Gisèle Casadesus Obsèques : Un dernier adieu sur l’Île de Ré
La comédienne Gisèle Casadesus, disparue à 103 ans, a été inhumée jeudi 28 septembre 2017 au cimetière d’Ars-en-Ré, sur cette île chère à son cœur où elle passait une grande partie de sa vie.
1. Décès et intimité familiale
Gisèle Casadesus s’éteint paisiblement le dimanche 24 septembre 2017 dans son domicile d’Issou, en Île-de-France, à l’âge impressionnant de 103 ans. Son fils, le chef d’orchestre Jean-Claude Casadesus, annonce la triste nouvelle. Une vie aussi longue que riche, qui inspire le respect.
2. Cérémonie et lieux choisis
La cérémonie se déroule dans l’intimité le jeudi 28 septembre à 15h au temple protestant de Saint-Martin-de-Ré. Environ une centaine de personnes accompagnent la doyenne des comédiennes françaises jusqu’au cimetière d’Ars-en-Ré où elle repose désormais. Après un discours de recueillement, seuls les membres proches de la famille restent pour l’inhumation, preuve d’une volonté de respect et de discrétion.
3. Un lieu chargé de souvenirs
L’Île de Ré n’est pas un simple décor, c’est « un point de chute » pour Gisèle Casadesus. Depuis 1922, elle vient y chercher la tranquillité – un havre sans casinos ni importuns. Elle partageait son temps entre son appartement de Montmartre et sa maison sur l’île. L’île symbolise la vie familiale, les souvenirs des quatre enfants, petits-enfants et arrière-petits-enfants. Cette démarche lui offre une sérénité bien méritée.
Avantage de Ré | Pourquoi un choix personnel ? |
---|---|
Tranquillité | Sans casinos, loin du tumulte |
Point de rencontre familial | Retrouvailles intergénérationnelles |
Lieu de résidence régulière | Partage entre Paris et l’île |
4. La tombe et ses proches
La tombe de Gisèle Casadesus se trouve à l’entrée du cimetière d’Ars-en-Ré. Elle repose près de son gendre Michel Cournot, critique littéraire et cinéma au journal Le Monde, disparu en 2007. Ce voisinage semble une manière de prolonger des liens d’affection même au-delà de la vie.
5. Un hommage vibrant
Les hommages fusent dès l’annonce du décès. La ministre de la Culture, Françoise Nyssen, évoque sur Twitter l’élégance et la joie de jouer que Gisèle incarnait. Le 25 septembre, un hommage est rendu sur scène, entre Paris (les Fourberies de Scapin) et Quimper (20 000 lieues sous les mers). Ces clins d’œil prolongent l’étoffe artistique de cette actrice exceptionnelle.
6. Carrière et dernier rôle
Née en 1914, Gisèle est engagée à la Comédie-Française à 20 ans. Sa carrière s’étire sur plus de huit décennies. Même en âge avancé, elle accepte des rôles au cinéma, comme dans La Tête en friche en 2010 avec Gérard Depardieu. En 2012, à 98 ans, elle tourne encore. Une longévité rare, à la fois sur scène et dans la vie.
7. Vie personnelle
- Son mari, Lucien Pascal, disparaît en 2006 à 100 ans.
- Elle vit à Montmartre entourée de bustes de Molière, souvenirs de ses débuts.
- Son fils Jean-Claude Casadesus est chef d’orchestre, enracinant la famille dans les arts.
Points clés à retenir
- Gisèle Casadesus s’éteint à 103 ans, le 24 septembre 2017.
- Obsèques se tiennent le 28 septembre au temple protestant de Saint-Martin-de-Ré, puis inhumation au cimetière d’Ars-en-Ré.
- Elle repose près de Michel Cournot, son gendre.
- L’Île de Ré est un véritable havre de paix familial pour elle.
- Son héritage artistique salue une vie dédiée au théâtre et au cinéma.
Les obsèques de Gisèle Casadesus : un dernier voyage sur l’île de Ré
Gisèle Casadesus, cette grande dame du théâtre français, s’est éteinte à l’âge remarquable de 103 ans. Son départ, survenu le dimanche 24 septembre 2017, a marqué la fin d’une ère pour la scène hexagonale. Fidèle jusqu’au bout à ses racines, c’est sur l’île de Ré, havre de paix et refuge familial, que ses proches lui ont offert une ultime demeure.
Mais pourquoi ce choix d’un lieu si particulier pour les obsèques de la doyenne des comédiennes françaises? Laissez-moi vous raconter.
Un lieu chargé de souvenirs et d’histoire familiale
Depuis son enfance, Gisèle Casadesus partageait sa vie entre deux mondes : l’effervescence parisienne de Montmartre où elle résidait dans un appartement chargé d’histoire, entourée de bustes de Molière et de photos de ses jeunes années, et la tranquillité des côtes vendéennes, précisément sur l’île de Ré. « J’ai suivi ma mère en 1922. Elle cherchait un endroit tranquille, sans casino, ni bruit, où toute la famille pourrait se retrouver sans être importunée », confiait-elle en 2014 à Ré Télé.
Cette île n’était pas un simple lieu de villégiature, mais bel et bien un véritable « point de chute » où s’ancraient des générations de Casadesus. C’est là que Gisèle rencontrait ses enfants, petits-enfants et arrière-petits-enfants, dans ce décor empreint d’intimité familiale et de souvenirs partagés.
Une cérémonie à son image : simple, intime, et sincère
Le jeudi suivant sa disparition, environ une centaine de personnes se sont rassemblées au temple protestant de Saint-Martin-de-Ré. Ses proches, amis et admirateurs ont ainsi rendu hommage à cette femme qui, malgré une carrière exceptionnelle, restait attachée à la simplicité et la discrétion.
