Armel Le Cléac’h et ses enfants : un lien fort malgré la mer
Armel Le Cléac’h attache une grande importance à sa famille, particulièrement à ses enfants, notamment Edgar, qui avait six ans lors de sa célèbre course du Vendée Globe. Sa vie de marin solitaire ne lui fait pas oublier ses racines et son rôle de père. La séparation durant 74 jours ne l’a pas empêché d’entretenir des contacts réguliers avec sa famille, grâce aux appels et visioconférences. Il porte des objets symboliques, comme la peluche Percy, pour garder leur présence près de lui en mer.
La famille, un véritable soutien
La famille est l’ancre d’Armel Le Cléac’h. Au cours de ses grandes traversées, c’est le pilier qui lui donne force et équilibre. Sa femme Aurélie gère le foyer en son absence – pas une mince affaire quand on sait qu’il est seul en mer presque trois mois.
- Aurélie mène de front la maison et les enfants seule pendant sa course.
- Edgar, son fils, lui avait demandé de rapporter la coupe, montrant l’importance de cet objectif familial.
- Grâce aux appels réguliers et aux visioconférences pour les anniversaires et Noël, Armel garde le contact malgré la distance.
Il confie que les échanges avec ses enfants l’aident à garder la tête hors de l’eau, redonnant du sens à l’épreuve.
Des objets symboliques porteurs d’espoir
Chaque course, les enfants et Aurélie lui offrent un porte-bonheur. Cette fois, c’était Percy, un petit pingouin en peluche, qui partage la même date de naissance qu’Armel. C’est devenu sa mascotte, dormait avec lui, et accompagnait ses conversations familiales à distance.
La première chose qu’il fait à son retour, c’est de rendre Percy à ses enfants. Cela traduit cette envie profonde de rester connecté, d’unifier le monde marin et celui de sa famille.
Un héritage familial de la mer
Rappelons qu’Armel vient d’une fratrie de quatre enfants et qu’il est le troisième. Ses parents, Jean-Gabriel et Annie, sont des passionnés de voile, eux-mêmes ayant embarqué leurs enfants dès leur plus jeune âge.
- Les enfants montaient à bord dès trois ou quatre ans pour des semaines en mer pendant les vacances.
- Ils apprenaient la navigation, les courants et la vie à bord dès l’enfance, un vrai parcours marin initiatique.
- Le grand-père maternel était marin pêcheur et a transmis cet amour de la mer.
- Ses frères, dont Gaël, partagent cette passion et sont actifs dans le monde de la voile, assurant un réseau familial solide.
Cette éducation à la voile a façonné Armel, le préparant à ses aventures professionnelles et à gérer la transe familiale qui accompagne sa carrière.
Vie normale après la course
Une fois revenu, Armel apprécie « vivre normalement », ce qui signifie, entre autres, faire les courses, aller chercher ses enfants à l’école et passer du temps avec eux. À l’horizon, il veut rester disponible pour sa famille et ne pas se lancer immédiatement dans une autre aventure maritime.
Cette routine simple, après la haute mer et le Vendée Globe, prouve sa priorité numéro un : ses enfants et sa vie de famille.
Points clés à retenir
- Armel Le Cléac’h valorise énormément sa famille et ses enfants, même durant ses courses les plus longues.
- Il maintient un lien fort avec eux grâce aux appels fréquents, visioconférences et objets symboliques comme Percy.
- Son épouse Aurélie assume un rôle central en gérant seule à terre.
- Armel vient d’une famille ancrée dans la voile, formée dès l’enfance à la vie en mer.
- À son retour, il s’efforce de retrouver une vie simple pour ses enfants, mettant la famille en priorité.
Armel Le Cléac’h enfants : entre passion marine et vie familiale bien ancrée
Armel Le Cléac’h attache une place essentielle à ses enfants et à sa famille, même durant ses longues navigations en solitaire. Pour lui, la famille n’est pas un frein à sa passion, mais bien son moteur principal.
« Pendant soixante-quatorze jours, je les ai abandonnés », confie-t-il. Pourtant, la distance ne flétrit pas leurs liens. Les appels fréquents, les visios de fête d’anniversaire ou de Noël sont autant de passages qui le reconnectent à Edgar, son fils de 6 ans durant la dernière traversée, et à toute sa famille.
Et cette présence virtuelle n’est pas anodine. Armel raconte comment, pour chaque course, sa famille lui donne un porte-bonheur. Cette année, c’est Percy, un pingouin en peluche au même anniversaire que lui, qui lui a tenu compagnie. La mascotte lui donnait du courage et un parfum de foyer durant les nuits agitées en mer.
Une enfance bercée par la mer et les embruns bretons
L’attachement d’Armel à la mer trouve ses racines dans une enfance familiale profondément ancrée dans la voile. Il est le troisième enfant d’une fratrie de quatre, élevée à Taulé, sur les rives de la baie de Morlaix. La mer, le vent, les voiliers : des à-côtés du quotidien.
Jean-Gabriel et Annie, ses parents, ont transmis à leur progéniture un goût solide pour l’eau salée. Dès l’âge de 3 ou 4 ans, les enfants embarquent avec eux pour deux ou trois semaines à bord de leur voilier. Que ce soit en Manche, en Irlande ou en Vendée, ces vacances un peu atypiques forgent leur caractère et leur apprennent la vie du large.
Énorme avantage : les enfants apprennent très tôt le sens des courants et les nuits en mer. Pas étonnant qu’Armel ait développé une expertise pointue, il faut dire que sa famille est une véritable dynastie de marins, avec un grand-père maternel pêcheur et un frère aîné, Gaël, well known dans la région pour son rôle d’entraîneur voile.
