Accident Isabelle Aubret : deux épreuves, un courage immense
Isabelle Aubret a survécu à deux graves accidents qui ont bouleversé sa vie et sa carrière. Ces épreuves n’ont pas entamé sa détermination, au contraire.
1963 : Le premier accident, un tournant brutal
En avril 1963, deux semaines avant le début du tournage du film Les Parapluies de Cherbourg, Isabelle Aubret connaît un drame. Sa voiture dérape dans un virage à Arnay-le-Duc, provoquant un accident fatal. Ce soir-là, André Duclos décède, et trois personnes, dont son pianiste Serge Sentis, sont gravement blessées.
Isabelle soutient dix-huit fractures et se retrouve défigurée par le rétroviseur. Deux jours de coma la plongent dans un combat pour la vie. Son rôle principal dans le film lui échappe, attribué à Catherine Deneuve. Son rêve de comédienne est mis en pause.
“À 23 ans, avec dix-huit fractures, défigurée, c’est dur.”
Mais l’impact ne s’arrête pas là : ce terrible accident la prive aussi d’avoir des enfants. La souffrance physique rejoint une douleur plus intime. Malgré cela, Isabelle refuse de se plaindre. Elle choisit d’affronter les difficultés avec ses propres forces.
1981 : Un nouvel accident, mais aussi une double victoire
Relever un défi physique ce n’est pas sa cuisine favorite, pourtant, Isabelle tente un numéro de trapèze volant au gala de l’Union des artistes. Le duo avec le boxeur Jean-Claude Bouttier tourne mal : elle chute et se brise les deux jambes.
Le retour sur scène prend deux ans de rééducation. Ses jambes lui ont joué un sale tour, mais sa volonté ne faiblit pas. Elle redevient chanteuse sur scène, sans abandonner.
“Ma chance, c’est d’être toujours restée positive. J’ai vécu le museau en l’air, cela m’a gardée debout.”
Sa ténacité devant l’adversité devient presque une légende. Ce combat physique témoigne d’une force intérieure rare.
Impact sur la carrière et la vie d’Isabelle Aubret
- Carrière interrompue : Le premier accident lui fait perdre le rôle de Geneviève Émery, un grand coup dur professionnellement.
- Vie affectée : L’accident a laissé des traces dans sa vie personnelle, notamment par la perte de sa maternité.
- Détermination : Malgré les blessures et les handicaps temporaires, Isabelle fait preuve d’une combativité remarquable pour rebondir.
Une femme qui refuse d’abandonner
À 86 ans, Isabelle Aubret reste une figure emblématique du patrimoine culturel français. Les accidents auraient pu l’anéantir, ils l’ont construite. Sa philosophie ? S’appuyer sur ses propres armes, ne jamais céder à la résignation.
Année | Nature de l’accident | Conséquences | Durée de rééducation |
---|---|---|---|
1963 | Accident de voiture | 18 fractures, coma, défiguration, décès d’une tierce personne | Longue rééducation, éloignement de la scène |
1981 | Chute en trapèze volant | Deux jambes cassées, handicap temporaire | 2 ans de rééducation, retour à la scène |
Les leçons à retenir
- Isabelle Aubret a survécu à deux accidents majeurs, au prix de lourds sacrifices.
- Son premier accident l’a privée d’un rôle clé et d’une maternité.
- Sa force mentale lui a permis de revenir malgré des blessures graves.
- Elle incarne la résilience face à l’adversité.
- L’histoire d’Isabelle est un exemple d’optimisme combatif.
Isabelle Aubret et ses deux accidents : une histoire de force et de résilience
Qu’est-ce qui marque profondément la vie d’Isabelle Aubret ? Ce sont sans doute ses deux accidents majeurs, qui auraient pu mettre fin à sa carrière et à sa vie. Pourtant, elle s’est relevée, deux fois, avec une force admirable.
1963 : L’accident qui bouleverse tout
À vingt-trois ans, Isabelle Aubret était pressentie pour incarner Geneviève Émery dans Les Parapluies de Cherbourg, un film signé Jacques Demy avec musique de Michel Legrand. Ce rôle principal aurait pu catapulter sa carrière au firmament du cinéma français. Mais la vie en a décidé autrement.
Dans la nuit du 28 au 29 avril 1963, alors qu’elle roule à Arnay-le-Duc, sa voiture dérape dans un virage. Le choc est terrible : un mort, André Duclos, 33 ans, et plusieurs blessés graves, dont son pianiste accompagnateur Serge Sentis. Isabelle est gravement blessée — dix-huit fractures, un visage défiguré par le miroir, deux jours de coma. Hospitalisée à Autun, elle subit de nombreuses opérations et entame une longue rééducation.
“Au volant de ma voiture, j’ai perdu le contrôle, ce fut violent. À 23 ans, dix-huit fractures, c’est dur à encaisser.”
Cette tragédie l’écarte brutalement de la scène. Contrairement à ce qui aurait dû être une ascension fulgurante, elle doit se battre pour retrouver sa santé. Catherine Deneuve finira par reprendre le rôle qu’Isabelle était censée jouer. Cette épreuve bouleverse aussi sa vie personnelle. Il n’a malheureusement pas été possible pour elle d’avoir des enfants, un lourd tribut à payer.
“Cet accident… pour ma vie, a été un désastre. Les hommes de ma vie n’en ont pas voulu après ça.”
