Encore traumatisée d’avoir été témoin du suicide par pendaison de sa mère douze ans plus tôt, Clare est le vilain petit canard de son lycée, habite une maison qui tombe en ruines et a honte de son père dont l’activité professionnelle principale consiste à fouiller les poubelles. Tout change le jour où ce dernier lui offre une boîte à vœux chinoise, retrouvée dans une benne à ordures.
Une mission spatiale étudie dans sa navette elle aussi spatiale la toute première forme de vie extraterrestre découverte sur la planète Mars. D’apparence anodine au début, le truc se transforme rapidement en un redoutable prédateur qui prend en chasse les occupants du vaisseau, armé d’une grande intelligence et de tentacules qui auraient de quoi faire pâlir d’envie tous les amoureux de hentai.
Deux pillards de tombe et une archéologue affiliés à l’armée des États-Unis trouvent une momie égyptienne au beau milieu d’un champ de bataille en Irak, avant de rapatrier le tout en Angleterre où ont récemment été découverts d’autres artefacts antiques permettant à la redoutable momie de revenir à la vie et semer la destruction ou autres choses déplaisantes. Oui, je sais, ça ne ressemble à rien comme scénario, mais j’avoue avoir regardé le film d’un œil un peu distrait aussi.
Quatre adolescents hilares qui jouent mal se rendent dans la fête foraine itinérante installée dans leur patelin. Après avoir essayé TOUTES les attractions disponibles, ils trouvent très amusants de passer la nuit en douce dans le train fantôme. Mais quand ils sont témoins d’un meurtre et poursuivis par une bonhomme difforme et son père, ils rigolent déjà beaucoup moins, ce qui a quelque chose de soulageant.
Quand une comète frôle la Terre, il y a plusieurs façons de réagir. Il y a ceux qui s’enferment dans des bunkers en pensant que c’est la fin du monde, ceux qui se réunissent dehors avec des costumes ridicules pour célébrer l’événement, et ceux qui préfèrent passer la nuit à baiser plutôt que de regarder le spectacle. Et vous savez quoi ? c’est la dernière catégorie qui a le plus de chances de survivre.
Alice Zander joue les fausses voyantes avec la complicité de ses deux filles afin de subvenir aux besoins de sa progéniture depuis que leur père est mort. Le jour où elle achète une planche de ouija pour en rajouter dans la mise en scène, la plus petite de ses deux filles se met à parler avec les morts. Et évidemment, tout cela ne va pas se finir par un merveilleux voyage à Disneyland.
Laura est accro à Facebook comme à peu près toutes les jeunes filles de son âge et de sa classe sociale. Mais comme elle est moins bitchy que les autres, elle accepte l’invitation de Marina, la Tim Burton du lycée, et devient son amie. Pour la virer deux jours plus tard tant la meuf en question est cinglée. Résultat : Marina se suicide, puis le compte Facebook de Laura se met à publier contre sa volonté les vidéos de ses amis se faisant tous buter les uns après les autres. Ce qui nuit quelque peu à sa popularité.
Deux sœurs en vadrouille au Mexique ont envie de tester une expérience inédite : se coller dans une cage à cinq mètres de profondeur dans l’océan, pour regarder les poissons et les requins nager autour d’elles. Manque de bol, le bateau est tout pourri, le câble se brise et les deux touristes se retrouvent à 47 mètres de profondeur, avec peu d’oxygène et beaucoup d’envie de remonter à la surface.
Un jeune loup de la finance ou quelque chose du genre doit se rendre en urgence dans un central thermal quelque part en Suisse pour en ramener le grand patron de sa compagnie à New-York afin de permettre la fusion entre la boîte et quelque autre grosse boîte, sans que les Autorités ne fouillent de trop près quelques malversations commises au passage. Mais le centre de cure va s’avérer quelque peu iconoclaste.
Se lever un dimanche matin et apprendre la mort de Tobe Hooper… Je peux difficilement cacher avoir toujours été un peu perplexe face à la filmographie de Hooper, entre catastrophes industrielles (The Mangler, Crocodile), réalisations moyennes (Les Vampires de Salem, Mortuary)… et chefs d’oeuvre. Combien de fois ai-je simplement regardé Massacre à la tronçonneuse ? Il y a belle lurette que j’ai cessé de compter. Sans oublier Eaten Alive, pendant nocturne de Massacre, qu’il réalisera deux ans plus tard. Tobe Hooper a énormément donné au cinéma d’épouvante. Oublier son nom serait une terrible injustice.