Des liens familiaux tissés dans l’effort commun
Lors de son dernier Vendée Globe, Armel avoue combien sa femme, Aurélie, joue un rôle primordial. Elle gère le quotidien, la maison et la famille durant son absence. Comme il le décrit : « Aurélie a tout mené de front durant ce temps. Seule, elle aussi. »
Ce tandem est plus qu’un simple mariage. C’est une alliance silencieuse qui permet à Armel de s’éloigner en toute confiance. Une complicité qui sait aussi poser des limites : Aurélie, prudente, lui aurait même conseillé de ne pas partir sur un nouveau tour du monde immédiatement après la course.
Le rôle d’Aurélie ne se limite pas à la gestion domestique. Elle est aussi la garante d’un équilibre précieux pour Armel, un repère qui l’aide à ne pas se perdre dans les immensités océanes.
Des enfants plus que des supporters : des moteurs de réussite
Les enfants d’Armel ne sont pas de simples spectateurs de ses exploits. Edgar, le plus jeune, incarne ce lien vivant et motivant. Lors des communications par téléphone, il n’hésite pas à demander à son père s’il est toujours premier. La pression de la course vient aussi des encouragements de sa famille.
Après avoir franchi la ligne d’arrivée, dans un moment chargé d’émotions, Armel invite ses enfants à bord et partage avec eux la victoire. Le vainqueur le dit simplement : « Sans eux, tu ne peux rien. »
Cette déclaration résume la dynamique d’un homme de mer qui conjugue sa soif de défis avec ses racines familiales.
La vie d’après course : retrouver la « normalité » avec les enfants
Après l’effort, vient le retour aux joies simples. Armel ne s’en cache pas : « Je vais pouvoir à nouveau ‘vivre normalement’, faire les courses, aller chercher mes enfants à l’école. »
Ce répit, précieux, soigne cette partie parfois mise entre parenthèses par la vie sportive intense. La promesse faite à ses enfants de se rendre disponible en témoigne. Sans forcément de grandes vacances encore prévues, c’est le simple quotidien – cette zone de confort modeste tant recherchée – qui compte.
Un témoignage contemporain de la vie d’un grand marin et père
La vie d’Armel Le Cléac’h est un savant équilibre entre course au large et vie familiale. Ses enfants font partie du récit, pas juste en filigrane. Ils sont un ancrage, une motivation et un refuge.
Cette approche rare dans un milieu souvent perçu comme égoïste ou individualiste, montre un marin profondément humain. Il confie d’ailleurs que la famille est son port d’attache, et que cette stabilité est nécessaire pour naviguer au long cours.
« Quand vos enfants sont montés à bord, après le franchissement de la ligne d’arrivée, vous leur avez dit: ‘On a gagné.’ La famille était-elle un de vos atouts?… Sans elle, tu ne peux rien. »
Un modèle qui interroge : comment conjuguer passion et vie de famille ?
Le parcours d’Armel pose une question universelle : comment allier une passion exigeante avec la présence aux moments clés de la vie familiale ? Son témoignage offre des pistes.
- Maintenir un dialogue régulier grâce aux technologies modernes.
- Porter sur soi des symboles familiaux pour garder le contact émotionnel.
- S’appuyer sur un pilier familial solide à terre pour tenir la maison.
- Faire preuve d’un engagement concret à son retour envers ses enfants.
Autant d’ingrédients qui permettent à Armel d’avoir une vie à la fois intense et équilibrée. N’est-ce pas ce que tout parent aspirerait à réussir ?
Famille et succès sportif : un duo gagnant
Les exploits marins d’Armel Le Cléac’h s’inscrivent dans une histoire familiale. Sa jeunesse bretonne l’a façonné, et ses enfants aujourd’hui sont témoins de cette passion partagée. Cette transmission est aussi, en quelque sorte, un clin d’œil au passé, aux vacances d’été sur le voilier familial, à l’apprentissage du godilleur par son aîné.
La fratrie, les parents, la femme : tout un petit écosystème propice à la réussite et à la sérénité. Derrière le héros solitaire des océans, se cache une famille soudée.
En fin de compte, Armel ne laisse pas le Vendée Globe l’éloigner de ce qui compte vraiment. Il gagne sur l’eau, mais surtout dans le cœur de ses enfants.
Quels liens Armel Le Cléac’h entretient-il avec ses enfants pendant ses courses en mer ?
Il reste en contact régulier par téléphone et visioconférences, notamment pour des événements spéciaux comme l’anniversaire d’Edgar. Ces échanges l’aident à garder un lien fort malgré la distance.
Quel rôle jouent les enfants dans la motivation d’Armel Le Cléac’h lors de ses compétitions ?
Edgar, son fils, lui a demandé de rapporter la coupe. La famille lui offre aussi des porte-bonheur, comme Percy, un pingouin en peluche, qui l’accompagne pendant ses courses.
Comment Armel Le Cléac’h gère-t-il l’absence auprès de ses enfants durant ses longues navigations ?
Sa femme, Aurélie, soutient seule la famille. Armel reconnaît que c’est difficile d’abandonner les siens, mais il compte sur leur soutien pour poursuivre sa passion.
Quelle est l’importance de la famille dans la vie d’Armel après la course ?
Il souhaite retrouver une vie normale, passer du temps avec ses enfants, faire les courses et aller les chercher à l’école. Il promet de se rendre disponible pour eux surtout pendant les vacances.
Quel est le contexte familial d’Armel Le Cléac’h concernant ses frères et sœurs ?
Il est le troisième d’une fratrie de quatre enfants. Tous ont grandi dans un environnement familial passionné de voile, avec des parents qui les emmenaient dès leur plus jeune âge en navigation.
