Lol la sorcière d’en-dessous est morte alors on va dans son appartement la nuit lol et puis là on se met à faire des trucs de sorcellerie juste pour rigoler dans une église la nuit et tout lol et puis y plein de trucs trop surnaturels qui arrivent autour de nous mais nous on lol parce que les trucs surnaturels ça nous fait pas peur et puis après ça lol encore plus parce que ça part en vrille mais on s’en fout de toute manière tout le monde dans la salle s’est barré depuis une demi-heure lol.
Pour bien me faire comprendre, Paranormal Activity : The Marked Ones est un étron. Si vous suivez mes chroniques, vous savez tout le bien que je pense du Paranormal Activity d’Oren Peli. Je l’avais chroniqué avec enthousiasme, puis avais chroniqué ses différentes suites, autrement dit les deuxième, troisième et quatrième opus. Avec nettement moins d’enthousiasme, il faut bien le reconnaître. Mais là, on touche le fond.
Enfin, peut-être qu’on va pouvoir creuser encore un peu, puisqu’un Paranormal Activity 5 est annoncé pour la fin de l’année. En attendant, sérieusement, je ne vous déconseille même pas celui-ci : je vous demande de ne pas le regarder. Qu’est-ce que c’est que ces personnages ridicules qui vont faire de la sorcellerie par désoeuvrement et dont seule la stupidité parvient à faire progresser un scénario dénué de toute forme de crédibilité humaine ?
La première moitié du film est un festival de rires grotesques et la seconde de hurlements hystériques et de « oh fuck » toutes les cinq secondes. C’est prévisible, c’est mal écrit, c’est mal joué, le found-footage de rigueur n’a aucun sens et le montage est pitoyable. La seule chose positive du film est la musique, et c’est uniquement parce qu’il n’y en a pas.
D’accord, le film essaye de se sortir de la routine en se déroulant dans un quartier latino. Super. La belle affaire. Ah oui, et puis il invente une sorte d’histoire bâtarde de voyage dans le temps, et tente à la fin de boucler la boucle avec la fin du premier Paranormal Activity, façon gros raccord au scotch double-face qui colle aux doigts. Même Prometheus s’en sortait mieux. C’est dire.
Sur ce, hasta la vista, je vous laisse.