Mais Isabelle Aubret refuse de céder au fatalisme. Elle choisit d’affronter la vie “avec ses armes”, sans se plaindre ni s’apitoyer. Cette résilience est une clé de son parcours.
1981 : La chute du trapèze volant
Si l’accident de 1963 brise ses rêves de cinéma, Isabelle Aubret maintient sa carrière de chanteuse. Pourtant, une nouvelle épreuve l’attend presque vingt ans plus tard. Lors d’un gala de l’Union des artistes, elle répète un numéro de trapèze volant avec le boxeur Jean-Claude Bouttier. L’ambition est de sortir des sentiers battus, mais la chute est brutale.
Elle se casse les deux jambes, ce qui la paralyse partiellement. Il lui faudra deux longues années de rééducation pour marcher à nouveau. Le combat reprend, nourri par la même volonté farouche qui l’a animée après son premier accident.
“J’ai perdu l’usage de mes jambes pendant longtemps, mais ma force a été de rester positive. Toujours le museau en l’air, cela m’a maintenue debout.”
Son retour sur scène est spectaculaire. Au lieu de s’effacer, Isabelle renforce son image de combattante inébranlable et gagne l’admiration de tous.
Que retenir de ces deux accidents ?
- Deux événements qui auraient pu tout arrêter : ces accidents graves ont chaque fois mis Isabelle face à la mort.
- Une détermination à toute épreuve : malgré les blessures et les longues rééducations, elle s’est toujours relevée, preuve d’une force intérieure exceptionnelle.
- Une vie bouleversée à la fois personnellement et professionnellement : le premier accident a endommagé sa carrière de comédienne naissante, et des séquelles personnelles douloureuses.
- Un exemple de courage : Isabelle Aubret est une figure emblématique du patrimoine culturel français grâce à son esprit combatif.
À 86 ans aujourd’hui, elle incarne la résilience. Son parcours n’est pas seulement celui d’une artiste, mais celui d’une femme ayant surmonté des obstacles immenses. Ce récit pose des questions profondes : comment transformer la douleur en force ? Comment continuer à avancer quand la vie semble frapper trop fort ?
Ce que l’histoire d’Isabelle Aubret nous enseigne, c’est que rien n’est jamais figé. Le destin réserve parfois des coups durs. Mais ceux qui choisissent de se relever peuvent écrire des chapitres imprévisibles.
Alors, quelle est la clé pour faire face à de telles épreuves ?
Il semble que ce soit un mélange de ténacité, d’optimisme et de persévérance. Malgré ses blessures physiques et psychologiques, Isabelle Aubret a toujours su garder la tête haute. Sa vie est un appel à ne pas abandonner, même quand tout semble perdu.
Ce qui distingue son histoire, c’est sa capacité à faire de ses tragédies des histoires de renaissance. Chaque accident marque une pause brutale, mais jamais une fin. Elle ne se contente pas de survivre, elle vit pleinement, creuse son sillon avec passion, et reste fidèle à sa vocation artistique.
Une leçon pour chaque lecteur
Face aux aléas de la vie, il est facile de sombrer dans la dépression ou la résignation. Pourtant, comme Isabelle Aubret, on peut choisir de se battre. Que ce soit une maladie, un échec ou une perte, l’important est de trouver ses propres armes pour avancer.
Peut-être sa philosophie de “vivre avec ses armes” devrait-elle devenir une devise universelle ? Il n’existe pas de formule magique, mais le courage se cultive un jour à la fois. En cela, l’histoire d’Isabelle Aubret reste pleine d’espoir.
Au-delà du traumatisme, elle nous rappelle aussi l’importance de la gratitude. Chaque jour de santé, chaque note chantée, chaque pas retrouvé après la chute sont des victoires personnelles. Vos défis ne vous définissent pas ; votre manière de les affronter, oui.
Vous connaissiez-vous cette facette méconnue d’Isabelle Aubret ?
Peu de gens se rappellent que cette figure de la chanson française a failli perdre sa carrière avant même qu’elle ne commence vraiment. Sa ténacité inspire. Elle montre qu’il faut parfois beaucoup pour détruire ce qui est vraiment vivant en nous.
Alors, à quand votre propre retour en scène ?
Q1 : Quand et où Isabelle Aubret a-t-elle eu son premier accident grave ?
Son premier accident est survenu la nuit du 28 au 29 avril 1963, près d’Arnay-le-Duc. Sa voiture a dérapé dans un virage, causant un mort et plusieurs blessés.
Q2 : Quelles blessures Isabelle Aubret a-t-elle subies lors de son accident en 1963 ?
Elle a eu dix-huit fractures, a été défigurée par un rétroviseur, et est restée deux jours dans le coma. L’accident l’a tenue éloignée de la scène longtemps.
Q3 : Comment cet accident a-t-il affecté sa carrière d’actrice ?
Elle a dû renoncer au rôle principal des Parapluies de Cherbourg, un rôle qu’elle devait jouer avant l’accident. Catherine Deneuve a finalement obtenu le rôle.
Q4 : Quel a été le deuxième accident d’Isabelle Aubret et quelles en ont été les conséquences ?
En 1981, lors d’un numéro de trapèze volant, elle a chuté et s’est cassé les deux jambes. Elle a passé deux ans en rééducation pour marcher de nouveau.
Q5 : Comment Isabelle Aubret a-t-elle surmonté ses accidents ?
Elle a fait preuve de ténacité et de courage. Malgré les graves blessures, elle est revenue sur scène et a continué sa carrière avec un esprit combatif.