Affectant la froideur et l’insensibilité tant la vie à Séoul est difficile, une jeune femme part se ressourcer auprès de son amie d’enfance sur une île peuplée de dégénérés en tout genre.
Blood Island, c’est le genre typique de films que l’on n’a pas envie de spoiler, ce qui rend très difficile d’en parler puisque la moindre petite indication relève déjà du spoil. Alors autant évoquer l’essentiel : le film est sombre, franchement sordide et son achèvement relève autant de l’apothéose que de la catastrophe. Mais le film est également sensible, empli d’une profonde humanité qui le rend d’autant plus douloureux.
J’avoue avoir hésité à signer une chronique sur Blood Island, tant il ne répond que de manière lointaine aux critères du cinéma d’épouvante, malgré une dernière partie baignant dans le sang et adoptant la grammaire du slasher autant que du rape & revenge. J’ai jugé de fait que le film était assez gore, au moins, pour figurer ici. Et puis, plus simplement, j’avais envie de le recommander à qui lira ces lignes, tout simplement. Parce que c’est une petite merveille.
Sur ce, je vous laisse.