Une société secrète enlève des bonnasses pour les obliger à combattre dans des duels à mort, les unes contre les autres.
Je sais que ça fait court, comme résumé de film, mais sincèrement il n’y a pas vraiment grand-chose à dire de plus concernant le scénario de Raze. Les enjeux dramatiques qui caractérisent chacun des personnages n’ont pas suffisamment d’intérêt, et ne sont pas portés par des interprètes suffisamment convaincants, pour faire de ce film autre chose qu’une succession de combats violents, filmés avec le même voyeurisme qu’il entend dénoncer.
Là où Battle Royale – ou même Hunger Games – parviennent à maintenir une tension satisfaisante et dérangeante entre le plaisir sadique du spectacle et le dégoût que celui-ci procure, Raze se paume totalement dans une écriture médiocre, une réalisation cheap et, surtout, un montage dégueulasse, qui privent le spectateur de l’un comme de l’autre. Autrement dit : si je veux voir des bombasses se bousiller la figure comme des marteaux, je vais voir du catch féminin dans la boue. Je ne vais pas louer une mauvaise série Z qui pue le cliché par tous les pores.
Sur ce, je vous laisse.