Encore traumatisée d’avoir été témoin du suicide par pendaison de sa mère douze ans plus tôt, Clare est le vilain petit canard de son lycée, habite une maison qui tombe en ruines et a honte de son père dont l’activité professionnelle principale consiste à fouiller les poubelles. Tout change le jour où ce dernier lui offre une boîte à vœux chinoise, retrouvée dans une benne à ordures.
Wish Upon est un pur mélange entre The Box et Destination finale. La même histoire de souhaits qui tuent des gens, agrémentée des morts soigneusement mises en scène. Le truc, c’est que The Box ne m’avait pas déplu et que j’adore Destination finale. Alors que je me suis emmerdé comme un rat mort devant Wish Upon, quand je n’avais pas simplement envie de balancer la télécommande dans mon écran.
Ce n’est même pas la médiocrité générale du film qui m’agace. Elle pourrait pourtant : les dialogues oscillent entre le néant et l’ânerie caractérisée, la réalisation est transparente, le jeu des acteurs laisse franchement à désirer et, surtout, les mises en situation sont totalement outrées et caricaturales. À commencer par toutes les scènes se déroulant au lycée, où la prétendue impopularité de Clare confine tellement au lynchage collectif que cela en devient ridicule.
Mais non, ce qui m’a le plus fait hurler, c’est la stupidité du personnage principal. Bien sûr, un personnage a le droit d’être stupide, ce n’est pas la question, mais qu’au moins on nous le définisse comme tel. Ici, on veut nous imposer de l’empathie pour une gamine qui, face à un machine à exaucer les vœux qui tuent des gens, va demander les trucs les plus superficiels possible et mettre trois semaines avant de s’en rendre compte et d’éprouver des remords. Personne n’est con à ce point. Ça n’existe pas dans le règne animal.
Quant à la boîte maudite à proprement parler, elle semble ne pas comprendre ses propres règles. C’est évidemment pratique pour faire avancer le scénario d’y déroger, mais cela crée un léger climat d’invraisemblance qui donne encore moins envie d’adhérer au récit. Wish Upon est au final un ramassis de clichés mal exploités, et une perte de temps.
Sur ce, je vous laisse. Et vous souhaite une bonne continuation.