Dans une réserve naturelle conçue pour conserver les espèces animales en danger d’extinction, un virus indéterminé se propage et transforme les animaux en monstres horribles bien décidés à bouffer les stagiaires et la proprio du lieu. Ce qu’ils arrivent à faire avec aisance, puisque les humains qui leur font face sont cons comme leurs pieds.
Il y a des films que l’on regarde avec fascination du début à la fin. Des films tellement mauvais que l’on demeure incrédule, en se disant qu’on va forcément finir par se réveiller. Zoombies en fait partie. Avec ses dialogues hallucinants, son absence totale de tenue narrative, ses personnages construits n’importe comment ou ses effets spéciaux à se rouler en boule, cette vague tentative de pomper Jurassic Park jusqu’à la moelle et la police de caractères surprend par sa faculté à repousser les limites du mauvais.
Je ne sais même pas quoi dire sur ce film. Une petite fille toute mignonne qui se transforme en Rambo et bousille un koala à coups de battes de base-ball pour enfants ? Ils l’ont fait. Des aigles qui font leur nid, en l’espace de quelques minutes, dans les entrailles de leur victime encore vivante ? Check. Une jeep qui met 10 minutes pour faire 500 mètres ? Des flics qui tentent de se faufiler dans une réserve naturelle par le garage mais ne gardent pas la porte d’entrée ? Des agents de sécurité qui ne s’émeuvent pas d’une alarme parce que, je cite, « le vétérinaire la déclenche tout le temps » ? Oui, tout ça et bien plus encore est dans Zoombies.
Ce machin est certainement l’un des pires que j’ai vu de ma vie. Même en prenant en compte le budget ridicule, même en admettant que le réalisateur ne pouvait pas s’offrir les acteurs du siècle, on ne peut que saluer l’absence totale de logique, d’inventivité ou de talent qui conditionne cette œuvre. C’est réellement remarquable, et c’est un vrai gros tas de merde.
Sur ce, je vous laisse.