Après un discours de recueillement, l’enterrement s’est tenu dans le cimetière d’Ars-en-Ré. La doyenne des comédiennes repose désormais à l’entrée du cimetière, aux côtés de son gendre Michel Cournot, critique littéraire et cinématographique au Monde, disparu en 2007. Seule la famille proche est restée pour ce moment intime, respectant la volonté de discrétion chère à Gisèle Casadesus.
Une vie de légende sur scène et au cinéma
Gisèle Casadesus incarne l’élégance et la persévérance dans son art. Engagée à vingt ans à la prestigieuse Comédie-Française, elle figure parmi les grandes icônes du théâtre classique français. Bien qu’elle ait cessé de faire du théâtre dans ses dernières années, elle n’a jamais renoncé au cinéma. Passant avec aisance du drame à la comédie, elle partage notamment l’affiche avec Gérard Depardieu dans « La Tête en friche » (2010), avant de tourner encore à 98 ans dans « Le Jeu de cette famille » aux côtés de Michel Galabru.
Son parcours est ponctué de plusieurs hommages, dont un prestigieux Molière d’honneur reçu en 2003 pour l’ensemble de sa carrière, signe d’une reconnaissance amplement méritée. En septembre 2017, peu avant sa disparition, elle était encore célébrée sur scène lors des représentations des « Fourberies de Scapin » à Paris et « 20.000 lieues sous les mers » à Quimper.
Un talent qui traverse les générations
Les hommages à sa mémoire n’ont pas tardé. La ministre de la Culture de l’époque, Françoise Nyssen, saluait « son immense talent, son regard et sa voix qui nous manqueront déjà ». Un couplet bien mérité pour celle qui aura incarné la poésie, la finesse et une touche de modernité dans un théâtre parfois figé dans ses traditions.
À côté de sa vie artistique flamboyante, Gisèle Casadesus partageait une vie familiale profondément ancrée. Son mari, Lucien Pascal, fut son compagnon jusqu’à sa mort en 2006 à l’âge de 100 ans. Sa descendance, notamment son fils Jean-Claude Casadesus, chef d’orchestre, a assuré le relais d’une lignée d’artistes et d’hommes de culture. Cette famille unie a respecté son souhait d’une cérémonie sobre, loin des projecteurs et du tumulte parisien.
Pourquoi l’île de Ré? Une retraite bien méritée et symbolique
On pourrait croire que les grandes stars des arts dramatiques cherchent toujours la lumière des villes. Pourtant, Gisèle Casadesus a toujours trouvé refuge dans la simplicité des paysages naturels. L’île de Ré, avec son charme atemporel et ses plages paisibles, représente pour elle un symbole de sérénité et d’attachement.
En étant inhumée sur cette île, elle rejoint une région qui nourrissait son inspiration, son repos, et les traditions familiales. C’est aussi un hommage rendu à ceux qui l’ont précédée et qui reposent dans ce lieu, notamment Michel Cournot, son gendre, avec qui elle partageait sans doute des discussions passionnées sur la littérature et le cinéma.
Un héritage vivant, au-delà des obsèques
Plus qu’un simple événement funéraire, les obsèques de Gisèle Casadesus sont un marqueur de l’importance de la mémoire familiale et artistique dans la culture française. Elles rappellent que derrière une carrière publique se cache une vie intime et des racines profondes.
Les rassemblements sur l’île, entre recueillement et partage, traduisent aussi l’importance de préserver l’essence même des êtres aimés, loin des projecteurs. Ceux qui y étaient essaient de se souvenir, non seulement d’une grande actrice, mais d’une femme qui a su traverser le siècle avec grâce et humilité.
Et vous, quel est votre lieu de mémoire préféré pour dire au revoir à vos proches?
La cérémonie discrète de Gisèle Casadesus sur l’île de Ré soulève une question universelle : doit-on toujours opter pour des lieux grandioses et célèbres, ou est-ce que l’intimité et le symbolisme personnel priment? Cela invite à une réflexion sur nos propres rapports avec la mémoire et le souvenir.
Pour Gisèle Casadesus, c’était la petite île vendéenne, nichée entre la mer et le ciel. Le choix parfait pour une âme qui aura toujours joué avec légèreté entre l’éclat des projecteurs et la simplicité d’un retour aux sources.
Quels ont été les lieux des obsèques de Gisèle Casadesus ?
La cérémonie s’est tenue au temple protestant de Saint-Martin-de-Ré, suivie de l’inhumation au cimetière d’Ars-en-Ré, sur l’île de Ré, lieu cher à la famille depuis longtemps.
Qui a assisté aux obsèques de Gisèle Casadesus ?
Une centaine de personnes ont accompagné la comédienne lors de la cérémonie. Après le discours, seule la famille proche est restée pour l’inhumation.
Pourquoi Gisèle Casadesus a-t-elle été enterrée sur l’île de Ré ?
L’île de Ré était un lieu de souvenirs pour elle. Elle y passait beaucoup de temps, souhaitant un endroit calme, loin des distractions et importuns, partagé avec sa famille.
À quel âge et où est morte Gisèle Casadesus ?
Elle s’est éteinte paisiblement à 103 ans, le 24 septembre 2017, à son domicile de Issou, dans la région Île-de-France.
Quelle place occupait sa famille lors des obsèques ?
La famille proche était très présente. Gisèle Casadesus a été inhumée aux côtés de son gendre Michel Cournot, ancien critique du « Monde ».