Deux scientifique et une équipe de militaires explorent un campus pris d’assaut par des zombies, ici appelés « hyper sapiens » pour une raison que j’ignore mais qui est probablement très mauvaise. Leur objectif : retrouver la source de l’infection dans l’espoir de permettre la fabrication d’un vaccin.
House of the Dead 2 fait donc, quelle surprise, suite au House of the Dead de Uwe Boll, que je n’ai pas encore eu l’occasion de voir mais qui semble être un étron démesuré. Le film a au moins permis l’existence de l’une de mes chroniques préférées de Karim Debbache, et rien que pour cela son existence valait le coup. C’est peut-être beaucoup moins le cas de sa suite.
Le truc un peu étrange avec House of the Dead 2, c’est que le film prend au début le chemin de la comédie d’horreur. Il met en scène des personnages et des situations ridicules, joue la carte des clins d’oeil lourdauds, développe des dialogues absurdes, bref se tape tout l’attirail du nanar pastiche.
Au bout d’une trentaine de minutes, le réalisateur se rend compte qu’il n’a aucun talent pour l’humour et que son film est aussi drôle que les blagues de cul de votre oncle notaire pendant le réveillon du jour de l’an. Du coup, il change de braquet et adopte le registre de l’action pure. Sans pour autant se révéler plus percutant dans ce domaine.
House of the Dead 2 souffre à peu près de tous les défauts des navets habituels, avec toutefois un manque de crédibilité qui confine au stade terminal. Quand on envoie une équipe de militaires surentraînés au milieu d’un campus rempli de zombies, on s’attend en effet à un minimum de professionnalisme de leur part.
Là, ils se font juste manger les uns après les autres. Infoutus de surveiller leurs arrières, de tirer une balle en moins de trente secondes ou de garder leur calme devant un ennemi isolé. Daech peut dormir tranquille…
Pas grand-chose à dire de plus sur ce film, il n’est évidemment pas nécessaire de le regarder mais je ne m’attendais pas à autre chose en le mettant dans mon lecteur. En plus, mon DVD est rayé. Il finira donc à la poubelle, et ce n’est pas une métaphore.
Sur ce, je vous laisse.