union.
Conséquences et avenir du couple
- Märtha Louise a officiellement quitté ses obligations royales.
- Le couple s’engage dans des projets liés aux médecines alternatives et conférences.
- Un documentaire Netflix sera consacré à leur préparation de mariage et leur vie.
- Durek Verrett ne reçoit aucun titre noble, mais gagne en notoriété.
Points clés à retenir
- Märtha Louise épouse un chaman, symbole d’un mariage loin des traditions classiques.
- Cette union provoque une rupture officielle avec les devoirs royaux de la princesse.
- La famille royale soutient malgré tout leur fille dans ce grand jour.
- La cérémonie s’est tenue dans un fjord spectaculaire, mais sans faste traditionnel.
- L’avenir promet des projets alternatifs loin du protocole royal.
Mariage princesse Norvège : L’union passionnelle de Märtha Louise et Durek Verrett
Le mariage de la princesse Märtha Louise avec le chaman Durek Verrett s’est tenu le samedi 31 août dans le cadre majestueux du fjord de Geiranger, à 500 km d’Oslo. Cette union sort clairement des sentiers battus des mariages royaux norvégiens traditionnels. Oui, la princesse Märtha Louise, fille aînée du roi Harald V, a choisi un chemin singulier et pas sans controverse.
Pourquoi ce mariage fait-il autant parler ? Quel est le contexte ? Comment la famille royale a-t-elle réagi ? Et surtout, qu’est-ce que ce « mariage princesse Norvège » nous dit de l’évolution de la monarchie ? Laissez-nous vous plonger dans ce conte royal d’un nouveau genre.
Une cérémonie royale entre tradition et modernité
La cérémonie ne se déroule pas dans la majestueuse cathédrale d’Oslo, ni dans un palais doré, mais sous un simple chapiteau planté dans la nature spectaculaire du Geirangerfjord. Ce choix, en apparence modeste, traduit le désir du couple de marier simplicité et intimité.
La princesse arrive cachée sous des draps blancs, un mystère bien gardé autour de sa robe. La beauté sobre de sa tenue ivoire conçue par la créatrice norvégienne Tina Steffenakk Hermansen offre un contraste saisissant avec l’audace du choix du mari.
Le marié, quant à lui, a quitté ses excentricités habituelles pour un smoking noir, mais avec une touche personnelle : une ceinture et un foulard doré. Le monogramme personnel, brodé sur ses manches, forme un M et un D entrelacés, inspiré selon le couple des hiéroglyphes – clin d’œil à leur conviction qu’ils se sont connus dans une vie antérieure où Durek était pharaon.
La cérémonie rompt avec le chamanisme qui a entouré la relation pour s’ancrer dans la liturgie classique de l’église norvégienne. Un service dirigé par Margit Lovise Holte, amie proche de Märtha Louise, et soutenu par le révérend Michael Beckwith, proche de Durek.
Polémique : une princesse hors des sentiers protocolaires
Ce mariage ne se fait pas sans heurts. En effet, l’effet boule de neige des déclarations complotistes et des positions controversées de Durek Verrett oblige la princesse à renoncer à ses fonctions officielles. Märtha Louise conserve son titre, mais celui-ci s’utilise désormais avec parcimonie et dans un cadre familial exclusivement.
La famille royale norvégienne se désolidarise officiellement. Malgré cela, l’amour triomphe : le roi Harald V, la reine Sonja, le prince héritier Haakon et son épouse Mette-Marit sont présents pour célébrer cet engagement audacieux, preuve d’un soutien familial sans faille, même face à la controverse.
Cette distance imposée par la monarchie illustre bien la tension entre tradition et modernité. Un mariage princier qui ne ressemble en rien aux noces classiques que l’on pourrait imaginer.
Un mariage international, mais moins aristocratique
Souvenez-vous de la première union de Märtha Louise en 2002 avec l’écrivain Ari Behn, où huit monarchies étaient représentées. Cette fois-ci, le tableau est plus restreint. Seuls trois couples royaux étrangers assistent à la cérémonie : Constantijn et Laurentien des Pays-Bas, Victoria et Daniel de Suède, et Carl Philip avec Sofia de Suède.
Ce regroupement royal se mêle à un casting d’invités atypiques issus de la Californie d’où vient Durek. L’allure classique du costume traditionnel norvégien portée par la reine Sonja et les princesses Astrid, Mette-Marit et Ingrid Alexandra fait écho à la simplicité voulue par la principale intéressée.
Cette diversité d’invités et de styles illustre l’équilibre — ou le tiraillement — entre l’héritage royal nordique et l’ouverture vers de nouvelles influences culturelles.
Les habits : hommage à la tradition norvégienne
Un point notable est sans doute le choix vestimentaire. Finis les robes sophistiquées et tiaras clinquants. Les princesses ont opté pour le costume traditionnel norvégien, le bunad, symbole fort de l’identité et du patrimoine du pays. Le prince Sverre Magnus, jeune benjamin de la famille promène lui aussi ce symbole avec aisance reconnaissable.
Le roi et le prince héritier, eux, abandonnent leurs uniformes militaires pour des costumes noirs classiques avec nœuds papillons. Une garde-robe qui reflète aisément l’atmosphère à la fois solennelle et intimiste de cette journée.
Description détaillée du déroulement
L’arrivée n’a pas manqué de détonner : la mariée vient escortée par sa fille aînée Maud Angelica Behn, car le roi Harald, atteint dans sa mobilité, ne peut plus jouer ce rôle. Une touche d’émotion dans cet événement hors norme.
La cérémonie a pris une petite heure de retard, avec quelques impairs d’étiquette, comme certains arrivant après le souverain, ce qui dans le protocole royal est un faux pas. La simplicité et la décontraction totale semblent avoir pris le pas sur les codes habituels.
Photo officielle en habits traditionnels, suivi d’une réception dans un hôtel accessible au public, l’Union du fjord Geiranger, où les mariés ont salué la foule du balcon, une scène qui rappelle bien sûr les célèbres saluts royaux, mais dans une version plus accessible.
Une famille royale réinventée
Notons une absence : Marius Borg Høiby, fils de la princesse Mette-Marit issu d’une précédente relation, n’est pas venu, impliqué dans une affaire judiciaire pour violences, ce qui marque aussi la page d’un certain feuilleton familial.
Une invitée surprise a fait un tabac : Amalie Giæver Macleod, petite amie du prince Sverre Magnus, visiblement bien intégrée à cette famille royale moins figée et plus humaine.
Perspectives sur l’avenir du couple princier
Loin d’un conte de fées classique, ce mariage annonce une nouvelle ère. Märtha Louise est désormais libérée de ses contraintes royales. Le couple se tourne vers un avenir plus libre, centré sur la défense des médecines alternatives et la diffusion de leurs pratiques à travers conférences et séminaires.
Ce changement de cap trouve même un écho dans le monde des médias avec la préparation d’un documentaire Netflix, dévoilant les coulisses de cette union pas comme les autres.
Enfin, Durek Verrett, bien qu’ayant épousé une princesse, ne détient aucun titre officiel, mais gagne une notoriété nouvelle, souvent assimilée à celle des stars qu’il prétend guider spirituellement.
Et vous, que pensez-vous de ce mariage hors norme ? Le rôle de la royauté évolue-t-il vers plus de liberté individuelle ou vers le chaos des traditions ?
Le mariage de la princesse Märtha Louise illustre parfaitement ce dilemme : entre attachement indéfectible à l’héritage et envie de réinventer sa vie à sa façon, quitte à déranger.
Alors, si vous planifiez un mariage princier, que retiendrez-vous : la tradition monumentale, ou l’audace d’un mariage au bord d’un fjord norvégien ? Leçon royale ou déclaration d’indépendance ? À vous de juger.
Quels enjeux ont entouré le mariage de la princesse Märtha Louise avec Durek Verrett ?
La princesse a dû renoncer à ses fonctions officielles en raison des polémiques liées à son époux. La famille royale s’est désolidarisée en excluant Märtha Louise des événements officiels, sauf familiaux.
La famille royale norvégienne a-t-elle assisté au mariage malgré les controverses ?
Oui, le roi Harald V, la reine, le prince héritier Haakon et d’autres membres étaient présents, témoignant de leur soutien malgré les réserves sur le nouveau gendre.
Quels symboles et tenues ont été présents lors de la cérémonie ?
Les princesses ont porté des costumes traditionnels norvégiens. Durek portait un smoking noir avec un monogramme brodé M et D, symbole d’une vie antérieure commune où il était pharaon.
Comment la cérémonie a-t-elle été organisée ?
Elle s’est tenue dans un chapiteau au fjord Geiranger, hors du protocole royal classique. Le chamanisme fut mis de côté en faveur d’une liturgie d’église plus traditionnelle.
Quelles familles royales étrangères étaient présentes ?
Des représentants des maisons royales suédoise et néerlandaise étaient présents, notamment la princesse héritière Victoria et le prince Constantijn avec leurs épouses.
Y a-t-il eu des absents remarquables à la cérémonie ?
Marius Borg Høiby, demi-frère du prince Haakon, était absent en raison d’une enquête judiciaire en cours. Une autre invitée surprise a été la compagne du prince Sverre Magnus.
